Choisir une problématique n’est pas chose aisée. La problématique est la clé qui permet de souligner les problèmes exposés dans un travail de recherche sous différents aspects. Demeurant de ce fait le point névralgique à toute démarche de recherche, elle ne peut être démystifiée et exister qu’après une étude empirique qui donne naissance à une cristallisation du métier de chercheur.
Nous allons exposer 5 exemples de problématiques pouvant faire l’objet d’une thèse de Pharmacie. Pour se faire, nous choisirons un thème pertinent concernant la pharmacie précisément sur le microbiote. Actuellement, très connue « le microbiote comme facteur de protection contre les infections intestinales ». Pour démystifier ce thème, nous allons choisir 5 exemples de problématiques dont :
- En quoi le microbiote est-il un défendeur incorruptible de notre tube digestif ?
- Le manque de Microbiote est-il un synonyme d’infection intestinale ?
- Un bon microbiote est-il synonyme de santé ?
- Comment développer un bon microbiote pour la protection de notre flore intestinale ?
- En quoi consiste le rôle des probiotiques en tant que défenses contre les infections intestinales ?
En quoi le microbiote est il un défenseur incorruptible de notre tube digestif ?
Le microbiote de l’être humain peut être définit comme un ensemble de microorganismes : bactéries, archées, levures et virus qui se trouvent dans notre corps. Le corps de l’homme est peuplé par de centaine de microbiotes, d’autres sont bonnes, d’autres mauvaises, et certaines ne font que passer. Ensemble, ces diverses espèces qui vivent sur et dans notre corps composent notre microbiote. Mais en ce qui concerne le tube digestif, ce sont les bactéries qui en sont les maîtres. En effet, elles constituent 90 % de notre côlon par rapport aux levures qui ne regroupe que 0,5 % et aux cellules.
Même si les bactéries sont fort nombreuses, elles ne peuvent combattre efficacement certaines maladies pathogènes qu’en présence des autres microorganismes telles que les cellules. Toutefois, ces microorganismes digestifs ne peuvent survivre que dans un bon environnement.
Donc, à priori on peut dire que le microbiote ne devient fort, sécuritaire et défendeur que lorsque les microorganismes qu’ils abritent :
- Interagissent et produisent des molécules biologique travaillant de façon constante et mutuelle.
- Vivent dans un flux de matière et d’énergie favorable à leur développement. D’une autre manière grâce à l’alimentation et les bactéries rencontrées dans les aliments.
Le manque de Microbiote est-il un synonyme d’infection intestinale ?
Le manque de microbiote n’est pas forcément synonyme d’infection intestinale, mais souvent c’est le cas. Toutefois, cela dépend de plusieurs facteurs puisque chaque écosystème digestif à sa propre microbiote. Donc, spécifique et unique.
En générale, les facteurs de risque à une infection intestinale se trouve dans :
- Une faible densité en bactérie (bifidobactériums) qui est un élément essentielle au maintien de la barrière contre les intrus.
- Une antibiothérapie qui altère la flore intestinale en éliminant non seulement l’infection traitée mais aussi les bonnes bactéries intestinales.
Cependant, on peut souffrir d’un microbiote ou une flore intestinale en déséquilibre quand on est face à une difficulté à perdre du poids, à des infections vaginales à répétition, à une anémie ferriprive, à des ballonnements, constipation ou diarrhées régulières.
Un bon microbiote est-il synonyme de santé ?
S’il n’y avait pas eu de flore intestinale, nous n’aurions jamais existé. Cette flore nous a été naturellement donnée à la naissance. Elle se trouve en nous et c’est grâce à elle que nous pouvons nous nourrir et digérer.
Elle a un rôle fondamental et important dans l’immunité. Si elle est en bonne santé, elle nous permet d’éviter les allergies, les acnés, les ballonnements, les diarrhées, la constipation mais aussi les maladies auto-immunes, les cancers…
Son équilibre est crucial ce qui permet, par exemple, à une bactérie comme helicobacter pylori, de rester sans effet négatif sur notre santé. En effet, elle trouve au sein de la flore, assez de compétiteurs pour éviter son développement anarchique.
Selon les études scientifiques, un être en bonne santé est le résultat d’une symbiose entre le microbiote et l’organisme de l’hôte, et entre les différents micro-organismes entre eux.
Ainsi, le microbiote joue un rôle important dans :
- le fonctionnement du système immunitaire : les bonnes bactéries du côlon vont combattre les bactéries pathogènes.
- la digestion : une bonne flore intestinale favorise l’assimilation des aliments, participe à la synthèse de certaines vitamines, décompose et fermente les aliments non digestibles. D’autres bactéries améliorent le métabolisme de notre nourriture alors que d’autres le dégradent. Par exemple : la bactérie Prevotella (que l’on retrouve dans les fibres) améliore le métabolisme du glucose. C’est un cercle vertueux : la bonne nourriture a un effet bénéfique sur notre microbiote et notre microbiote a un effet sur le bon métabolisme de la nourriture ingérée. Ce qui profite à un bon état de santé global.
Comment développer un bon microbiote pour la protection de notre flore intestinale ?
En présence d’une flore intestinale en déséquilibre, on doit agir et aider notre système immunitaire déficient. Pour cela, il faut :
- Éliminez les aliments malsains : le régime alimentaire a un effet profond sur le microbiote puisqu’il en dépend nutritionnellement, alors que d’autres aliments peuvent en causer dommages.
- Évitez le gluten: Pour beaucoup, le gluten crée de la congestion et ainsi devient un irritant au niveau de l’intestin.
- Évitez les élevages classiques de viande et de volaille et les produits laitiers :
Les animaux issus de ces élevages sont en majorité gorgés d’aliments génétiquement modifiés, d’antibiotiques et d’hormones. De plus nos enzymes ont de la difficulté à bien digérer les viandes et les produits laitiers. - Évitez les sucres blancs et féculents : ils nourrissent les mauvaises bactéries et en provoque la prolifération tout en affectant l’équilibre du microbiote.
- Évitez la malbouffe, les aliments transformés et artificiels ainsi que les agents de conservation: ils contiennent des acides gras trans, des additifs, des agents de conservation mauvais pour le corps.
- Nettoyez le côlon : 70 % du système immunitaire est situé dans le tube digestif. Alors, il faut libérez l’intestin des accumulations créées par les aliments malsains au fil des ans car il protège des agressions extérieures et assure le bon fonctionnement du métabolisme.
- Intégrez les prébiotiques dans l’alimentation: ils permettent une meilleure absorption, digestion, motricité en activant le métabolisme des fonctions intestinales. Ce sont des aliments qui contiennent de la fibre dont les probiotiques se nourrissent.
Notre mode de vie moderne nous oblige à nous préoccuper d’aller chercher activement les bonnes bactéries dans notre environnement et dans notre alimentation. Il y a beaucoup d’aliments qui apportent les mêmes avantages, sinon plus, que certains suppléments coûteux. Voici la liste des aliments, et quelques suppléments, à intégrer dans votre alimentation qui auront un impact puissant sur votre santé et votre flore intestinale.
En quoi consiste le rôle de la probiotique en tant que défense contre les infections intestinales ?
Quand notre corps n’est plus en mesure de combattre les infections intestinales, et que toutes ces maladies et les frustrations qui en découlent nous fatiguent, ce sujet prend alors tout son sens. Alors, il faut savoir prendre des solutions radicales pour notre santé. La meilleure solution que la science nous a offert à ce jour c’est la conception d’un dispositif médical en tant que probiotiques.
Hôtes naturels dans l’organisme des personnes en bonne santé, les probiotiques permettent d’équilibrer favorablement la flore intestinale et de combattre efficacement les infections qui en découlent, s’ils sont ingérer en quantité suffisante. En optimisant l’équilibre de la flore intestinale, les probiotiques maintiennent et stimulent l’immunité naturelle de l’individu.
Grace aux milliards de souches bactériennes des bifidobactériums et lactobacillus, implantées. Les probiotiques agissent comme une microflore saine en produisant des enzymes qui favorisent la dégradation des glucides comme les polysaccharides.
L’énergie apportée par ces éléments est ainsi totalement assimilée dans l’intestin grêle.
Dans le côlon, la microflore fermente les hydrates de carbones encore non digérés ce qui procure une seconde possibilité aux vitamines d’être synthétisées.