Le Master 2 est une étape d’achèvement académique suivant au moins quatre années de formation. Les étudiants ayant opté la filière Droit peuvent être orientés dans un parcours professionnalisant ou de recherche. Les premiers illustreront dans leur mémoire de fin d’étude des thématiques spécifiques, parfois ciblés dans l’objectif d’entrer dans le milieu professionnel. Les seconds élaboreront davantage un travail d’apprentissage de raisonnement afin de poursuivre le cheminement de thésards. Dans tous les cas, le mémoire de fin d’étude à soutenir est l’objectif ultime. Son élaboration repose sur des méthodologies précises que l’étudiant devrait avoir acquis et largement discuté avec son ou ses directeurs de mémoire.
Les étapes préliminaires
Le choix du sujet et du directeur figure au premier plan des organisations à la fois pratique et méthodologique. En effet, l’étudiant peut être soumis à exposer le sujet de son choix à un directeur potentiel. Parfois, un enseignant en Master peut proposer un sujet plus ou moins déjà défini. Les premières entrevues avec le directeur détermineront de la qualité du mémoire mais avant tout, la validation du sujet. Il est donc possible de changer de sujet ou de directeur. A ce stade, les étudiants en Droit sont à mesure de connaître l’importance de la problématique juridique, un des principaux éléments qui va guider tout le travail. La problématique doit être à mesure de soulever plusieurs éléments de réponse face à un problème défini. Quoi qu’encore incertaine ou à résoudre, la liste des éléments de réponse constitueront les points de recherche à effectuer le long du mémoire.
Le plan du mémoire
L’élaboration du plan est un travail de réflexion durant lequel l’étudiant sera amené à démontrer, déjà, la structure de son mémoire. Le plan va refléter la résolution de la problématique et le raisonnement choisi. Il est rare que le plan exposé au départ soit définitif. Il peut évoluer selon le déroulement des études, des recherches et des découvertes au cours de l’édification du mémoire. Néanmoins, le plan comprendra les parties et les subdivisons qui permettent d’équilibrer la qualité et la quantité des informations rattachées à chaque argument présenté et démontré. Plus le plan est précis, plus la rédaction sera fluide.
Les éléments de la rédaction proprement dite
Le format des premières pages de présentation dépend du département de l’étudiant. Il inclut en général, l’Université d’affiliation, le titre du mémoire, le nom de l’impétrant et des membres du jury ainsi que la date de soutenance. Vient ensuite, la page des remerciements et éventuellement de la dédicace. Respectant le plan préétabli, le sommaire doit comporter les subdivisons du mémoire. L’introduction qui suit devrait convaincre le lecteur de la démarche utilisée et susciter sa curiosité pour les parties annoncées. L’introduction permet ainsi de présenter le sujet, de le situer ainsi que de soulever la problématique. A chaque subdivision, une brève introduction ou une transition facilitera la lecture et la compréhension du document. La conclusion ne doit pas faire place au résumé, elle peut cependant tirer des leçons issues des recherches présentées dans les parties du mémoire. Elle peut également apporter des suggestions mais qui sont à différencier d’un élément nouveau du sujet ! En fin d’ouvrage, les annexes sont requises pour présenter les documents qui facilitent la lecture et la compréhension du mémoire. Ce qui peut inclure le texte intégral des éléments juridiques approfondis. La bibliographie présente la liste des documents exploités et consultés par l’étudiant : articles, ouvrages ou autres documents sources. Le référencement de la partie bibliographique doit être clair, juste et précis. Il serait avantageux pour l’étudiant de présenter à part une table des jurisprudences. En outre, l’utilisation du système normalisé unique d’abréviation des revues juridiques est fortement recommandée.