L’arrivée en dernière année – la clôture du cursus – chez l’IDRAC Business School implique la réalisation d’un mémoire de fin d’étude. Dans ce travail, qui se veut à la fois académique et professionnel, les étudiants sont amenés à collaborer étroitement avec leur promoteur de mémoire. Il est vrai que l’étudiant est l’acteur principal de son succès et de son cheminement, mais son promoteur de mémoire en tant que personne-ressource, et reconnu de son expertise, prend une large part quant à la réussite ou l’échec du travail grâce à ses missions d’encadrement, de conseil et de soutien. La spécificité des travaux de mémoire de l’IDRAC Business School, et dans les écoles de commerce en général, réside dans la méthodologie contrairement à d’autres spécialités, l’approche est particulièrement professionnelle et plus pratique. En général, trois points méritent d’être abordés pour mener à bien le travail : la partie théorique qu’est la revue de littérature (I), vient ensuite la partie pratique qui répond à la problématique et qui se matérialise par des études de terrain (II) et enfin les préconisations découlant des observations empiriques sur le terrain (III).
I. La qualité d’une revue de littérature (« faire un état de l’art ») peut être évaluée sous trois angles principaux : 1) la qualité de la problématique de mémoire. La problématique doit être précise et novatrice : il faut opter pour un thème d’actualité pas ou peu abordé, elle devra permettre d’apporter des préconisations opérationnelles qui aideront l’entrepreneur dans ses décisions managériales ; 2) le fond. Il revient à la qualité des sources scientifiques et académiques. Les ouvrages reconnus, les articles scientifiques rédigés par des auteurs de renom sont à privilégier. Attention aux blogs et sites internet, leur crédibilité est à remettre en question pour assurer la qualité du contenu rédactionnel. En général, une quinzaine de références académiques est exigée, pour considérer les sources comme suffisamment diversifiées ; 3) la forme. Il s’agit de la qualité de la rédaction, la présentation du texte et les citations exhaustives des sources en notes de bas de pages, en respectant les normes édictées par la méthodologie de l’IDRAC Business School.
II. La partie pratique répond à la problématique du mémoire. Elle se matérialise par une étude terrain qui s’appuiera sur des données statistiques. L’étude statistique se base sur un échantillon représentatif scrupuleusement sélectionné qualitativement et quantitativement afin d’apporter une réponse fiable à la problématique. Dans cette partie, le tuteur joue un rôle considérable quant à la validation du questionnaire ou du guide d’entretien, pour éviter le « risque de subjectivité ». Il intervient aussi dans l’approbation de la taille de l’échantillon au risque de faire l’objet de critiques quant à la marge d’erreur et donc la fiabilité des conclusions. Toutefois, il faut noter que pour générer une interactivité et de synergie entre l’étudiant et son promoteur de mémoire, trois points sont essentiels : l’efficacité de la communication, l’optimisation des rencontres et l’évaluation régulière de l’avancement du travail.
III. À l’issue de l’étude statistique, après l’observation empirique sur le terrain, une dernière partie est consacrée aux recommandations à long ou moyen terme. Chacune des recommandations doit être expliquée et de justifiée à l’aide des résultats de recherche et doit prouver qu’elle résoudra le ou les problèmes soulevés. Le travail de mémoire de fin d’étude en école de commerce est un travail qui se veut professionnel dans la mesure où il aurait vocation à être utilisable par l’entreprise. L’étudiant cherche en général à apporter de l’aide à l’entreprise faisant l’objet de son thème de mémoire ou dans laquelle il a effectué son stage pour lui prodiguer de véritables solutions créatrices de valeur.