Un mémoire de recherche en médecine peut être relativement concis sur un travail qui peut faire une cinquantaine de pages. C’est un travail clinique qui va reposer sur une structure assez classique. Donc on va avoir une partie théorique donc une revue de littérature. On aura également une partie “observation empirique” et puis des recommandations. La partie théorique va représenter à peu près un tiers du volume du mémoire, la partie empirique un deuxième tiers. On va suivre une méthodologie qu’on appelle la méthodologie IMRD qui est recommandée pour ce type de travail de de rédaction scientifique dans ce domaine là. Introduction, Matériel et méthode Résultat de Discussions. Donc un résultat basé sur vos observations terrain et puis discussions interprétation de vos résultats, qui vont vous permettre effectivement de dégager votre valeur ajoutée par rapport à cette problématique d’affirmer, confirmer vos hypothèses de départ préalablement posées. Et on obtiendra donc ces réponses là au niveau de la discussion et puis de la conclusion finale.
Alors pour le type d’études épidémiologique, on pourra avoir une étude descriptive ou une étude étiologique, référez-vous à ce terme-là pour avoir un peu plus de visibilité sur cette approche. On aura la position de l’investigateur donc on observera également ces observations du terrain qu’on analysera par la suite dans le cadre de la partie empirique. On définira la population étudiée et la période d’études. Ce sont des critères qui vont devoir apparaître au niveau de la méthodologie de votre partie empirique. En général on apprécie en termes de formalisation des normes bibliographiques, les normes Vancouver pour les mémoires de médecine. Ceci étant dit, cette norme doit figurer au niveau de votre cahier des charges qui vous est remis par la formation. Si vous n’avez pas de précision spécifique sur ce sujet, vous pouvez utiliser les normes APA qui sont les plus utilisées dans le monde en matière de citation des références bibliographiques. Maintenant empiriquement, on constate sur le mémoire de médecine que les normes Vancouver sont les plus recommandées. Ainsi ce qui va être absolument fondamental sur un élément en médecine ça va être d’utiliser des sources académiques scientifiques ou des articles scientifiques pour la revue littérature qui sont récents puisque le domaine de compétences est en constante évolution. Et le deuxième paramètre, ça va être la fiabilité, l’acceptabilité scientifique de la méthodologie de votre partie empirique. Celle-ci doit être absolument irréprochable. Et pour s’assurer en amont de cette recevabilité c’est valider le plan de votre mémoire avec la problématique naturellement et la méthodologie de votre partie empirique par votre directeur de mémoire, celui qui vous suit ou votre directeur de thèse. Faîtes valider ces paramètres là avant de rédiger pour vous éviter de devoir tout réécrire par la suite si vous avez fait l’erreur de court-circuiter votre directeur de mémoire en amont de la rédaction. Donc on valide ces fondamentaux toujours en amont et in fine lorsqu’on a terminé, pour matérialiser cette acceptabilité, cette recevabilité par le directeur de mémoire, on lui soumet une dernière fois le mémoire et on s’assure à ce qu’il soit validé avant de le déposer. On ne dépose pas unilatéralement parce qu’on s’expose à un risque. Même si la qualité est là de manière objective en fonction du profil de votre directeur de mémoire et du niveau de zèle qu’il peut mettre en œuvre, on s’expose à des critiques. Par conséquent, on se met d’accord en amont. Et s’il a des observations vous ajustez jusqu’à ce que vous ayez une validation de sa part.
Espérant que cet article vous apportera quelques éclairages intéressants pour la rédaction de votre mémoire en médecine, bon courage dans l’entreprise de cette rédaction.