4 Facteurs clés de Succès pour une Thèse en Sciences de Gestion

Cet exemple de mémoire vous donne un aperçu des attentes académique relative à la rédaction de mémoire dans ce domaine de compétence.

RESUME

Les besoins émis par la ville de Montpellier dans le cadre des structures de soin pour accueillir les patients augmentent de jour en jour. C’est pour cette raison que la construction d’un centre de soin de suite a été pensée.

Ce centre de soin de suite sera mis en place suivant une structure en béton R+3. Ce projet présente des contraintes sismiques, environnementales et règlementaires. Il est très important de bien choisir le mode constructif à utiliser pour un résultat performant.

Les façades en béton blanc doivent être bien pensés. De ce fait, la comparaison du mode constructif coulé en place et celui des poteaux préfabriqués a été effectué pour peser les avantages et inconvénients de ces modes de construction. 

Un autre point à soulever réside dans le besoin de récupérer les eaux pluviales pour pouvoir les ré-utiliser après traitement. Il est crucial de voir les dimensions des cuves et des pompes à mettre en place pour pouvoir récupérer les eaux de pluie.

Dans le cadre de l’étude du projet, il faut donc prévoir la faisabilité d’utilisation du mode constructif choisi ainsi que la mise en place d’un système de récupération des eaux pluviales dans un but de recyclage, dans le respect de l’environnement.

Mots-clés : centre de soin de suite, béton, mode constructif, récupération d’eaux pluviales

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SUMMURY

The needs expressed by the city of Montpellier in the context of care structures to accommodate patients are increasing day by day. This is why the construction of a follow-up care centre was thought up.

This follow-up care centre will be set up according to a R+3 concrete structure. This project has seismic, environmental and regulatory constraints. It is very important to choose the right construction method to use for an efficient result. 

White concrete facades must be well thought out. Therefore, the comparison of the cast-in-place construction method and that of precast columns was carried out to weigh the advantages and disadvantages of these construction methods. 

Another point to be raised is the need to recover rainwater so that it can be reused after treatment. It is crucial to see the dimensions of the tanks and pumps to be installed to be able to recover rainwater.

As part of the project study, it is therefore necessary to foresee the feasibility of using the chosen construction method as well as the implementation of a rainwater recovery system with the aim of recycling it, while respecting the environment.

Keywords: follow-up care centre, concrete, construction method, rainwater recuperation

TABLE DES MATIERES

REMERCIEMENTS 2

RESUME 3

SUMMURY 3

TABLE DES MATIERES 5

LISTE DES ABREVIATIONS 8

INTRODUCTION 9

PRESENTATION DE L’ENTREPRISE BET OTCE 11

1- L’entreprise proprement dite 11

2- Nos activités au sein du BET OTCE 12

PRESENTATION DU PROJET 14

1- Les besoins à Montpellier 14

2- Le projet de création d’un centre de soins de suite 14

3- Le marché de travaux 14

3.1- La forme du marché 15

3.2- Description de l’ouvrage 18

PARTIE 1 : ETUDES DES POINTS TECHNIQUES 28

Section 1- Choix des modes constructifs de la façade Sud 28

1- Définitions des modes constructifs 28

2- La préfabrication 29

3- Les prémurs 34

4- Structure coulée en place 38

Section 2- Dimensionnement de la cuve de récupération d’eau du parking 39

1- Contexte 40

2- La réglementation 41

3- Le système 46

PARTIE 2 : LES PHASES D’ETUDES DU PROJET 50

1- Les intervenants du projet et leur rôle sur le projet 50

2- Notre rôle sur cette partie du projet 51

3- La notice de sécurité 53

4- Installation de chantier 62

PARTIE 3 : LES RESULTATS 66

1- Le choix du mode constructif 66

2- La méthodologie utilisée dans le dimensionnement de la cuve de récupération d’eau de pluie du parking 66

3- Déroulement des travaux 69

CONCLUSION 75

BIBLIOGRAPHIE 76

ANNEXE 1 : NOTICE DE SECURITE 79

I. PREAMBULE 80

II. TEXTES DE REFERENCE 80

III. DESCRIPTION SOMMAIRE DES TRAVAUX 81

IV. CLASSEMENT 84

V. VERIFICATIONS TECHNIQUES 85

VI. IMPLANTATION ET DESSERTE DE L’ETABLISSEMENT 85

VIII. COMPORTEMENT AU FEU DES STRUCTURES ET DES ELEMENTS DE CONSTRUCTION 86

IX. DISTRIBUTION INTERIEURE – AMENAGEMENTS INTERIEURS 86

X. LOCAUX A RISQUES PARTICULIERS 87

XI. DESENFUMAGE 87

XII. DEGAGEMENTS – SORTIES 88

XIII. INSTALLATIONS ELECTRIQUES 88

XIV. MOYENS DE SECOURS – SYSTEME DE SECURITE INCENDIE 89

XV. PARC DE STATIONNEMENT 90

ANNEXE 2 : LA CUVE DE RECUPERATION D’EAUX DE PLUIE 92

ANNEXE 3 : LE SEPARATEUR D’HYDROCARBURES AVEC DEBOURBEUR ET FILTRE COALESCEUR 96

LISTE DES ABREVIATIONS

CNAM : Conservatoire national des Arts et des Métiers

BET OTCE : Bureau d’études « Omnium Techniques d’études de la Construction et de l’équipement »

NEBT : New England Bulb Tee

BFHP : Béton Fibré à Hautes Performances

BFUP : Béton Fibré à Ultra-hautes Performances

BRF : Béton Renforcé de Fibres

BHP : Béton à Hautes Performances

EPCI: Etablissement public de coopération intercommunale

SCoT: schémas de cohérence territoriale 

PLU : plans locaux d’urbanisme

ZAC: Zone d’aménagement concerté

SDAGE:schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux 

PADD: Projet d’Aménagement et de Développement Durable

INTRODUCTION

Etant économiste de la construction et chef de projet depuis Juillet 2012 au sein du BET pluridisciplinaire OTCE, nous avons intégré le cursus en ingénieur bâtiment et aménagement au sein du CNAM1 de Montpellier. Nous avons pour principal but de pouvoir mener à bien un projet de construction de bâtiment en tous corps d’états, de la phase esquisse jusqu’à la livraison finale. Approfondir les connaissances en ma possession sur les phases de réalisation et d’exécution d’un projet de construction de bâtiment constitue la motivation que nous avons d’intégrer le CNAM. Au cours du cursus de formation, nous avons donc pu apprendre les méthodes de calcul et les références normatives utilisées en phase d’études de projet. L’intégration dans ce centre de formation a pu nous rapporter des bénéfices et avantages, dont la maîtrise des facteurs financiers et techniques incombant à toutes les phases et démarches d’un projet de construction.

Après sept ans en qualité d’économiste de la construction, nous nous sommes posé un objectif : celui de devenir « ingénieur ». Ce métier convient parfaitement à notre rôle actuel au sein du bureau d’études car il nous permet de mener un projet de A à Z, dans un esprit de défi demandant un niveau élevé d’autonomie de travail, un esprit de synthèse ainsi qu’un sens aigu des responsabilités. Associé à des expériences professionnelles au fil des années, le métier d’ingénieur ouvre des opportunités de carrière tout à fait intéressantes.

Notre projet de fin d’études transcrit les étapes de notre rôle de chef de projet/économiste au cours de la construction d’un centre de soins de suite à Montpellier. Nous établissons alors une synthèse du rôle que nous avons joué au cours de chaque phase du projet : de la phase « études ou conception » jusqu’à la phase d’exécution des travaux en tant que directeur d’exécution des travaux. Le chantier est actuellement en cours et prévu pour une livraison en 2020.

Le centre sera construit sur le site de la clinique du Millénaire. La construction de ce centre de soin de suite à Montpellier pose plusieurs contraintes techniques mais également des contraintes règlementaires. Les principales contraintes techniques résident dans le fait de choisir parmi les modes constructifs existants afin de trouver celui le plus adapté au projet et dans le fait de mettre en place un système de récupération d’eaux de pluie ainsi qu’un système de traitement d’eaux y afférent. 

Comme la structure du centre est prévue en béton R+3, il est alors important de comparer les divers modes constructifs existants pour en tirer les avantages et les inconvénients afin de mettre en place une structure performante. Le choix se portera donc, soit pour les structures coulées en place, soit pour les structures préfabriquées, notamment en matière de poteaux de soutènement.

Dans le cadre du système de récupération des eaux pluviales, il faut étudier la faisabilité ainsi que les dimensions nécessaires pour la cuve de récupération prévue à cet effet. Le traitement des eaux pluviales peut représenter un véritable avantage économique au quotidien. C’est pour cette raison que l’étude de la mise en œuvre d’un système de récupération des eaux de pluie pour traitement et utilisation est alors de mise. Néanmoins, ce système peut être considéré comme étant un point technique contraignant dans la construction du centre de soin.

De ce fait, il est primordial d’étudier les meilleures options afin de déceler une solution à ces problématiques que sont les contraintes liées au projet. Ainsi, pour mieux cerner notre étude, tout d’abord, nous allons présenter le BET OTCE ainsi que le projet dans son ensemble. Puis, dans la première partie (Partie I), suite à cela, nous allons étudier les points techniques liés au projet de construction du centre de soins de suite à Montpellier. Dans la seconde partie (Partie II), nous allons voir les étapes de la phase d’études du projet. Enfin, dans la dernière partie (Partie III), nous allons présenter les résultats dans la phase d’exécution des travaux.

PRESENTATION DE L’ENTREPRISE BET OTCE

  1.  L’entreprise proprement dite

OTCE représente le diminutif de « Omnium Techniques d’études de la Construction et de l’équipement ». C’est un bureau d’études généralisé et tous corps d’états. Il a été créé en 1967 à Toulouse. Il est représenté dans le sud de la France : Aquitaine, Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées. En outre, on le trouve également à Paris et au Liban.

Voici une carte montrant donc l’implantation du groupe OTCE :

Figure 1- Carte d’implantation des agences du groupe OTCE

OTCE LR est la branche Languedoc-Roussillon du groupe OTCE. Au sein de ce groupe, tout projet de construction est pris en charge par le bureau d’études, notamment en ce qui concerne :

  • L’industrie
  • L’infrastructure
  • Les logements
  • Les groupes scolaires
  • Les centres médicaux
  • Les maisons de retraites
  • Les salles communales
  • Les théâtres
  • Etc.…

Le BET OTCE s’implique dans les différentes étapes d’un projet en assurant de prendre en compte les différents métiers entourant chaque projet de construction, comme :

  • L’assistance à maîtrise d’ouvrage
  • La maîtrise d’œuvre
  • L’ingénierie
  • La maintenance
  • L’organisation
  • Les OPC : ordonnancement, pilotage, coordination
  • Les SPS : sécurité et prévention santé

Sans compter le fait que c’est un bureau d’études tous corps d’états, c’est-à-dire qu’il s’occuper de tout ce qui est :

  • Génie civil et gros œuvre
  • Les fluides et génie climatique
  • Le courant fort, courant faible, automatisme
  • Les énergies nouvelles
  • Les équipements
  • Les voiries, réseaux, distribution
  • Le second œuvre
  • La sécurité

Ainsi, pour tout projet de construction, le BET OTCE est capable de le prendre en charge de A à Z, grâce à des professionnels qualifiés qui travaillent au sein de son équipe.

  1.  Nos activités au sein du BET OTCE

Au sein de l’entreprise BET OTCE, les principales missions sur lesquelles nous travaillons concernent la partie économie de travaux et la réalisation de chaque projet. Nous débutons chaque projet par la phase d’études pour le continuer sur la phase travaux. L’on compte parmi ces missions :

  • L’allotissement
  • La rédaction des pièces écrites constitutives d’un Dossier de Consultation des Entreprises ou DCE
  • L’estimation du prix et du délai des travaux
  • Les pièces graphiques des lots architecturaux
  • La DET ou Direction des Exécutions des marchés de Travaux
  • L’OPC : ordonnancement, pilotage et coordination. Il s’agit d’une mission qui permet de définir l’ordonnancement des opérations et la coordination des travaux de construction en BTP. Cette mission garantit aux clients l’harmonisation des différentes opérations pour que l’exécution du projet de construction se déroule dans les délais prévus en début de chantier. C’est une opération qui organise les travaux élémentaires d’études et les actions des divers intervenants au chantier.
  • La gestion financière et administrative du chantier.

PRESENTATION DU PROJET

  1.  Les besoins à Montpellier

Montpellier figure parmi les villes les plus peuplées de la France. Il alors important que dans cette ville, les structures de soin et les centres de convalescence soient adéquates pour pouvoir offrir satisfaction à tous ces habitants. La demande ne cesse donc d’augmenter au fil du temps. Le centre Plein Soleil, basé à Balaruc Les Bains, n’étant plus rentable dans sa localisation actuelle, c’est pour cette raison que l’étude d’une création d’une nouvelle structure sur le terrain de la clinique du Millénaire dans le quartier urbain d’Odysseum voit le jour.

  1.  Le projet de création d’un centre de soins de suite

Le projet comprend donc la création d’un centre de soins de suite comprenant 54 lits. Ensuite, une fois la construction faite, l’actuel centre de soin sera restructuré (ce sont des travaux hors de notre projet).

Le bâtiment qui sera ainsi créé travaillera étroitement avec la clinique du Millénaire. Il faut noter que les alimentations électriques, informatiques et SSI qui seront utilisées par le nouveau bâtiment proviennent de la clinique. Pour ce faire, il est primordial de prévoir des liaisons fonctionnelles entre les deux immeubles durant la phase de construction et durant son exploitation par le personnel de la clinique.

Les principaux objectifs de ce projet résident dans le fait de :

  • Améliorer et augmenter l’offre d’accueil
  • Créer un pôle permettant de mutualiser les locaux et le personnel

Ainsi, ce projet est très important pour pouvoir accueillir autant de personnes possibles et d’apporter de l’aide aux plus malheureux.

  1.  Le marché de travaux

3.1- La forme du marché

C’est un marché privé en corps d’états séparés. Le montant pour les travaux est d’environ 7 000 000 € HT. La durée globale de la construction est prévue pour 19 mois.

Plusieurs intervenants prennent en charge ce marché, dont :

Maîtrise d’ouvrage : Le Groupe OC Santé (194, avenue Nina Simone, CS 19537, 34960 MONTPELLIER Cx 2)

Maîtrise d’œuvre d’exécution : OTCE (65, imp Nicéphore Niepc, 34070 Montpellier)

Architecte : BPR (580 Chemin du Nouau, 34730 Prades Le Lez)

Bureau de Contrôle : SOCOTEC (3 Rue Jean Rodier ZA Montaudron – BP 34012, 31028 Toulouse CEDEX 4)

Coordinateur SSI : AUDISSEM (95 Rue Pierre Flourens, Bâtiment G, Montpellier)

Coordinateur SPS : SOCOTEC (3 Rue Jean Rodier ZA Montaudron – BP 34012, 31028 Toulouse CEDEX 4)

OPC : OTCE Organisation (95 Rue des Amidonniers, 31000 Toulouse)

Voici la liste des entreprises qui prendront en charge le projet en compagnie des intervenants principaux, après dépôt et analyse des dossiers suite à appel d’offre :

Tableau 1- Liste des entreprises en charge du projet

LOT / DésignationENTREPRISE
1aVRDCOLASParc de la Lauze10 Rue St-Exupéry34430 SAINT-JEAN-DE-VEDAS
1bEspaces verts
2Gros-œuvreDEMATHIEU & BARDParc club du millénaire1025 Rue H.Becquerel34000 MONTPELLIER
3EtanchéitéSOPREMAZone Acoparc70, rue de la Farigoulette34130 SAINT AUNES
4Cloisons Doublage Faux-plafondsCUARTERO250 rue de jasse34130 MAUGUIO
5Menuiseries extérieures OccultationsPIC PROVENCEBât.23ZA du puech radier34970 LATTES
6Menuiseries intérieuresJPB MENUISERIEZAE Le Patus17, ch Départemental34730 ST VINCENT BARBEYRARGUES
7Revêtements sols souplesSOL PROLes Monteils30120 AULAS
8PeintureGOT PEINTURE DECORATION50, all du Val des Oliviers34980 COMBAILLAUX
9SerrurerieCMA10 chemin du RéginaZone artisanale34110 Vic-la-Gardiole
10aCourants forts et faiblesINEOZA Font de la Banquière BP 2003234872 LATTES Cedex
10bGTCAXIMAZAE Font de la Banquière
Immeuble Le Meteor
34874 LATTES
10cDésenfumage
11aGénie climatique VMC
11bGénie climatique Plomberie
12Fluides médicauxAIR LIQUIDE SANTE26, impasse de la Carrée34980 S GELY DU FESC
13AscenseursKONE

Pour pouvoir finaliser les différents marchés (hors R+3) proposés par les entreprises diverses, il nous a fallu synthétiser les lots à pourvoir et ceux qui font l’objet d’un additif. Nous avons alors redécoupé les lots après retour des entreprises.

·     LOT 10 / CFO-VDILOT 10A / CFO-VDI-AM (récupère en + l’appel malade)
L LOT 16 / CFA (appel malade, vidéosurveillance, TV, interphonie, contrôle d’accès)LOT 10B / CFA (vidéosurveillance, interphonie-contrôle d’accès)
·     LOT 14 / SSI-DESENFUMAGELOT 10C / DESENFUMAGE **** dans la proposition d’AXIMA
LOT 15 / GTCLOT 15 / GTC
LO LOT 16 / SSI

Voici donc les additifs aux pièces écrites :

  • LOT 10A / CFO-VDI-AM-TV sont ajoutés la TV et les observations du BCT concernant les câbles CR1 pour les ascenseurs.

L’offre concernant l’additif TV est proposé par INEO, la TV n’étant pas traité par GB CONCEPT. Les observations du BCT sont également prises en compte pour les câbles d’alimentations de l’ascenseur.

Il s’agit du devis : « Additif TV et Additif alimentations ascenseurs » dont le montant est de 17 800,00€ HT ce qui représente 21 360,00€ TTC.

La maîtrise d’œuvre propose de retenir l’offre de l’entreprise INEO (additif TV + additif Alimentations ascenseurs en CR1) pour un montant de 17 800,00€ HT ce qui représente 21 360,00€ TTC.

  • LOT 10B – Courant faible / CONTROLE D’ACCES + VIDEO-PROTECTION :

L’offre concernant le lot 10B – CFA est proposée par GB CONCEPT ; il s’agit des devis :

N°6857 pour le contrôle d’accès dont le montant est de 52 678,46 € HT — 63 214,15 € TTC

N°6884 pour la vidéo-protection avec analyse d’image dont le montant est de 61 989,38 € HT — 74 387,26 € TTC

N°6826 pour l’appel malade « ASCOM » dont le montant est de 86 073,08 € HT — 103 287,70 € TTC

La Maîtrise d’œuvre propose de retenir l’entreprise GB CONCEPT pour le lot 10B – CFA comprenant les devis 6857 & 6884 pour un montant de 52 678,46 € HT ce qui représente 63 214,15 € TTC et de 61989,38 € HT ce qui représente 74 387,26 € TTC.

Nota : La prestation pour l’appel malade proposé par GB CONCEPT n’est pas retenue ; l’entreprise INEO a proposé une offre technico-économique meilleure pour un montant de 55 751,49 € HT ce qui représente 66 901,78€ TTC.

  • 14 – SSI (uniquement ; le désenfumage des circulations et du parking ont fait l’objet d’une analyse à part)

L’offre concernant le lot 14 – SSI est proposé par :

MTSI sud : il s’agit du devis dont le montant est de 69 436,73 € HT — 83 324,08 € TTC

HDPI : il s’agit du devis (version 3) dont le montant est de 102 998.94 € HT — 123 598,72€ TTC

Les offres sont techniquement équivalentes, mais MTSI propose une offre technico-économique meilleure ; la Maîtrise d’œuvre propose de retenir l’offre de MTSI pour un montant de 69436,73€ HT ce qui représente 83 324,08 € TTC.

En conclusion, la maîtrise d’œuvre propose :

  • De notifier au lot 10A, l’additif TV et les alimentations des ascenseurs à l’entreprise INEO pour un montant HT de 17 800€.
  • De notifier le lot 10B- CFA à l’entreprise GB Concept pour un montant HT de 114 667.84€.
  • De notifier le lot 14 SSI à l’entreprise MTSI pour un montant de 69436,73€ HT.

Le montant total du projet est de 6 913 500 € HT.

3.2- Description de l’ouvrage

Le projet sera implanté dans la ville de Montpellier.

Figure 2- La ville de Montpellier

Figure 3- Plan de situation du projet

L’emplacement est privilégié du fait qu’il se trouve dans la ZAC Port MARIANNE – Hippocrate, Avenue Nina Simone, Montpellier (34). Sinon, aux environs, il y a également :

  • L’autoroute A9, à 5 Km – Sortie n°29 « Montpellier Est »
  • La gare Montpellier St Roch à 14 minutes en tram
  • L’aéroport à 8 km
  • Le port de Sète à 40 km
  • Marseille à 168 km
  • Toulouse à 250 km
  • Lyon à 300 km

Le projet représente un bâtiment avec une structure en béton armé en R+3. Les matériaux à forte inertie thermique ont été privilégiés. Et ce, dans le but de faire des économies d’énergie en limitant la puissance nécessaire à mettre en œuvre.

Figure 4 – Plan de masse F et G

Figure 5 – Plan de masse et mitoyen

Figure 6 – Plan de repérage Lots F, F1 et G

Figure 7 – Plan des aménagements extérieurs – Voie près de la Clinique du Millénaire

Figure 8 – Plan des aménagements extérieurs – Limites ARION

Figure 9 – Plan des aménagements extérieurs

Figure 10 – Plan de situations des lots F, F1 et G

Figure 11 – Plan Lot G

AV. NINA SIMONE

Servitude d’accès commune aux 2 lots F et G

Voie d’accès pompiers aux urgences de la clinique du Millénaire

ZONE DE CHANTIER

PARKING DE LA CLINIQUE DU MILLENAIRE

Figure 12 – Plan Avenue Nina Simone Lot G

Si telle est la présentation du projet de construction d’un centre de soin de suite à Montpellier, qu’en est-il des points techniques liés à ce projet ? Des contraintes à étudier pour la bonne réalisation de la construction. (Partie 1).

PARTIE 1 : ETUDES DES POINTS TECHNIQUES

Les points techniques liés à ce projet sont au nombre de deux, à savoir le choix du mode constructif à utiliser pour la façade Sud (Section 1) et le calcul de dimensionnement de la cuve de récupération des eaux de pluie au niveau du parking (Section 2).

Section 1- Choix des modes constructifs de la façade Sud 

  1.  Définitions des modes constructifs

Définir le mode constructif à prendre en compte dans la construction d’un bâtiment représente l’une des tâches les plus importantes dans la phase préparatoire et la période d’études du projet. En effet, c’est la notion qui impacte le plus le déroulement du planning. C’est une étude qui devrait être effectuée en amont. Du choix du mode constructif dépendent plusieurs paramètres, comme :

  • Le montage de planning
  • Le type de matériel utilisé
  • La quantité d’heures travaillées

C’est une étude que nous avons fait en phase conception. Mes collègues du service structure se sont concentrés sur l’aspect technique, quantité d’acier ou de béton nécessaire dans l’exécution des travaux. Pour ma part, nous nous sommes concentré sur l’aspect méthodologique, la faisabilité des divers modes constructifs possibles, leurs avantages et inconvénients. Mais aussi, l’impact sur les autres corps d’état, le respect du cahier des charges de la ZAC, les jonctions de planchers, poteaux, poutres et les finitions des cônes de banches. Sans oublier la contrainte particulière apportée par la réalisation d’ouvrages en béton blanc.

Plusieurs modes constructifs en béton armé peuvent être pris en considération, dont :

  • Les élévations préfabriquées, parements de façades agrafés sur des voiles en béton gris.
  • Les prémurs, utilisés en fond de coffrage pour être liaisonnés aux attentes de plancher sur chantier avant coulage.
  • Les structures coulées en place

Il s’agit de trois modes généralement utilisés en matière de construction de bâtiments en béton, mais en quoi ces différents modes constructifs sont-ils spécifiques ?

  1.  La préfabrication

Il faut noter qu’il existe trois méthodes de construction, à savoir :

  • La méthode traditionnelle
  • La méthode optimisée
  • La méthode rapide

D’abord, la méthode traditionnelle permet de mettre en place un devis sur un délai assez long. De ce fait, l’entrepreneur a le temps de travailler tranquillement en chantier, parfois pendant des mois voire des années dans la réalisation des travaux de construction. Si l’on prend par exemple la construction d’un pont d’étagement, les travaux peuvent durer environ 5 à 6 mois.

Quant à la méthode optimisée, elle ne permet pas à l’entrepreneur de prendre son temps dans l’exécution des travaux de chantier. Cette méthode oblige la prévention d’une période de préparation en amont pour pouvoir accélérer ou optimiser la durée de la construction du site. Ce qui est le cas, par exemple, de la construction du pont d’étagement à Sainte-Julie, Montréal, dont la durée du chantier a été de 14 semaines (Aldéa, Charest et Ruscitti, 20132).

Enfin, nous avons la méthode rapide qui offre très peu de temps pour l’exécution des travaux de construction. De ce fait, dans ce dernier cas, la majorité des éléments structuraux sont alors préfabriqués en usine, livrés et assemblés sur le chantier. 

Lorsque l’on utilise des éléments préfabriqués, il faut prendre en compte les différentes charges à chaque étape de l’utilisation des élévations préfabriquées : le transport, la livraison, la mise en place et l’assemblage.

Il est constaté que la préfabrication est une technique déjà utilisée dans plusieurs secteurs, surtout en matière de construction de bâtiments. Des entrepreneurs optent souvent pour ce mode constructif dans le cas d’une construction de ponts temporaires de type Bailey dont les éléments sont prêts à être assemblés en cas de besoin (Davis et Lambert, 20023). Ainsi, l’on peut constater que le recours à la préfabrication devient de plus en plus une pratique courante intégrée dans le domaine de la construction, surtout dans le cas des ponts courants. Cela n’empêche cependant pas l’utilisation de cette méthode pour la construction de bâtiments à plusieurs niveaux.

Outre cela, plusieurs avantages peuvent être considérés dans l’utilisation de la préfabrication.

D’une part, selon les études menées par le HNTB-Corporation (20124), si l’on utilise des éléments préfabriqués pour la construction d’un pont, la durée de travail peut être estimée à 17 jours, au lieu de 6 mois. Ainsi, un gain de temps est le premier avantage à l’utilisation de la méthode de préfabrication. Par ailleurs, toujours en optant pour l’utilisation de la préfabrication, la démolition d’un pont existant ainsi que la construction d’un nouveau à la place peuvent se faire en seulement 30 jours (Culmo, 20095).

D’autre part, l’utilisation de la préfabrication propose une réduction conséquente des impacts de la construction sur l’environnement. Effectivement, si la production de béton dédié aux travaux se fait exclusivement en usine, l’espace nécessaire sur le chantier se voit alors réduit. Cette solution est donc intéressante pour la construction de bâtiments ou la réhabilitation d’immeuble en milieu urbain. En effet, l’espace réservé au chantier y est très souvent limité à cause de la proximité des structures déjà existantes ainsi que de la circulation routière.

De plus, la qualité du béton est mieux contrôlée en matière de préfabrication. Ce contrôle est très important, surtout dans le cadre de l’utilisation de structures coulées en place pour certaines pièces nécessaires au chantier.

Toutefois, même si les avantages liés à la préfabrication sont nombreux, il va sans dire que le recours à ce mode constructif nécessite une bonne planification. En effet, il faut prévoir le transport des matériels préfabriqués depuis l’usine vers le chantier. Sans compter les diverses contraintes comme les soucis liés à la manipulation de ces éléments ainsi que la possibilité des difficultés d’accès vers le chantier. Il serait alors intéressant de mettre en place une usine de préfabrication temporaire à proximité du chantier, comme c’était le cas par exemple, de la réfection du tablier du pont Jacques-Cartier (Mailhot et Zaki, 20026).

Dans le procédé de la préfabrication, des éléments sont à prendre en compte, surtout en matière de construction de bâtiments, à savoir la poutre, la dalle et les joints de connexion préfabriqués.

Parmi les éléments utilisés dans la construction, nous avons les poutres en béton de type NEBT (New England Bulb Tee). Néanmoins, de nouveaux concepts de préfabrication7 de poutres voient le jour, notamment les poutres en BFHP (Béton Fibré à Hautes Performances) et en BFUP (Béton Fibré à Ultra-hautes Performances). 

L’optimisation des poutres est possible en prenant en compte les différentes contraintes comme la fissuration sous charges vives. Ainsi, il est possible d’obtenir une réduction de la quantité de béton utilisé. En outre, le poids de la structure se verra diminué. Cette diminution du poids est très intéressante dans la conception de fondations. En effet, la mise en place des fondations dépend fortement du poids de la structure ainsi que de certains facteurs sismiques. Si les conditions en chantier doivent limiter la hauteur des poutres à utiliser, la meilleure solution peut être les poutres en BFUP. Dans la pratique, la hauteur de ce type de poutre peut être réduite de manière significative. 

En outre, des études ont pu démontrer les avantages de l’utilisation de dalles préfabriquées en BRF (Béton Renforcé de Fibres). C’est le cas par exemple des études menées par Lachance8 (2015). Ses concepts de dalles préfabriquées en BRF ont montré une belle performance mécanique, surtout dans le contrôle et la gestion des fissurations. Le plus grand avantage des dalles préfabriquées en BRF, comparées aux dalles en BHP (Béton à Hautes Performances), réside dans la réduction de la quantité d’armature utilisée. Ce qui implique donc que le poids de la structure est réduit considérablement. Ainsi, suite à ces études menées par Lachance, quelques conclusions dans l’utilisation de dalles préfabriquées en BRF peuvent être tirées :

  • Réduction du poids d’armature de 40% pour la dalle en BFHP de 50 MPa
  • Réduction de 55% du poids d’armature pour la dalle hybride (170 mm de hauteur avec du BFHP de 50 MPa avec 1 % de fibres et 30 mm avec du BFUP de 120 MPa avec 4 % de fibres)
  • Réduction de 64% pour la dalle en BFUP de 120 MPa avec 4% de fibres

Par ailleurs, une diminution de 36% du volume de béton nécessaire dans l’utilisation de dalles préfabriquées en BFUP peut également être relevée. Selon Di Prisco, Plizzari et Vandewalle9 (2014), en comparant une poutre et une dalle préfabriquées en BFHP avec des éléments en BHP, il y a une réduction de 16 à 18% de la quantité d’armature nécessaire. Ainsi, un énorme gain de temps se constate lors de la fabrication des dalles en béton.

Toutefois, même si l’utilisation des dalles préfabriquées en BFUP montre des performances mécaniques incomparables, c’est un système assez coûteux. Ainsi, certains chercheurs recommandent une utilisation optimisée, en combinant le BFUP avec d’autres types de béton. Par exemple, Lachance10 (2015) a opté pour une combinaison avec du BFHP, tandis que Sritharan et al.11 (2012) l’ont combiné à du BHP. Dans une optique d’optimisation d’éléments de conception hybride, une fabrication en usine permet de couler facilement ensemble deux matériaux différents en une seule couche.

Par ailleurs, un autre avantage attribué à l’utilisation d’éléments préfabriqués reste le gain de temps dans l’exécution des travaux. Ainsi, la construction avec les éléments préfabriqués est alors deux fois plus rapide que la fabrication de ces mêmes éléments sur le chantier12. De plus, il y a un énorme bénéfice pour les usagers de la route alentours qui ne seront pas impactés par la fabrication de béton directement sur le chantier.

En outre, en plus du fait que l’utilisation d’éléments préfabriqués réduise considérablement le délai d’exécution des travaux, il est important de prendre en compte certaines conditions pour une efficacité optimale de ce mode constructif, à savoir :

  • La considération des exigences mécaniques
  • La prise en compte des exigences de durabilité des codes durant la construction
  • La manutention en usine
  • Le transport vers le chantier par camion
  • L’utilisation de grues pour la mise en place

Par ailleurs, il faut également prévoir la conception des dalles préfabriquées directement avec les joints de connexion. De cette manière, l’armature de la dalle se prolonge dans le joint de connexion.

En effet, dans le cadre de l’utilisation d’éléments préfabriqués, il faut prévoir la mise en place de joints de connexion. Une fois la structure connectée, elle doit présenter les mêmes caractéristiques qu’une construction coulée en place, notamment en matière de résistance, de ductilité, de constructibilité et de durabilité.

L’utilisation de joints de connexion ne doit en aucun cas devenir le point faible de la structure. De ce fait, il faut être prévenant pour pouvoir assurer une bonne qualité de construction.

Les joints de connexion sont utilisés dans plusieurs domaines de construction. En effet, selon Maya et Albajar (2012)13, les connexions peuvent également être mises en place pour des poutre-colonnes en BFUP lors de la construction de bâtiment. 

Les éléments préfabriqués utilisés dans la construction montrent un même niveau de résistance qu’un système coulé en place et propose également une disposition d’ancrage plus simple. Ensuite, un même test a été effectué par Maya et al. (2013)14 sur des poutres démontrant des résultats similaires.

Ainsi, pour résumer, ci-après un tableau montrant les avantages et inconvénients de l’utilisation d’éléments préfabriqués dans la construction d’un bâtiment.

Tableau 2- Les avantages et inconvénients présentés par l’utilisation d’éléments préfabriqués dans la construction d’un bâtiment

AvantagesInconvénients
Calepinage des panneaux en usine qui permet d’avoir des panneaux de trame identique.La finition est soignée. Le produit livré sur le chantier est un produit fini.La qualité du béton est contrôlée.Pas de cônes de banche à reboucher, ou de traitement à apporter.Réduction considérable du temps de travailLe béton à utiliser n’est pas directement fabriqué sur le chantier, ce qui présente un avantage certain pour les usagers de la route aux alentours du chantier et permet également de réduire l’espace de travail sur le chantier, notamment si ce dernier se trouve en zone urbaine.Réduction du poids des armatures et des structures.Les panneaux agrafés sur les façades viennent ajouter des charges en console sur la façade. Une charge supplémentaire qui nécessitera un surdimensionnement des fondations et des éléments porteurs. Ce qui créé des modifications pour les autres corps d’état, passages de réseaux, hauteurs sous poutres, etc…La mise en œuvre, ces panneaux étant finis, leur manutention est délicate.La reprise des angles sur le chantier n’est pas de la même teinte que le panneau.L’ensemble des panneaux doit être approvisionné et posé en même temps pour ne pas avoir des nuances de blanc différentes.L’eau circulant derrière les panneaux, des coulures de rouille peuvent apparaitre aux jonctions de panneaux dues aux aciers de supportages. 
  1.  Les prémurs

Le prémur peut être défini comme étant un élément fabriqué sur mesure qui se compose de deux parois parallèles construites en béton armé et espacées entre elles grâce à des armatures métalliques raides. Ce produit industriel permet la mise en place d’une voile en béton armé. 

Pour ce faire, il faut penser au remplissage de son noyau par du béton coulé en place15. Il est ensuite possible de choisir l’épaisseur du prémur et la position relative des parois. Le but étant d’adapter le produit au chantier.

Le prémur permet d’optimiser le planning gros œuvre et une bonne qualité globale des travaux de construction. Plusieurs types de prémurs peuvent être pris en considération. Le schéma ci-après décrit la famille des prémurs16.

Figure 13- Les différents types de prémurs

Chaque type de prémurs se construit dans un délai différent qu’il faut prendre en considération durant la phase d’études.

Figure 14- Délai de construction d’un prémur selon son type17

Dans le cadre de l’utilisation des prémurs dans la construction d’un bâtiment, il faut prendre en compte plusieurs contraintes extérieures, à savoir :

  • La classe d’exposition : de cette contrainte dépendent l’enrobage et la formulation du béton lors de réalisation du prémur.
  • Eau et étanchéité : pour une meilleure étanchéité, il faut absolument respecter quelques conditions, comme l’épaisseur du prémur qui doit être supérieure à 25 cm, la mise en place de connexions entre prémur et surtout avec la fondation, et un traitement adéquat du joint de connexion.
  • Vent : par défaut, les prémurs résistent à des vents de 85km/h. Si toute construction nécessite une résistance à des vents présentant une vitesse supérieure à 85km/h, il faut informer le fabricant pour qu’il puisse modeler le prémur suivant la demande de l’utilisateur.
  • Sismique : pour pouvoir tenir compte de la possibilité de mettre en place un prémur dans une zone sismique, il faut que le fournisseur prenne en compte les études menées par le bureau d’exécution afin de déterminer la manière de réaliser le prémur adéquat.
  • Stabilité au feu : par défaut, le prémur est classé REI 60. Dans le cas où d’autres exigences sont nécessaires au chantier, il faut le signaler au fabricant pour qu’il puisse augmenter l’épaisseur de paroi.
  • Structures complexes : elles doivent être signalées au fournisseur.
  • Poussées des terres en phase provisoire : les prémurs ne peuvent pas supporter les poussées des terres en phase provisoire18.
  • Nature des finitions : il faut prendre en considération ici de l’état de surface et des tolérances dimensionnelles19.

Il faut rappeler les valeurs courantes utilisées, à savoir :

-Epaisseur premur : +/- 5 mm

-Longueur et largeur : +/-10 mm

-Diagonales d’une paroi : +/-15 mm

-Rectitude des aretes : +/- 5 mm

-Positionnement des reservations : +/- 10 mm

  • Electricité : il faut que l’électricien fournisse les plans de positionnement des inserts électriques au fabricant de prémur durant la phase d’études. Les inserts électriques doivent figurés sur les plans des éléments en béton (mur, dalles, etc.)

Toutefois, il est important de prendre en considération les différentes contraintes liées à l’utilisation des prémurs, à savoir : le transport, le stockage sur le chantier ainsi que les méthodes à utiliser pour le levage des prémurs. Il faut également considérer la possibilité d’accès au chantier lors du transport des prémurs.

Le prémur figure parmi les éléments préfabriqués les plus utilisés. Il intègre à la fois plusieurs paramètres : 

  • Le coffrage des armatures structurelles
  • Les mannequins des réservations
  • Les incorporations électriques

Avec l’utilisation des prémurs, la performance des produits préfabriqués ainsi que l’aspect traditionnel sont au rendez-vous. De plus, il préserve un important clavetage sur le chantier20.

Bref, ci-dessous un tableau récapitulatif des avantages et inconvénients de l’utilisation de prémurs lors de la construction d’un bâtiment.

Tableau 3- Avantages et inconvénients de l’utilisation des prémurs dans la construction d’un bâtiment

AvantagesInconvénients
La peau extérieure coulée en usine permet d’obtenir une finition conforme au cahier des charges de l’architecte de la ZAC.Cet élément serait porteur est permettrait d’aligner les charges sur les fondations et les voiles du sous-sol.La peau intérieure grise serait coulée sur chantier afin de liaisonner les poteaux sur les attentes en sol.Plusieurs contraintes sont à prendre en compte dans l’utilisation des prémurs : les méthodes de levage des prémurs, leur transport, leur stockage sur le chantier.Il est important d’étudier la possibilité d’accès au chantier avant de commander des prémurs lors de la construction d’un bâtiment.

Par ailleurs, après avoir contacté 4 préfabricateurs, aucun n’est en capacité de fabriquer un moule dans les dimensions souhaitées.

  1.  Structure coulée en place

Le béton coulé en place est un procédé utilisé par la plupart des entrepreneurs. Après quelques années d’améliorations de ce procédé, notamment dans les techniques de fabrication de béton ainsi que sa mise en place sur le chantier, la qualité et la finition du béton coulé en place se sont trouvées améliorées. Cette amélioration touche plusieurs structures comme le béton pompé, le coffrage tunnel, les banches ou encore, le coffrage glissant.

L’utilisation du béton coulé en place représente l’option la plus prisée dans plusieurs chantiers de construction21 comme :

  • Pour les ouvrages présentant un volume important (fondations, massifs, poutre de forte section), 
  • Pour les ouvrages dont l’exécution est à moindre coût (poteaux, dalles pleines, murs banchés),
  • Pour les ouvrages avec des éléments répétitifs peu nombreux,
  • Pour lier les structures préfabriquées afin d’avoir un résultat solide.

Ci-après le tableau montrant les avantages et inconvénients de ce mode constructif.

Tableau 4- Avantages et inconvénients du béton coulé en place

AvantagesInconvénients
La rapidité d’exécutionUn mode opératoire que les entreprises de construction maîtrisent.Intégrer les valises de rupteurs thermiques dans les banches.Obtenir la finition de qualité équivalente à un préfabriqué est difficile à atteindre.Traiter les jonctions de planchers, les ségrégations.Traiter les rebouchages de cônes de banches dans la même couleur que le panneau.

Section 2- Dimensionnement de la cuve de récupération d’eau du parking

  1.  Contexte

A l’heure actuelle, l’utilisation de l’eau pour un usage domestique devient de plus en plus importante mais également difficile. En effet, les nappes phréatiques se dégradent et s’assèchent, et le prix de l’eau potable subit une augmentation régulière. L’installation d’un système de récupération des eaux pluviales peut donc s’avérer dans certains cas une solution économiquement intéressante. 

En France, la pluie produit environ 500 milliards de mètres cubes d’eau gratuite. Nous pouvons constater que sur une année, il pleut à peu près la même quantité d’eau partout en France, soit environ 800mm/m² par an. Un système de récupération des eaux de pluie peut permettre de stocker jusqu’à environ 90% de l’eau ruisselant d’une toiture et ainsi couvrir 30 à 50% des besoins d’un particulier. 

Ci-après une image indiquant l’utilisation moyenne d’eau au sein d’un ménage français.

Figure 15- Répartition de la consommation moyenne d’eau en France pour un ménage

L’Etat a donc pris conscience que la raréfaction de la ressource en eau potable est une réalité et a donc incité la mise en œuvre de système de récupération et de traitement des eaux de pluie pour une utilisation domestique. Des crédits d’impôts ainsi que des règles précises ont été mises en œuvre.

Durant une trentaine d’années, en France, la distribution d’eau consommée a connu une baisse à raison de 130 litres par habitant par jour au lieu de 160 litres22. Les principales raisons de cette baisse de consommation d’eau résident dans l’arrêt de rejet d’eau potable par les industriels, dans l’évolution des technologies et l’apparition de nouveaux appareils sanitaires et ménagers, et enfin, dans la récupération des eaux de pluie.

Plusieurs facteurs peuvent être à l’origine de l’utilisation des eaux de pluie, à savoir la promulgation d’une nouvelle règlementation en la matière, les nouvelles constructions dans le milieu urbain, l’incitation de la part des collectivités territoriales et enfin, l’émergence d’un secteur réservé à cette pratique de plus en plus courante. Ces facteurs favorisent le développement de ressources qui peuvent remplacer celles de la distribution d’eau potable dans le cadre de la protection environnementale.

Il faut tout de même noter que la récupération d’eau de pluie touche de plus en plus le secteur du bâtiment en incitant l’utilisation de cette pratique en tant que méthode de gestion d’eau23.

  1.  La réglementation

Récupérer l’eau de pluie pour un usage domestique est encadré sur le plan réglementaire et sanitaire. Toutefois, une différence est à noter entre les eaux de pluie et les eaux pluviales. La gestion des eaux pluviales est réglementée par le code civil : « tout propriétaire a le droit d’user et de disposer des eaux pluviales qui tombent sur son fond »24.

Les eaux pluviales comprennent les eaux de pluie, mais aussi les eaux provenant de la fonte des neiges, de la grêle, de la glace se formant naturellement sur une propriété et les eaux d’infiltrations. En France, la récupération des seules eaux de pluie en aval des toitures non accessibles des bâtiments est encadrée par une réglementation précise. 

L’eau de pluie ainsi collectée sur une toiture autre qu’en amiante ciment ou en plomb peut être stockée et utilisée d’une façon régulière pour un usage domestique extérieur. L’usage domestique intérieur est freiné par l’absence d’une réglementation imposant un objectif de qualité et des consignes techniques claires.

Il faut noter également que l’utilisation des eaux de pluie dans certains cas préconise un minimum de qualité de l’eau utilisée. Il s’agit là d’une question cruciale car certains usages ne permettent donc pas l’utilisation des eaux de pluie récupérées.

Ces eaux collectées peuvent alors être utilisées pour arroser le jardin ou pour laver les voitures. Mais il est important, pour assurer la qualité d’eau de pluie utilisée, de mettre en place un traitement à l’aide de filtres mécaniques par exemple. Par ailleurs, le système de stockage doit être étudié en fonction des utilisations prévues et ce, afin d’éviter l’infection de ces eaux récupérées par des bactéries.

Le conseil supérieur d’hygiène public de France a précisé dans un avis publié en 2006, que l’eau de pluie collectée en aval de toiture peut être utilisée pour des usages non alimentaires et non lié à l’hygiène corporelle, dès lors que ces usages n’impliquent pas la création d’un double réseau à l’intérieur des bâtiments. 

L’arrêté d’aout 2008 relatif à la récupération des eaux de pluie et à leur usage à l’intérieur et à l’extérieur des bâtiments autorise expérimentalement son utilisation pour le lavage du linge sous réserve de mise en œuvre d’un dispositif de traitement des eaux. Cette eau est également autorisée pour les chasses d’eau des WC et le lavage des sols (sauf dans le cas d’un établissement de santé, sociaux ou scolaires). 

En outre, l’arrivée de l’eau potable dans le bâtiment ou dans la maison se doit d’être distincte du système d’acheminement des eaux pluviales. Pour éviter que ces dernières ne retournent dans le conduit d’arrivée d’eau potable, l’installation d’un clapet anti-retour peut être envisagée. 

Malgré tout, les eaux de pluie récupérées pour une utilisation ultérieure ne doivent présenter aucun danger pour les installations et équipements existants au sein du bâtiment. D’où l’importance d’utiliser un bon système de traitement de ces eaux avant toute utilisation.

Les textes réglementaires relatifs à l’utilisation des eaux de pluie à l’intérieur des bâtiments :

  • Arrêté du 21 aout 2008 relatif à la récupération des eaux de pluie et à leur usage à l’intérieur et l’extérieur des bâtiments
  • Arrêté du 3 octobre 2008 concernant le crédit d’impôt relatif aux dépenses d’équipements de l’habitation principale
  • Arrêté du 17 décembre 2008 relatif au contrôle des installations privatives de distribution d’eau potable

Par ailleurs, il faut noter que les eaux pluviales possèdent un statut juridique spécifique. D’ailleurs, toute personne peut utiliser comme bon lui semble les eaux pluviales qui tombent sur leur territoire, selon le code civil en son article 641. Mais il est important que cette utilisation ne nuise pas à autrui. Toute personne peut donc les récupérer, les utiliser à des fins personnelles ou professionnelles ou encore, les laisser s’écouler sur son terrain. 

Par ailleurs, les collectivités territoriales ont pour rôle d’assurer un bon assainissement des eaux de pluie dans un but de protection de la santé et de la salubrité publiques25 ainsi que de protection environnementale contre les inondations.

Les collectivités territoriales ont mis en œuvre des stratégies d’assainissement grâce à des documents règlementaires. 

Dans le cadre de l’assainissement, elles ont mis en place un schéma directeur d’assainissement ainsi qu’un règlement d’assainissement. Le premier représente un document établi par un EPCI (établissement public de coopération intercommunale) ou par un groupement de collectivités territoriales ayant pour objet de définir les orientations et stratégies locales en matière d’assainissement en prenant en compte les conditions de zonage d’assainissement. De ce fait, le schéma directeur d’assainissement sert à inciter la population à utiliser des techniques définies en matière de récupération et d’utilisation des eaux de pluie dans le cadre des systèmes d’assainissement mis en place par les collectivités territoriales.

En ce qui concerne le règlement d’assainissement, il prend son fondement dans les articles L 1 du code de la santé publique et L 131-2 du code des communes. Il permet d’établir les conditions de collecte des eaux au sein d’un réseau public d’assainissement d’une collectivité territoriale. Il est à noter que ce document se doit également d’être conforme aux modalités d’urbanisme. Grâce à ce document, la collectivité peut donc établir les modalités de rejet des eaux pluviales au sein des ménages et des bâtiments. 

En outre, au niveau de la maîtrise de l’urbanisme26, les collectivités publiques ont également mis en place des stratégies par le biais de documents tels que : 

  • Les schémas de cohérence territoriale (SCoT) : ces documents sont élaborés par les EPCI et permettent d’établir les modalités fondamentales liées aux aménagements et à la préservation des paysages naturels et urbains. Ils concernent également les orientations en matière d’activités agricoles et économiques. 

Les SCoT doivent être conformes aux lois, aux projets d’intérêt général, aux diverses directives de protection des aménagements, aux chartes relatives aux parcs régionaux, aux textes de protection des montagnes et aux schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE)27.

Etant rédigé par l’EPCI, un SCoT ne peut être mis en place que pour les territoires gérés par l’EPCI en question. De plus, il faut noter que ce document ne permet pas de délimiter les zonages des éléments du territoire, surtout sur le plan géographique.

  • Les PLU ou plans locaux d’urbanisme : il s’agit de documents mis en œuvre par la loi SRU28. Le tableau ci-après montre les principaux points et les plans d’action trouvés dans ces plans.

Tableau 5- Le contenu du plan local d’urbanisme

Points essentiels et plans d’actionContenus
Le rapport de présentation-Diagnostic du territoire-Présentation des choix dans l’établissement du projet d’aménagement-Analyse des impacts du projet sur l’environnement-Les mesures prises pour limiter ces effets
Le document graphique du règlement-Cartes du territoire de la commune-Zonages du territoire : zones urbaines, zones agricoles, zones à urbaniser, zones naturelles
Le règlement-Dispositions règlementaires pour chaque zone-14 articles présents dans cette partie29
Le projet d’aménagement et de développement durable (PADD)-Présentation du projet de la collectivité locale dans le cadre du développement d’urbanisme, social, économique et environnemental sur une durée de 10 à 20 ans.-Le PADD possède une valeur illustrative et informative des projets de la collectivité locale en matière de développement.
Les annexes-Informations sur les réseaux d’eau potable et les systèmes d’assainissement-En articulation avec l’article 4 du règlement du PLU, les annexes peuvent avoir un caractère incitatif auprès des tiers.
  • Les cahiers des charges de cession de terrain établis au sein des ZAC30: auparavant, les règles d’urbanisme au sein des zones d’aménagement concerté sont mises en place par le plan d’aménagement de la zone (PAZ). Mais avec la promulgation de la loi SRU, le PAZ a été supprimé et ces règles d’urbanisme dans les ZAC ont été définies par les PLU.

Dans ces zones, un aménageur peut céder, vendre ou louer les terrains qui s’y trouvent à des personnes privées ou publiques. Chaque « cession » effectuée par l’aménageur doit suivre les dispositions édictées dans un cahier des charges ayant reçu l’autorisation et l’approbation des autorités compétentes. Ce cahier des charges approuvé fait office de certificat d’urbanisme. Il faut noter que dans ce cahier des charges, les modalités de la gestion des eaux pluviales peuvent être prévues.

  • La délivrance de permis de construire : pour pouvoir contrôler le développement en matière d’urbanisation, il revient à la commune de délivrer un permis de construire31 afin de limiter les conséquences probables sur le système d’assainissement des eaux de pluie. La commune peut également demander au demandeur de permis de construire de respecter les normes et les travaux nécessaires pour éviter des conséquences néfastes sur le système d’assainissement. De cette manière, la commune contribue à inciter les constructeurs et les habitants à participer à un assainissement plus écologique des eaux de pluie.
  1.  Le système 

D’une manière générale, le système de récupération des eaux de pluie est composé de trois éléments primordiaux, à savoir : une surface de captage, un système d’acheminement de l’eau et un réservoir de stockage. Néanmoins, suivant l’utilisation réservée au système de récupération, d’autres éléments peuvent y être ajoutés comme un système de distribution, un système de déviation des premières pluies ou encore un système d’évacuation de trop-plein32. Ci-après une illustration d’un système de récupération d’eau :

Figure 16- Dispositif de base pour la récupération des eaux de pluie selon le DTU, Warwick University (Source : Etude Arene 200933)

La surface de captage est constituée généralement par la surface entière de la toiture de l’habitation. Pour que la collecte soit à un niveau optimal, il faut que la surface de captage soit imperméable et lisse.

Quant au système d’acheminement d’eau, il s’agit des gouttières mises en place autour de l’habitat. Les gouttières doivent être choisies de manière intelligente afin de récupérer le maximum d’eaux de pluie à réutiliser. Néanmoins, l’installation des gouttières n’est parfois pas prise en charge dans un projet car ce sont des éléments considérés comme acquis et qui sont toujours à la charge du bénéficiaire du projet. Pour ce qu’il en est du choix des matériaux des gouttières, celles en PVC ou en tôles sont les plus prisées. Elles peuvent être accompagnées par des bavettes anti-éclaboussures afin d’optimiser la récupération des eaux pluviales.

En ce qui concerne le réservoir de stockage, les cuves peuvent être extérieures ou enterrées, en béton, fibres de verre, polyester, ou polypropylène. Il est cependant conseillé de construire la citerne en béton, car ce dernier permet de neutraliser l’acidité naturelle de l’eau de pluie. 

Une eau acide corrode les canalisations métalliques. La citerne doit autant que possible être divisée en deux compartiments, le plus petit (10 à 20 % du volume total) servant de décanteur avant déversement dans le grand compartiment. Le groupe hydrophore puise l’eau dans le fond du grand compartiment. La citerne devra être munie d’une ouverture suffisamment grande pour permettre d’y pénétrer (trou d’homme/chambre de visite). Un trop plein doit permettre d’évacuer l’eau excédentaire.

Autour du réservoir de stockage, le système pour collecter l’eau comprend l’ensemble des gouttières liées à la toiture et reliées à un système de filtration. Afin d’assurer une continuité dans la distribution de l’eau, le récupérateur est relié au réseau public et un système permet de switcher entre l’eau de ville ou l’eau de pluie stockée.

D’une manière générale, le réservoir ou la cuve de récupération se munit d’un système qui permet de redistribuer l’eau de pluie collectée. Pour assurer cette redistribution, il est important que le réservoir comporte des pompes, des surpresseurs pour mettre l’eau sous pression, des robinets, des panneaux et signalisation et un réseau de canalisation.

Dans le cas de l’utilisation de cette eau pour le lavage du linge ou les WC, il est indispensable d’adjoindre un dispositif de traitement de l’eau : filtration anti-sédiment pour enlever les boues et autres grosses particules. Cela permet d’éliminer les mauvaises odeurs qui peuvent survenir avec de l’eau de pluie récupérée ainsi qu’améliorer la clarté de l’eau. Il est également préférable d’effectuer au moins une fois par an, un test afin de déceler une contamination éventuelle par des bactéries.

Il faut noter que plus le réservoir possède une petite capacité, plus il peut se vider rapidement. Ce type de réservoir est donc l’idéal en cas de forte pluviométrie. Dans le cas contraire, lorsque la pluie tombe de manière régulière sur des périodes bien déterminées, un réservoir à grande capacité est recommandé afin de stocker plus d’eaux pour constituer des réserves aux ménages.

Ci-après une image illustrant le schéma d’une installation de récupération d’eaux de pluie au sein d’une habitation collective.

Figure 17- Schéma d’une installation typique en habitat collectif

Ainsi, si tels sont les points techniques qu’évoque ce projet de construction d’un centre de soin de suite, qu’en est-il des phases d’études du projet ? ce fera l’objet de la seconde partie (PARTIE 2) du mémoire.

PARTIE 2 : LES PHASES D’ETUDES DU PROJET

Pour mieux comprendre le déroulement du projet, il est primordial de voir les phases d’études du projet, impliquant également l’étude des rôles de chaque intervenant ainsi que la phase de mise en place du projet.

  1.  Les intervenants du projet et leur rôle sur le projet 

Architecte (BPR):

A déposé le PC.

Réalise les pièces graphiques du projet.

Bureau de contrôle (Socotec):

Participe aux études de conception. 

Vise les solutions techniques proposées par le BET et les pièces graphiques de l’architecte.

Maitrise d’œuvre (OTCE LR):

Maitre d’œuvre de conception.

Rédige et synthétise les pièces écrites et administratives du projet.

Réalise les études d’avant-projet ( 
Structurelles, thermiques, acoustiques, électriques)

Assure la synthèse des données de l’équipe de maitrise d’œuvre et l’interface avec le client.

BET Sécurité Secours Incendie (Audissem):

Rédige le cahier des charges fonctionnelles de l’établissement. (Carte d’identité incendie du batiment) 

Coordonnateur prévention sécurité :

Rédige le PGC, plan général de coordination. Pour la sécurité des travailleurs et établir les règles de travail. 

  1.  Notre rôle sur cette partie du projet

En phase de conception, plusieurs rôles nous ont été attribués, à savoir :

  • Répartition des travaux en allotissement
  • Rédaction des pièces écrites tous corps d’états
  • Rédaction du cahier des charges techniques particulières commun qui détaille entre autres, les conditions d’installation de chantier (cf. chapitre 
  • Avants métrés
  • Estimation de chaque ouvrage élémentaire en utilisant une base de prix personnelle et 3 projets de technicités et de complicité égales. 
  • Animation de la synthèse interne au BET, contrôle des interfaces et limites de prestations.
  • Gérer les interfaces avec les concessionnaires, le chantier voisin, les utilisateurs
  • Synthèse au sein de l’équipe de maitrise d’œuvre avec les autres intervenants, compilation des documents et suivi des corrections en interne.
  • Montage des pièces administratives et élaboration du dossier de consultation des entreprises.

Par ailleurs, durant la phase d’analyse des offres, nous nous sommes chargé de l’analyse technique et financière des lots architecturaux, de la rédaction des rapports d’analyse et proposition d’entreprise au client. Ensuite, nous avons participé aux analyses des corps d’états techniques, en particulier en gros œuvre, ayant travaillé en conception sur le choix du mode constructif des façades.

Afin de réaliser l’étude, nous avons eu divers éléments de base en notre possession, dont le dossier PC et la notice de sécurité ainsi que l’étude de faisabilité réalisée par l’architecte annonçant au client un montant global de travaux de 6.5 M€ HT. Il est à noter qu’il s’agit ici d’une estimation réalisée sur la base de projets similaires et sur la surface à bâtir.

Pour mener à bien un projet de construction de bâtiment, il est crucial de faire une synthèse des pièces du contrat de construction. Elles représentent la base du contrat qui régit les différents travaux effectués. Ce contrat lie le maître d’ouvrage ainsi que toutes les parties prenantes au contrat.

Sur cette base, l’équipe de maitrise d’œuvre a créé les pièces du marché qui deviendront contractuelles, telles que le montant des travaux (Estimatif travaux des ouvrages élémentaires), le délai des travaux (Etablit le rythme et l’enchainement des tâches des travaux), la nature des travaux (Note organisationnelle de chantier) et les limites de la prestation (travaux, gestion de compte au prorata, etc.) listées dans le CCTP 0, qui décrit les travaux communs à l’ensemble des entreprises.

Ces pièces peuvent être écrites ou graphiques (les plans de l’architecte). Parmi les pièces écrites, nous pouvons citer :

  • L’Acte d’engagement
  • L’Ordre de Service
  • Le CCAP ou Cahier des Charges Administratives Particulières : il définit l’organisation générale des travaux à effectuer afin d’assurer le bon déroulement de l’opération. On peut également y trouver la liste des différentes pièces contractuelles ainsi que leur rang d’importance. (Par exemple, l’Acte d’engagement prévaut sur l’Ordre de Service. Ce dernier tient une place plus importante que le CCAP).
  • Les annexes du CCAP
  • Le CCTP ou Cahier des Charges Techniques Particulières
  • Le RICT ou Rapport Initial de Contrôle Technique
  • Le PGCSPS ou Plan Général de Coordination de Sécurité et de Protection de la Santé
  • Le rapport sol
  • Les plans de l’architecte

Grâce à ces divers documents, une vision globale de ce que devrait être le chantier et le déroulement de l’opération voit le jour.

Enfin, durant la phase des travaux, nous nous occupons de plusieurs tâches :

  • Notification des ordres de services travaux
  • Direction de l’exécution des travaux
  • Visa des dossiers des entreprises pour les lots architecturaux
  • Synthèse et suivi des visas des lots techniques et bureau de contrôle.
  • Gestion technique et financière du projet.
  • Animation des réunions de chantier 
  • Intégrer les modifications d’aménagement et de construction émanant du maitre d’ouvrage.
  • Gérer les interventions des entreprises en limite de propriété et en coactivité avec le chantier mitoyen.
  1.  La notice de sécurité

En ce qui concerne la notice de sécurité34, afin de demander le permis de construire, elle a été établie par la SARL BPR et le BET OTCE, afin de satisfaire aux mesures prévues par le règlement de sécurité. Le bâtiment à construire, c’est-à-dire le centre de soin de suite à Montpellier est classé Type U – 4ème catégorie. Le bâtiment R+3 à construire est implanté en bordure de voie publique (Rue Nina Simone). La façade Est de l’établissement est en bordure de la voie d’accès au service Urgence de la Clinique du Millénaire. Des baies accessibles seront repérées conformément à l’article CO3 (dimensions minimales 1,30m x 0,90m avec ouverture vers l’intérieur par carré pompier) (façade sur rue et façade Est) pour accès dans chaque compartiment. Il faut noter qu’il n’y a pas de bâtiments tiers à moins de 8 mètres de l’emplacement.

D’autres ponts ont également été abordés dans la notice de sécurité dont le comportement au feu des structures du bâtiments, les aménagements intérieurs, les locaux à risques, le désenfumage, l’emplacement des sorties, les installations électriques, les issues de secours et le système de sécurité incendie ainsi que les parkings pour le stationnement des véhicules.

Outre les textes de lois de référence dans la construction d’un bâtiment, dans cette notice de sécurité, il y a la description de l’ouvrage et des travaux à effectuer qui se présentent comme suit :

Création d’un bâtiment R+3 avec sous-sol en bordure de la voie publique composé de deux corps de bâtiments (Sud et Nord) comprenant :

  1. Au rez-de-chaussée : 

Zone 1 – Circulation surface 21,50m² : 

  • Hall accueil de 84,06m², 
  • Accueil de 20,86m², 
  • Bureau Direction de 19,31m², 
  • Rangement de 2,57m², 
  • Rangement de 6,21m², 
  • Bureau médecin de 6,21m², 
  • Bureau médecin de 20,31m², 
  • Bureau assistante sociale de 10,97m², 
  • Bureau 2 de 20,44m², 
  • Archives de 9,95m², 
  • Bureau 3 de 13,36m², 
  • 3 locaux WC Hand, 
  • Local activité thérapeutique 1 de 21,37m², 
  • Salon de 43,94m², 

Zone 2 – Circulation surface 64,27m² : 

  • Locaux piscine – vestiaires – douches de 80,73m², 
  • Locaux pharmacie et bureau de 39,17m², 
  • Salle de gymnastique de 56,79m², 
  • Rangement de 7,58m², 
  • Salle de repos de 14,26m², 
  • Local WC, 
  • Locaux vestiaires F/H et 2 WC Hand de 21,61m², 
  • Office de 14,94m². 

Le niveau est accessible à partir de l’Avenue Nina Simone et à partir de la voie d’accès aux urgences de la clinique du Millénaire. Un parc de stationnement de 14 places est réalisé en façade Ouest. 

  1. Au R+1 : 

Zone 1 – Bâtiment Sud : 

  • Circulation de 70 ;20m², 
  • 11 chambres d’hébergement individuel, 
  • Une salle Kiné de 15,78m², 
  • Deux rangements totalisant 13,70m². 

Zone 1 – Partie centrale – Bâtiment Sud : 

  • Circulation de 30,08m², 
  • Salon de 29,01m², 
  • Bureau de 18,79m², 
  • Rangement de 16,28m², 
  • Laverie de 5,67m², 
  • Office de 16,04m², 
  • Deux chambres d’hébergement individuel. 

Zone 2 – Bâtiment Nord : 

  • Circulation de 59,35m², 
  • Bureau médecin de 19,95m², 
  • Local linge propre de 6,60m², 
  • Local linge sale de 6,646m², 
  • Rangement de 16,57m², 
  • 4 chambres d’hébergement à 2 lits, 
  • 6 chambres d’hébergement individuel. 
  1. Au R+2 : 

Dito R+1. 

  1. Au R+3 : 

Partie bâtiment Nord : 

  • Salle de conférences de 168,67m² et 162 sièges, 
  • Salon d’attente de 62,94m², 
  • Bureau de 16,32m², 
  • Circulation de 47,34m², 
  • Salle de réunions de 33,17m² pour le personnel avec local rangement de 3,95m², 
  • Deux locaux sanitaires. 

Partie bâtiment Sud : 

  • Terrasse extérieure accessible et couverte de 113,46m², 
  • Local technique de 20,17m², 
  • Terrasse technique non accessible, non couverte. 

Ce niveau est desservi par les deux escaliers de l’établissement de largeur 1,80m chacun. 

  1. Au sous-sol : 

Parc de stationnement de 46 places accessibles par une rampe depuis l’Avenue Nina Simone, 

Locaux techniques Piscine de 64,71m², 

Local groupe électrogène de 39,50m²,

Local technique de 27m². 

Le niveau est desservi par un escalier de largeur 1,20m et deux escaliers de largeur 1,80m. 

Il est à noter également que la vérification technique de la solidité des ouvrages (missions de types « LP » / « LE » / « PS »), la sécurité des personnes dans les constructions achevées (mission de type « SEI ») et l’accessibilité aux handicapés (missions de type « Hand » et « AT-Hand »). Cette mission a été confiée à l’organisme agréé SECURISK.

  1. Les passes alternées

Durant l’étude du projet, la façade Nord et la façade Sud ont été prévues pour une réalisation par passes alternées. La façade Nord serait donc en mitoyenneté d’un parking pour véhicules légers, tandis que la façade Sud serait en mitoyenneté d’un trottoir large de près de 6 m en bordure de places de parking pour voitures légères, du côté de l’Avenue Nina Simone. 

Les butons provisoires des voiles réalisés par passes alternées sont dimensionnés pour un déblai de 4m de hauteur entre +27 et +23.05 NGF (hauteur maximum rencontrée sur le chantier). Des remblais ont également été mis en place entre +27 et +25.9 NGF.

Une surcharge de chantier a été prise en compte de 15kPa à 1 m de la tête du voile. 

Afin de déterminer la valeur de la poussée, une modélisation par Géomur 2016 a été effectuée :

PELU = 41.27 * 1.35 = 55.7 kN/ml avec une application de la poussée à la cote de +24.2 NGF.

En résumé, deux butons par passes de 2,5m de large seront mis en place. Les butons seront positionnés à 2/3 de la hauteur du voile et incliné à 30°. Leur massif sera constitué d’une semelle filante armée positionnée à 4,6m du voile. Cette semelle mesurera 0,5m de hauteur et de largeur. L’effort axial dans chaque buton est de 40.2 kN pour deux butons par passes de 2,5m. il est alors primordial que l’entreprise choisisse le type de buton compatible à cet effort axial.

  1. Les fondations

Les fondations du projet seront de type superficiel avec semelles filantes et/ou isolées. La PFT est calée vers +23.05 NGF qui se situe donc dans la partie superficielle su dépôt n°2 faites d’argiles de teintes marron à beige. L’ancrage recommandé est de 0,3 m dans un niveau qui ne peut être remanié par les engins du chantier. Avec la réalisation d’un sous-sol, la condition d’encastrement au hors gel sera alors satisfaite.

En ce qui concerne les dimensionnements des fondations, leur surface a été estimée légèrement supérieure à celle relevée sur le plan. Cela peut conduire à une augmentation de la longueur de la fondation de 0,1m. il faut tout de même noter que cette remarque devrait être étudiée par le bureau d’études structure de l’entreprise en charge du projet.

Néanmoins, une fondation retient notre attention : la SI32. Le bureau d’études de l’entreprise a estimé la dimension de la semelle y afférente à 7,92 m². Or, la semelle qui répondrait aux sollicitations du chantier devrait atteindre une dimension de 9 m².

Les vérifications au séisme ont été menées en tenant compte des estimations des enveloppes de sollicitations par fondations isolées et par semelles filantes appliquées sur une fondation SF40.

Pour ce qui est des tassements, les estimations ont été effectuées par la méthode pressiométrique : ils s’étalent entre 1 et 1,9 cm au droit des semelles filantes et entre 1,1 à 2,3 cm eu droit des semelles isolées. Dans le tableau ci-après, les estimations du tassement différentiel entre les semelles proches caractérisé par un tassement important ont été retracées suivant les plans de fondations.

Tableau 6- Calcul du tassement différentiel suivant les plans de fondations

TassementTassement différentielDistance (entraxe des semelles)1/500ème de la distance
(cm)(cm)(m)(cm)
SI161,60,52,750,55
SI171,1
SI181,50,41,20,24
SF701,1
SI2820,23,380,676
SI291,8
SI332,315,021,004
SI341,3
SI352,21,12,720,544
SI431,1
SI362,31,13,380,676
SI461,2
SF1201,80,72,670,534
SI171,1
SF1601,80,26,51,3
SI191,6

Sur la règle des 1/500ème, le tassement différentiel entre quelques semelles (celles marquées en rouge dans le tableau précédant) est important. De ce fait, le bureau d’études structure se doit de vérifier si ces tassements sont acceptables pour la structure du bâtiment tout entier. Dans le cas où ces tassements sont estimés inacceptables, il devrait alors procéder à des adaptations, si besoin.

  1. Les niveaux bas

Durant les travaux, la plate-forme doit être saine et traçable. Alors, des pentes conduisant les eaux de pluie vers des points bas de collectes. En cas de dégradation de la traficabilité, la mise en place de drains ou l’utilisation de matériaux crus, cloutés et perdus peuvent être envisagées.

Il est aussi possible de mettre en place un dallage sur terreplein en y mettant en-dessous une couche de forme. Cette couche de forme permet d’assurer un K weestergard sous le dallage de 50 MPa/m et d’assurer une fonction drainante.

Afin de mesurer le dimensionnement du matelas drainant sous l’ouvrage, il faut prendre en compte le modèle de GUYON. Ce modèle permet donc de relier le débit d’exhaure spécifique du matelas drainant, l’espacement des drains, la perméabilité du tapis drainant et la remontée d’eau entre drains. De plus, il permet de rechercher la forme du rabattement dans le tapis drainant ainsi que la hauteur maximale de remontée d’eau entre les drains (H0). L’image ci-après illustre le principe de GUYON.

E

E = Espacement entre les drains

Cet espacement E est calculé selon le modèle de GUYON suivant la formule ci-après :

E = 2 . h0 . √k/qc

Avec :

  • « k » étant la perméabilité du tapis drainant d/D en 20/40 (prise égale à k = 1 x 10-3m/s2).
  • Débit d’exhaure Q = 40 m3/h = 40/3600 = 0.0111 m3/s
  • « qc » représentant le débit spécifique (exprimé en m3/s/m2). (= Q/surface = (0.0111m3/s) / (50 m x 37 m) = 6.10-6 m3/s/m2)
  • Diamètre d’un drain : 100 mm
  • H1 = demi hauteur de drain (ici pris égal à 0.5 x 10cm = 5cm).
  • H2 = majoration unitaire de couche de forme par sécurité (ici pris égal à 10cm).
  • H3 = épaisseur de matelas sous drain au moment de la pose (le modelé de Guyon n’a pas d’exigence spécifique quant à ce paramètre étant donné que le rabattement h0 est pris par rapport au sommet du drain. Nous retiendrons ici une épaisseur de 5cm)
  • H0 représentant la remontée d’eau entre drains (m) = 35 cm

Donc, E = 2 x 0.35 x _(1. 10__/6. 10__) = 9 m

Ainsi, l’espacement entre drains sera de 9 m pour le matelas présentant les critères suivants :

  • Matelas en matériaux drainant 20/40 ;
  • L’épaisseur moyenne de tapis hors axe des drains : emoy = H0 + H1 + H2 = 0.35+0.05+0.10 = 0.5 m ;
  • L’épaisseur maximale de tapis dans l’axe des drains : emax = H0 + 2H1 + H2 + H3 = 0.35+2×0.05+0.1+0.05 =0.6 m.

Il est à noter que les pourtours du bâtiment sont imperméables, et ce, pour que les drains ne puissent pas s’imprégner des eaux de pluie. Pour assurer également cette imperméabilité, il est possible de mettre en place des pentes vers l’extérieur. Sans oublier la mise en place de collectes d’eaux de pluie sur la toiture pour que les eaux puissent être rejetées loin du pied de bâtiment.

Il faut noter que la mise en place du matelas drainant se fait après compactage du fond de forme sur un géotextile anti-poinçonnement et anti-contaminant. Une fois posé, un contrôle sera effectué avant de mettre en place le dallage. Une couche de réglage placée sur un géotextile anti-contaminant et anti-poinçonnement peut également être mis en place en tête du matelas. La fonction de cette couche sera la facilitation du coulage du niveau bas.

Par ailleurs, en ce qui concerne le module de déformation, le tableau suivant a été dressé pour retenir l’essentiel.

FormationEpaisseurModule ES
Dépôt 25,5 m10 MPa
Dépôt 3>10 m30 MPa

Le doublement des pompes de relevages et la mise en place d’évents de décompression sur le niveau bas sont alors recommandés. Ces points devront alors être étudiés avec le bureau d’études structure et le maître d’ouvrage en ce qui concerne la faisabilité. En outre, il faut noter que le système de cuvelage peut permettre l’étanchéité du bâtiment.

  1. Remblai contre les voiles enterrés

Un drainage sera effectué sur les voiles enterrés du projet. En effet, cela permet d’éviter les poussées hydrostatiques ainsi que les suintements et les tâches d’humidité sur les murs. Avant de mettre en place les remblais, un enduit bitumeux entourera les voiles de l’extérieur afin de les protéger. Contre la face extérieure du voile, une nappe drainante verticale munie d’une âme perméable de type Enkadrain sera posée.

  • Voiles coulées en place 

Un drain sera placé du côté extérieur au voile périphérique. Ce drain sera constitué d’un PVC à cunette plate et crépiné en tête. Il sera enroulé dans un massif de grain de riz de 0,4 m maintenu dans un géotextile anti-contaminant. Un remblaiement avec les matériaux du site présentant une densité de compactage proportionnelle à l’exploitation de la zone concernée en surface sera mis en place. Le drain sera collecté en un ou plusieurs points bas à partir desquels l’eau pourra être évacuée vers un réseau adapté par gravité ou par pompage.

  • Voiles préfabriqués posés par passes alternées

En ce qui concerne l’évacuation des eaux au niveau des voiles mis en place par passes alternées, le drain sera positionné du côté intérieur des voiles, au niveau de la couche de forme sous dallage. Ce drain sera continu et sera posé sur une cunette en béton sur le rebord intérieur des fondations. De plus, il est important que ce drain sot relié au drainage général du bâtiment au niveau d’un ou de plusieurs points bas d’évacuation d’eaux.

Si la couche de forme possède une caractéristique drainante (comme c’est le cas dans ce projet), les barbacanes pourront alors transmettre les eaux dans cette couche. De ce fait, il suffit de mettre en place des formes de pentes afin de rediriger les eaux collectées vers le système de collecte central en suivant le schéma de drainage général du bâtiment.

  1.  Installation de chantier

Cette étape représente la phase préliminaire des opérations. Elle est définie par un plan d’installation de chantier. Elle permet alors de mettre en place l’ensemble des installations provisoires nécessaires pour les entreprises afin d’assurer le bon déroulement des opérations.

En outre, un repérage sur site est également primordial. En effet, il permet d’appréhender l’étendue du terrain ainsi que l’environnement direct qui entoure le chantier. L’on peut ainsi constater directement l’emplacement futur du bâtiment à construire, ce qu’il en est des divers équipements à mettre en place et à prévoir, comme les installations électriques, les évacuations d’eau et de pluie, ou encore les lignes téléphoniques, etc. Dans le cas présent, la difficulté principale est la présence d’une ligne très haute tension aérienne qui traverse la parcelle. Son survol est interdit, ainsi que le stockage en dessous.

La présence de cette ligne a eu une incidence importante dans le choix du matériel de levage car l’usage d’une grue à tour n’est pas compatible avec la construction du bâtiment. Il a été nécessaire pour ce chantier d’installer une grue à flèche relevable Le recours à des locations extérieures a été nécessaire pour ce type de matériel de levage particulier. Il est donc nécessaire de prendre en compte les délais d’approvisionnement en matériel, surtout si ce dernier ne se trouve pas dans la même région où se déroulera le chantier. Dans le cas présent, la grue a été livrée avec 2 semaines de retard sur le planning initial, la seule disponible étant à Nice. Ensuite, il est crucial de prendre en compte la capacité de l’engin à utiliser. En effet, une grue ayant une flèche trop courte et une capacité de levage très faible peut représenter un handicap pour le chantier. L’ensemble des ouvrages traités par la grue devaient se trouver en dehors du rayon de sécurité de la ligne très haute tension. Enfin, lors de la mise en place de ces engins de levage, il faut absolument penser à la sécurité et au bon déroulement des travaux. Un PGC (plan général de coordination a été rédigé) et les formations des ouvriers accrue.

Par rapport aux voies de chantier, il faut prévoir à ce qu’elles supportent les allers et venues des différents engins poids-lourds comme les camions, les semi-remorques, les bulldozers et autres véhicules. Elles doivent être opérationnelles même en saison de pluies. Il serait judicieux pour ce faire d’y mettre une couche de sables drainants. Il faut noter que les voies sont placées aux alentours du bâtiment à construire. Le point de départ des voies réside à l’entrée principale du chantier. Elles mènent ensuite vers les différentes zones de stockage et de déchargement. Il faut également prévoir des zones pour faciliter les manœuvres des engins divers qui circulent sur les voies de chantier. Un système de pompage des eaux exceptionnelles a été mis en en place lors des terrassements suite aux prescriptions de l’étude de sol.

L’alimentation en électricité et en eau doit être évaluée en fonction des installations et des besoins des ouvriers, afin de faciliter la bonne mise en œuvre des travaux.

Quant au béton à utiliser, il est intéressant de comparer la rentabilité d’utilisation de Béton Prêt à l’Emploi (BPE) ou de fabrication de béton sur chantier grâce à une centrale à béton. Pour calculer ces prix, il faut utiliser la manière suivante :

  • Un montant fixe qui regroupe plusieurs critères comme : le coût de l’amené et du repli, la location mensuelle de la centrale, le coût engendré par le recrutement d’un opérateur chargé de piloter et d’entretenir la centrale et la location d’une tractopelle. Ce tarif ne varie pas, peu importe le volume de béton à produire durant tout le délai des travaux.
  • Un prix d’achat et de transport des matériaux (gravier, ciment, sable, adjuvants éventuels) jusqu’au chantier ainsi que la consommation d’électricité et d’eau. Ce prix est alors calculé par mètre cube de béton.

Il est alors constaté que le prix du mètre cube de béton produit sur le chantier baisse de manière considérable avec l’augmentation de la quantité produite.

Figure 18- Seuil de rentabilité d’une centrale à béton

L’on peut donc penser que fabriquer le béton à utiliser directement sur le chantier peut représenter une solution intéressante. Toutefois, l’installation d’une centrale à béton sur le chantier n’est pas toujours envisageable, par manque d’espace. Et il faut également considérer le fait que si le béton fabriqué sur chantier vient à manquer au cours de l’exécution des travaux ou si des imprévus nécessitent une quantité supérieure à celle prévue, il faut recourir au BPE pour compenser le manque. Il serait alors plus judicieux d’opter pour la solution du béton prêt à l’emploi car d’une manière globale, si l’on tient compte des différents facteurs liés à la mise en œuvre des travaux, le BPE est moins coûteux sur le long terme comparé au béton fabriqué sur chantier. De plus, le béton prêt à l’emploi (BPE) possède également d’autres avantages comme par exemple un gain de temps sur la préparation du béton. Cette solution a été retenue pour le béton gris du sous-sol uniquement. Les bétons blancs de la superstructure étant approvisionnés prêt à l’emploi.

Enfin, il faut prévoir la « base vie ». C’est l’espace le plus important du chantier car il regroupe les locaux et endroits indispensables au bon déroulement des travaux, à savoir :

  • Les réfectoires
  • Les vestiaires
  • Les sanitaires
  • La salle de réunion et de présentation des échantillons
  • Le parking qui se trouve en général à l’extérieur du chantier

Chaque entreprise s’assure d’installer ses propres bureaux et de permettre à tout leur personnel et les ouvriers de travailler en toute sécurité et sérénité.

Tous ces éléments précités lors de l’installation de chantier doivent être retranscrits et explicités dans le plan d’installation de chantier. Ce plan doit être ensuite approuvé par le maître d’œuvre et le coordonnateur SPS. Ce dernier vérifie ensuite que toutes les mesures liées à l’hygiène et à la sécurité des ouvriers sont considérées durant l’installation de chantier. En effet, des règlementations sont à respecter surtout concernant ces deux critères importants.

Après l’approfondissement des phases d’études du projet (les acteurs et l’importance de la notice de sécurité) ainsi que l’étude de l’installation du chantier, nous allons pouvoir étudier les résultats et les travaux effectués (PARTIE 3).

PARTIE 3 : LES RESULTATS

Dans cette du mémoire, nous allons pouvoir voir le mode constructif choisi ainsi que le déroulement des travaux sans compter la méthodologie mise en place dans le cadre du système de récupération des eaux de pluie.

  1.  Le choix du mode constructif 

Suite à l’étude des différents modes constructifs, notre choix pour la construction du centre de soin de suite s’est porté sur le système du béton coulé en place. En effet, les avantages qu’apportent ce mode constructif sont bénéfiques pour le projet, notamment en matière de rapidité d’exécution. Par ailleurs, il s’agit d’un mode constructif qui est déjà maîtrisé par beaucoup d’entreprises dans le domaine de la construction.

Toutefois, nous avons prescrit en base de notre dossier de consultations la solution préfabriquée afin de nous conformer au cahier des charges de la ZAC mais aucune entreprise n’y a répondu.

  1.  La méthodologie utilisée dans le dimensionnement de la cuve de récupération d’eau de pluie du parking

Cette feuille de calcul a pour but de permettre une étude de faisabilité rapide et simple de la récupération de l’eau de pluie pour un usage intérieur ou extérieur sur un projet donné.

Afin de construire la feuille de calcul, il a été nécessaire dans un premier temps de créer une base de données des précipitations mensuelles dans différentes villes de France. Pour cela, nous nous sommes appuyé sur le site meteociel.com qui fournit ces données gratuitement. Ainsi en les regroupant mois par mois, on obtient une base de données réaliste sur l’ensemble des précipitations en France. Les différentes informations sont regroupées par des amateurs de météo voulant les rendre accessibles à n’importe quel internaute. La fiabilité de ces informations n’est donc pas à remettre en cause a priori. 

Les données météo recueillies couvrent une année de référence (année 2015) et vont pouvoir être utilisées pour le dimensionnement de la cuve de stockage. On peut constater qu’il pleut quasiment la même quantité d’eau par an pour un endroit donné. Le fait de prendre donc une année de référence seulement, au lieu d’une moyenne sur plusieurs années est donc une approximation suffisante compte tenu de l’utilisation future de la feuille de calcul (étude de faisabilité en stade esquisse, APS ou concours).

Ces données météo étant gratuites, il arrive que certaines données concernant un mois et une ville particulière soient manquantes. Pour remédier à ce problème, les valeurs manquantes de pluviométrie du mois en cours ont été prise égales à la valeur du mois précédent.

Voici ci-dessous une partie de la base de données ainsi construite. 

Tableau 7- Partie de la base de données des précipitations annuelles en France en mm

Stationsjanvierfévriermarsavril
Abbeville5372,33,18,
Agen585843,33,
Ajaccio128056,51,
Albi737349,37,
Alençon6711080,14,
Alistro1411466,74,
Amberieu8242,79,32,
Angers505070,21
Angoulême53535419,
Aubenas505067,44,
Auch5249,34,48,
Aurillac7311489,32,
Auxerre449538,17
Avignon51513342,
Avord33337411

Plusieurs données complémentaires sont indispensables afin de réaliser l’étude :

  • Le nombre de personne dans l’habitation
  • Le besoin en eau non potable par jour et par habitant (paramètre fixé)
  • Le type de toiture

Le besoin en eau non potable par jour et par habitat est fixé à environ 35 litres par jour et par personne. Cela comprend environ :

  • 24 litres pour les WC (soit 4 chasses de 6 litres)
  • 3 litres pour le nettoyage et le lavage
  • 8 litres pour la machine à laver

Le type de toiture permet de définir le coefficient de perte qui est fonction du type de toiture (tuile 0,9 – toit ondulé 0,8 – toit plat 0,6).

L’ensemble de ces informations permet donc de donner le volume d’eau récupérée mensuellement par la formule suivante : 

Volume d’eau récupérée (L) = Précipitation (mm) * Surface de toit (m²) * coefficient de perte * coefficient de rendement (0.9)

En faisant la somme sur une année de l’eau de pluie récupérée, on peut en déduire l’économie réalisée. Cependant, comme on l’a vu précédemment, la cuve de stockage est l’élément prépondérant du dispositif. Un dimensionnement judicieux est donc très important pour éviter un surcout inutile lors de l’installation du système.

La capacité de la cuve est fonction du volume d’eau de pluie récupérable par an, des besoins annuels en eau de pluie par an et du choix du nombre de jours de réserve en général 3 semaines soit 21 jours. En effet, on considère qu’il pleut en France tous les 21 jours environ et donc de ce fait, la cuve a besoin d’être dimensionnée uniquement pour subvenir aux besoins des usagers du bâtiment durant ce laps de temps. La formule communément utilisée, adaptée de la norme allemande DIN est la suivante : 

Volume cuve = ((volume récupérable + volume besoin) / 2) (21 / 365)

  1.  Déroulement des travaux

Les interventions au sous-sol ont été les plus dures et les plus chronophages.

La présence de la ligne à haute tension, le faible rendement de grue à flèche relevable (30 % d’une grue à tour), les remontées d’eaux exceptionnelles et l’absence de places pour stocker les matériels ont entraîné d’importants retards sur ce niveau.

Une synthèse importante a aussi été faite pour les pénétrations de réseaux les ventilations et pour les extractions de désenfumage. L’entreprise a dû justifier de ces retards en nous fournissant ses plannings de rotation de banches. Ce qui implique que nous avons dû analyser les cadences annoncées, les comparer à des chantiers de complexité similaires et proposer des pistes d’optimisation de délais à l’entreprise.

Les passes alternées

Il faut noter que les sapes des passes alternées sont ouvertes sur la limite de propriété sur une longueur maximale de 2,5m. Elles sont ouvertes en alternance afin de mettre en place une partie de terre non excavée entre deux passes. Chaque passe ouverte doit être finalisée dans un délai de 72 heures. Pendant ce laps de temps, plusieurs tâches doivent également être effectuées, à savoir :

  • L’ouverture de la passe (talutage vertical contre terre)
  • L’ouverture de la fondation et son coulage en pied de la sape
  • La mise en place du voile préfabriqué ainsi que son butonnage et son coulage
  • Le remblaiement à l’arrière du voile préfabriqué en utilisant un matériau anti-compactant et drainant

Une fois ces étapes terminées, une nouvelle passe peut alors être ouverte et doit être finalisée au bout de 72 heures. Il est important, afin de respecter ce délai et pour que les travaux se fassent en continu, de prendre en compte les week-ends, les jours fériés ainsi que les intempéries.

La réalisation des fondations

Les semelles des fondations sont ouvertes avec des engins de puissance classique. Si les zones sont indurées et recoupées, la puissance des engins à utiliser doit être forte pour ouvrir les semelles.

Les assises des fondations doivent être horizontales, propres, exemptes d’eaux et de retombées. Il est également nécessaire de purger les remblais résiduels et les sols déstructurés. L’utilisation de gros béton peut combler les sur-profondeurs afin de satisfaire les besoins du projet.

Les fondations ouvertes doivent être coulées de suite. Dans le cas où le coulage est différé de l’ouverture, il sera alors coulé en béton de propreté. Il faut noter que la règle des 3H/2V est respectée entre les fondations, surtout au niveau des ascenseurs.

La cuve de récupération d’eaux de pluie

Pour la récupération d’eau, la cuve en polypropylène35 a été enterrée et posée avant coulage du dallage drainant. En ce qui concerne la cuve, il s’agit d’une cuve de stockage d’eau de pluie munie de filtre et possédant une capacité de 10 000 litres. 

La cuve possède des anneaux d’ancrage et de levage ainsi qu’un couvercle anti-dérapant de 676mm de diamètre de passage muni d’une fermeture par ¼ de tour et d’une vis de sécurité. L’entrée et le trop-plein sont faits en PVC avec un diamètre de 110mm. 

Quant à la filtration, elle est effectuée par un filtre en inox section 1000 microns amovible muni d’une poignée de manutention à plan incliné autonettoyant. La cuve est également munie d’un compartiment à filtre et d’un trop-plein pour pouvoir évacuer les particules flottantes.

En outre, la cuve possède également plusieurs équipements dont :

  • Un système d’aspiration qui comprend un flotteur qui permet d’éviter l’aspiration des boues, une crépine en plastique, un clapet anti-retour à ressort, un tuyau souple en PVC et un jeu de raccord.
  • Un tuyau de refoulement : ce tuyau se raccorde au refoulement de la pompe (pour les installations à pompe immergée).
  • Deux raccords filletés pour connecter la pompe et le réseau d’eaux de ville ainsi qu’un manchon passe-câbles.
  • Une plaque d’identification.
  • Deux autocollants pictogrammes « eau non potable » en PVC.

Un séparateur d’hydrocarbures avec débourbeur et filtre coalesceur36 a également été utilisé. Il s’agit d’une cuve en polyéthylène recyclable de la marque Techneau fait par rotomoulage et idéal pour une installation sous contraintes. Ce séparateur possède :

  • « Un obturateur automatique vertical en polyéthylène taré à 0,85
  • Une entrée et une sortie avec joints nitriles, sauf YH1001E entrée et sortie en PVC
  • Un couvercle polyéthylène pour passage piéton verrouillé par visserie inox 
  • Un filtre coalesceur extractible et protégé des boues par une cloison
  • Classe 1, rejet < 5 mg/l
  • Un dispositif d’entrée avec lame déversante et cloison siphoïde pour alimenter le by-pass. »37

Les modifications apportées au dernier niveau du centre de soins de suite

Par ailleurs, quelques modifications ont été apportées sur les plans de départ, surtout au niveau R+3. En effet, nous sommes passés de 47 lits au DCE à 84 lits en pratique et en temps réel, ce qui a impliqué cette modification à ce niveau principalement.

Ci-après le plan de départ au niveau R+3 :

Figure 19- Le plan de départ pour le niveau R+3 

En comparaison, voici ci-dessous le plan modifié qui a inclut le surplus de nombre de lits prévus.

Figure 20- Le plan du niveau R+3 suite à modifications des plans de départ

En outre, la commission de sécurité qui déclenche le droit d’ouvrir par les pompiers a été mise en place le 31 Août 2020. Nous terminons le niveau R+3 en ce moment avec les premiers patients déjà présents dans les niveaux inférieurs. Et bientôt, avec la crise sanitaire actuelle, un niveau entier sera consacré exclusivement aux patients atteints du Covid-19, ce qui compliquera encore plus la finalisation des travaux. Néanmoins, les travaux sont en cours d’achèvement. 

Il faut noter que la proximité du nouveau centre de soins de suite Plein Soleil par rapport à la clinique du Millénaire présente un certain avantage dans la mesure où la collaboration entre les deux institutions médicales. Dans le cas où des patients du centre de soins Plein Soleil nécessitent des interventions spécialisées, les experts et les médecins spécialistes de l’établissement du Millénaire peuvent apporter leur savoir-faire et leurs avis afin d’octroyer les meilleurs soins aux patients.

Par ailleurs, pour démontrer la collaboration fructueuse entre les deux entités, à la date du 8 septembre 2020, plusieurs patients ont été transférés de la clinique du Millénaire vers le centre de soins de suite Plein Soleil. De nouveaux équipements ont été attribués à ce nouveau centre mis en place. De plus, l’association Mieux vivre à Montpellier a également mis à disposition du centre les anciens mobiliers qu’elle avait à sa disposition afin de rendre le centre de soins de suite opérationnel.

Il faut noter que le centre de soins de suite Plein Soleil a pour objectif de prendre en charge les patients qui se remettent d’une opération ou qui ont subi une affection aigüe afin de leur permettre de reprendre leur vie en main en toute autonomie.

CONCLUSION

Ce mémoire nous a permis de mettre en avant les différentes responsabilités qui nous ont été confiées tout au long de ce projet. En effet, il a donc fallu avant tout effectuer des études approfondies dès la conception du projet. Notre rôle a été de répartir les travaux en allotissements, de rédiger les pièces écrites tous corps d’états ainsi que les divers cahiers des charges, d’estimer le prix de chaque ouvrage élémentaire et de gérer les interfaces avec les différents acteurs qui ont participé à la conception du projet. Sans oublier le suivi et la vérification ainsi que l’établissement des divers documents administratifs nécessaires pour la bonne conduite des travaux. Tout ceci a requis tout notre sens de l’organisation et de coordination.

Ensuite, nous avons eu pour rôle d’analyser les offres des diverses entreprises afin de trouver celle la plus adaptée en tenant compte des différents points techniques qu’a soulevés le projet, à savoir le choix du mode constructif et la mise en place d’un système de récupération d’eaux de pluie.

Enfin, en phase travaux, nous avons pu mettre en œuvre nos connaissances et savoir-faire afin de gérer et d’effectuer un suivi effectif des travaux lors de leur déroulement. Nous avons dû également anticiper des modifications au niveau du planning et même, au niveau du plan du centre de soins de suite Plein Soleil suivant les besoins et les sollicitations des habitants à Montpellier, notamment durant cette période particulière liée à la propagation du coronavirus.

Ainsi, le présent mémoire vient clore notre formation bâtiment – génie civil au sein du CNAM. Nous avons pu acquérir diverses connaissances solides qui nous sont très utiles au quotidien afin d’améliorer et de gérer notre travail sur le chantier. Avec la prise en charge et les rôles qui nous ont été attribués tout au long de ce projet, nous avons pu mettre en pratique les acquis récoltés durant notre passage au CNAM. Nous avons ainsi pu nous investir personnellement dans la direction de ce projet, dès la phase de conception jusqu’à celle de l’exécution des travaux. Le projet étant actuellement en cours d’achèvement, nous éprouvons une entière satisfaction à la mise en place d’infrastructures permettant de développer notre pays.

BIBLIOGRAPHIE

Ouvrages

  1. ALDEA M., CHAREST N., & RUSCITTI I. (2013). Remplacement par méthode “optimisée” du pont d’étagement du Chemin Fer-À-Cheval au-dessus de l’autoroute 20 à Sainte-Julie. Montréal: Ministère des transports du Québec.
  2. DAVIS J. & LAMBERT R. (2002). Engineering in Emergencies (2e éd.). United Kingdom: Practical Action Publishing.
  3. CULMO M. (2009). Connection Details for Prefabricated Bridge Elements and Systems. Springfield, VA: FHWA.
  4. MAILHOT G. & ZAKI A. R. (2002). Projet de remplacement du tablier du pont Jacques-Cartier (Montréal) – Les défis techniques visant la conception et la construction. Communication présentée à 4e Conférence spécialisée en génie des structures de la Société canadienne de génie civil, Montréal, Québec, Canada.
  5. BRAIKE S. (2007). Conception d’éléments préfabriquées de ponts avec des bétons fibrés à haute et ultra haute performance. (Mémoire de maîtrise, École Polytechnique de Montréal, Montréal).
  6. LACHANCE F. (2015). Développement de dalles préfabriquées conçues en bétons fibrés à hautes et ultra-hautes performances pour les ponts. (Mémoire de maîtrise, École Polytechnique de Montréal, Montréal).
  7. DI PRISCO M., PLIZZARI G. & VANDEWALLE L. (2014). Structural design according to fib MC 2010: comparison between RC and FRC elements. Communication présentée à Fiber Reinforced Concrete : from Design to Structural Applications, Montréal (p. 69-87).
  8. SRITHARAN S., AALETI S., GARDER J., BIERWAGEN D. & ABU-HAWASH A. (2012). Use of Ultra-High Performance Concrete in Bridge Design.
  9. MAYA L. F. & ALBAJAR L. (2012). Beam-Column Connections for Precast Concrete Frames Using High Performance Fiber Reinforced Cement Composites. Communication présentée à HPFRCC 6.
  10. MAYA L. F., ZANUY C., ALBAJAR L., LOPEZ C. & PORTABELLE J. (2013). Experimental assesment of connections for precast concrete frames using ultra high performance fibre reinforced concrete. Construction and Building Materials(48), 173-186.
  11. De GOUVELLO B. & DEUTSCH J-C., (2009) « La récupération et l’utilisation de l’eau de pluie en ville : vers une modification de la gestion urbaine de l’eau ? », Métropolis, Flux n°76/77, Avril-Septembre 2009, p.14 à 25, ISSN 1154-2721. Article disponible également en ligne sur https://www.cairn.info/revue-flux1-2009-2-page-14.htm
  12. PERAN B., (2007) « La gestion écologiques des eaux pluviales en milieu urbain : les freins au développement d’une gestion écologique des eaux pluviales en milieu urbain », Mémoire de recherche pour l’obtention d’un MASTER II SCIENCES DE L’HOMME ET DE LA SOCIETE, MENTION SCIENCES SOCIALES « VILLES ET TERRITOIRES », SPECIALITE AMENAGEMENT, OPTION AMENAGEMENT ET RECOMPOSITION TERRITORIALE, Université François-Rabelais à Tours, 66 pages

Revues

  1. HNTB-Corporation. (2012). Innovative Bridge Designs for Rapid Renewal: The National Academy of Sciences.
  2. Les SMART Systèmes en béton, « Qualiprémur, Guide des bonnes pratiques prémurs », Document mis en place par FIB, FFB, OPPBTP, CIM Béton, CERIB, in https://www.kp1.fr/sites/default/files/documents/brochure_qualipremur_kp1_smart_systemes.pdf
  3. Fiches techniques, Tome 2 : Les bétons : formulation, fabrication et mise en œuvre. Collection technique Cimbéton (centre d’information sur le ciment et ses applications), p.48
  4. « Récupération ET UTI LISATION de l’eau de pluie dans les pays en développement – Retours d’expériences », Etude Arene Ile-de-France, Expertise et ressources pour un développement durable, 2009

Textes de lois

  1. Loi n°2000-1208 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains, dite loi SRU
  2. Code civil
  3. Code des communes
  4. Code de l’urbanisme

Sitographie

  1. https://www.ffbatiment.fr/federation-francaise-du-batiment/laffb/mediatheque/batimetiers.html?ID_ARTICLE=2450
  2. https://www.techneau.com/images/Fiches_techniques/FR/separateurs_hydrocarbures/fiche_technique_sep_hydro_Yh10R_Po.pdf

ANNEXE 1 : NOTICE DE SECURITE

PC 40

SCI OC MILLENAIRE 

GROUPE OC SANTE 

194 Avenue Nina SIMONE 

34070 – MONTPELLIER 

DEMANDE DE PERMIS DE CONSTRUIRE

CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE SOINS DE SUITE DE 54 LITS

ZAC HIPPOCRATE LOT G

Avenue Nina SIMONE 34070 – MONTPELLIER

NOTICE DE SECURITE

Maîtrise d’Ouvrage : SCI OC MILLENAIRE

Maîtrise d’œuvre : SARL BPR – OTCE LR

Bureau de contrôle : SECURISK 

I. PREAMBULE 

La présente notice est un récapitulatif des dispositions définies par la SARL BPR et le BET OTCE, afin de satisfaire aux mesures prévues par le règlement de sécurité. 

II. TEXTES DE REFERENCE 

Code de la Construction et de l’habitation. 

Code du travail – Section IV Articles R 235-4-7 à R 235-4-17. 

Arrêté du 25 juin 1980 modifié relatif à la sécurité contre les risques d’incendie et de panique dans les ERP – Dispositions générales.

Arrêté du 10 décembre 2004 relatif aux dispositions particulières applicables au type « U ». 

Arrêté du 23 juin 1978 modifié relatif aux règles d’aménagement de sécurité des installations de chauffage. 

Décret du 14 novembre 1988 modifié relatif aux installations électriques. 

Arrêté du 10 octobre 2000 modifié relatif aux installations électriques. 

Norme NF C 15-100 relative aux installations électriques. 

S.S.I. : normes NF S 61-930 à 61-940. 

III. DESCRIPTION SOMMAIRE DES TRAVAUX 

Création d’un bâtiment R+3 avec sous-sol en bordure de la voie publique composé de deux corps de bâtiments (Sud et Nord) comprenant : 

Au rez-de-chaussée : 

Zone 1 – Circulation surface 21,50m² : 

  • Hall accueil de 84,06m², 
  • Accueil de 20,86m², 
  • Bureau Direction de 19,31m², 
  • Rangement de 2,57m², 
  • Rangement de 6,21m², 
  • Bureau médecin de 6,21m², 
  • Bureau médecin de 20,31m², 
  • Bureau assistante sociale de 10,97m², 
  • Bureau 2 de 20,44m², 
  • Archives de 9,95m², 
  • Bureau 3 de 13,36m², 
  • 3 locaux WC Hand, 
  • Local activité thérapeutique 1 de 21,37m², 
  • Salon de 43,94m², 

Zone 2 – Circulation surface 64,27m² : 

  • Locaux piscine – vestiaires – douches de 80,73m², 
  • Locaux pharmacie et bureau de 39,17m², 
  • Salle de gymnastique de 56,79m²,
  • Rangement de 7,58m², 
  • Salle de repos de 14,26m², 
  • Local WC, 
  • Locaux vestiaires F/H et 2 WC Hand de 21,61m², 
  • Office de 14,94m². 

Le niveau est accessible à partir de l’Avenue Nina Simone et à partir de la voie d’accès aux urgences de la clinique du Millénaire. 

Un parc de stationnement de 14 places est réalisé en façade Ouest. 

Au R+1 : 

Zone 1 – Bâtiment Sud : 

  • Circulation de 70 ;20m², 
  • 11 chambres d’hébergement individuel, 
  • Une salle Kiné de 15,78m², 
  • Deux rangements totalisant 13,70m². 

Zone 1 – Partie centrale – Bâtiment Sud : 

  • Circulation de 30,08m², 
  • Salon de 29,01m², 
  • Bureau de 18,79m², 
  • Rangement de 16,28m², 
  • Laverie de 5,67m², 
  • Office de 16,04m², 
  • Deux chambres d’hébergement individuel. 

Zone 2 – Bâtiment Nord : 

  • Circulation de 59,35m², 
  • Bureau médecin de 19,95m², 
  • Local linge propre de 6,60m², 
  • Local linge sale de 6,646m², 
  • Rangement de 16,57m², 
  • 4 chambres d’hébergement à 2 lits, 
  • 6 chambres d’hébergement individuel. 

Au R+2 : 

Dito R+1. 

Au R+3 : 

Partie bâtiment Nord : 

  • Salle de conférences de 168,67m² et 162 sièges, 
  • Salon d’attente de 62,94m², 
  • Bureau de 16,32m², 
  • Circulation de 47,34m², 
  • Salle de réunions de 33,17m² pour le personnel avec local rangement de 3,95m², 
  • Deux locaux sanitaires. 

Partie bâtiment Sud : 

  • Terrasse extérieure accessible et couverte de 113,46m², 
  • Local technique de 20,17m², 
  • Terrasse technique non accessible, non couverte. 

Ce niveau est desservi par les deux escaliers de l’établissement de largeur 1,80m chacun. 

Au sous-sol : 

Parc de stationnement de 46 places accessibles par une rampe depuis l’Avenue Nina Simone, 

Locaux techniques Piscine de 64,71m², 

Local groupe électrogène de 39,50m²,

Local technique de 27m². 

Le niveau est desservi par un escalier de largeur 1,20m et deux escaliers de largeur 1,80m. 

IV. CLASSEMENT 

L’établissement est classé : 

Type U – 4e catégorie 

Calcul de l’effectif partie Soins de suite : 

Nombre total de lits s : 54 lits, donc 54 personnes 

Visiteurs (soins de suite) (1p/2 lits) : 27 personnes 

Personnel (1p/3 lits) : 18 personnes 

TOTAL public + personnel : 99 personnes 

Calcul de l’effectif autres locaux recevant du public : 

Salle de conférences de 162 sièges et 169m², soit 169 personnes 

Total de 268 personnes 

V. VERIFICATIONS TECHNIQUES 

V.1. Missions confiées 

Solidité des ouvrages (missions de types « LP» / « LE » / « PS ») 

Sécurité des personnes dans les constructions achevées (mission de type « SEI ») 

Accessibilité handicapé (missions de type « Hand » et « AT-Hand ») 

V.2. Organisme agréé 

SECURISK 

VI. IMPLANTATION ET DESSERTE DE L’ETABLISSEMENT 

Le bâtiment R+3 à construire est implanté en bordure de voie publique (Rue Nina Simone). 

La façade Est de l’établissement est en bordure de la voie d’accès au service Urgence de la Clinique du Millénaire. 

Des baies accessibles seront repérées conformément à l’article CO3 (dimensions minimales 1,30m x 0,90m avec ouverture vers l’intérieur par carré pompier) (façade sur rue et façade Est) pour accès dans chaque compartiment. 

VII. ISOLEMENT DES TIERS 

Sans objet – Bâtiments tiers à plus de 8 mètres. 

VIII. COMPORTEMENT AU FEU DES STRUCTURES ET DES ELEMENTS DE CONSTRUCTION 

La hauteur du plancher bas du dernier niveau R+3 sera à 9,76m par rapport à la voie publique. 

Les éléments de structure du bâtiment sont en béton armé (poutres, poteaux) stables au feu 1 heure. 

Les planchers et la toiture terrasse seront en béton armé coupe-feu 1 heure. 

La règle « C+D ≥ 1 mètre » concernant les façades sera respectée. 

Les murs extérieurs sont en maçonnerie ou béton armé. 

IX. DISTRIBUTION INTERIEURE – AMENAGEMENTS INTERIEURS 

La conception intérieure du bâtiment à construire sera de type cloisonnement traditionnel. 

Chaque niveau sera aménagé en zone protégée (deux zones par niveau) : zone 1 – 

Bâtiment Nord – 14 lits et Zone 2 – Bâtiment sud – 13 lits 

Les cloisons de distribution intérieure seront en plaques de plâtre coupe-feu 1 heure au moins. 

Les portes des chambres et de tous les locaux seront pare-flammes ½ heure. 

Les revêtements muraux des circulations seront classés M0 (voiles de fibres de verre sur plaques de plâtre). 

Les faux-plafonds des circulations et les revêtements en plafonds seront classés M0. 

Les revêtements de sol seront classés M4 au moins. 

Les matelas devront avoir satisfaits aux essais encadrés par la norme NF EN 597-1. 

Les draps, alèses et couvertures non matelassés devront avoir satisfaits aux essais encadrés par la norme NF EN ISO 12953-1 et 2. 

Chaque étage sera recoupé par une cloison coupe-feu 1 heure, de façade à façade, constituant ainsi deux zones de compartimentage par niveau. 

A tous les étages, les portes de recoupement séparant les zones de compartimentage et recoupant le couloir, seront pare-flammes ½ heure, à fermeture automatique, de type DAS, conformes aux normes SSI et asservies à la détection automatique d’incendie. 

X. LOCAUX A RISQUES PARTICULIERS 

Les locaux rangements, locaux techniques, locaux linges et archives seront considérés comme locaux à risques moyens avec parois coupe-feu 1 heure et blocs-portes coupe-feu ½ heure + ferme-porte. 

Le plancher haut du sous-sol sera en béton armé CF 1h30 au moins. 

XI. DESENFUMAGE 

Toutes les circulations à tous les niveaux du bâtiment à construire R+3, R+2, RDC et R+1 seront désenfumées conformément à l’instruction technique n°246 par conduits d’extraction mécanique des fumées et amenées d’air naturelles. 

Le désenfumage par zone sera asservi automatiquement à la détection incendie implantée dans les circulations, avec commandes manuelles sur le tableau centralisateur de mise en sécurité incendie de la clinique. 

Les deux escaliers seront désenfumés par exutoires 1m² en partie haute et grille d’amenée d’air 1m² sur l’extérieur en partie basse. 

XII. DEGAGEMENTS – SORTIES 

L’effectif total (public + personnel) de l’établissement sera de 268 personnes. 

L’établissement possèdera : 

Un escalier encloisonné dans bâtiment Sud de 3 UP débouchant au rez-dechaussée, entrée générale de la clinique, 

Un escalier encloisonné en façade Est de 3UP sur extérieur. 

Les circulations auront une largeur de 3UP minimum avec surlargeur, permettant le transfert horizontal des lits dans les chambres. 

XIII. INSTALLATIONS ELECTRIQUES 

Les installations électriques seront conformes aux normes, décret et règlement de sécurité cités au paragraphe 2 du présent rapport. 

L’établissement disposera d’une source de remplacement avec groupe électrogène de sécurité conforme à la norme NF S 61-940. Celle-ci sera implantée au sous-sol dans un local avec parois coupe-feu 2 heures et sas d’isolement. 

XIV. MOYENS DE SECOURS – SYSTEME DE SECURITE INCENDIE 

La défense contre l’incendie sera assurée par des extincteurs portatifs (un appareil pour 200m² et la distance maximale à parcourir pour l’atteindre est de 15 mètres). 

L’ensemble de l’établissement avec bâtiment à construire sera équipé d’un système de sécurité incendie de type A conforme aux normes NFS 61930 – 932, permettant d’assurer toutes les fonctions de mise en sécurité selon le zonage mis en place : 

  • Diffusion de l’alarme générale sélective dans les locaux du personnel (infirmerie, accueil, direction) et dans les circulations de chaque zone. 
  • Compartimentage des zones de l’hébergement par fermeture automatique sans temporisation des portes de recoupement des couloirs. 
  • Désenfumage mécanique des circulations horizontales par asservissement aux zones de détection automatique d’incendie des circulations. 
  • Non arrêt de la cabine d’ascenseur dans la zone sinistrée. 

Un cahier des charges fonctionnel et un dossier d’identité SSI du bâtiment à construire sera établi par la personne chargée de la coordination du système de sécurité incendie de l’établissement. 

Le centralisateur de mise en sécurité et la centrale de détection incendie seront implantés dans le local bureau direction, disposant de personnel permanent jour et nuit (création d’un volume technique protégé CF 1 heure). 

Le désenfumage sera commandé automatiquement par la détection incendie installée dans la circulation sinistrée. Ces commandes automatiques seront doublées par les commandes manuelles sur la centrale CMSI. 

Tous les locaux et dégagements seront équipés de détecteurs automatiques d’incendie indicateurs d’action boitiers bris de glace et AGS compatibles avec la centrale SSI. 

Le bâtiment comportera une installation de ventilation mécanique contrôlée qui respectera les articles CH41 et CH42 du règlement de sécurité avec mise en place de clapets autocommandés aux traversées de plancher. 

XV. PARC DE STATIONNEMENT 

Activités autorisées :

Le niveau sous-sol sera affecté au stationnement des véhicules. 

Isolement :

Le plancher haut séparant le parc de stationnement de l’établissement sera coupe-feu 1h30 avec intercommunication par un sas équipé de portes PF ½ heure avec ferme-porte. 

Communications intérieures – Escaliers – Sorties :

La distance à parcourir pour gagner une issue sera inférieure à 40m et 25m en cul-de-sac. Il sera prévu des communications avec sas d’isolement CF 1h30 avec blocs-portes PF ½ heure équipés de ferme-portes. 

La hauteur minimale des allées et rampes de circulations sera de 2m. 

Désenfumage :

Le désenfumage du niveau du parc sera mécanique, avec bouches d’extraction en partie haute et gaines d’amenée d’air assurant un bon balayage et un débit minimum de 900m3/h par véhicule. 

Les ventilateurs d’extraction assureront leur fonction pendant deux heures à 400°C. Le dispositif de commande manuelle marche/arrêt sera positionné dans la rampe d’accès, repérable de jour et de nuit. 

Chaque ventilateur sera alimenté en câble CR1 par un circuit qui lui est propre conformément à l’article EL16 §1 et 2, réalisé par un circuit d’une dérivation issue directement du tableau principal de l’établissement. 

Ascenseurs :

Les ascenseurs implantés dans le volume du parc seront isolés par des parois CF 1h30 et sas d’isolement CF 1h30 avec blocs-portes PF ½ heure + ferme-porte. 

Les ascenseurs seront utilisables en cas d’incendie pour l’évacuation des personnes handicapées conformément à l’article PS 20 § 4. 

Une aire d’attente protégée sera prévue devant les ascenseurs pour les personnes handicapées. 

Eclairage de sécurité :

Il sera installé un éclairage de sécurité par blocs autonomes pour balisage des issues (foyers lumineux de 45 lumens tous les 15 m, répartis en nappes hautes et basses). 

Aménagements :

Les parois du parc seront réalisées en béton armé brut. 

Le sol sera réalisé en matériaux de catégorie M0 (dalle béton) et revêtements de sols M3 au moins. 

Les revêtements des murs et plafonds seront en matériaux de catégorie M1. 

Moyens de lutte contre l’incendie – Alarme – Alerte :

Le parc sera équipé d’une installation d’alarme incendie sonore et visuelle perceptible de tout point du parc avec déclencheurs manuels raccordés à la centrale du bâtiment. 

Il sera prévu : 

Des extincteurs portatifs de 6 litres à poudre polyvalente, à raison d’un appareil pour 15 véhicules, 

Une caisse de 100 litres de sable avec pelle, Des consignes de sécurité près des issues. 

ANNEXE 2 : LA CUVE DE RECUPERATION D’EAUX DE PLUIE

ANNEXE 3 : LE SEPARATEUR D’HYDROCARBURES AVEC DEBOURBEUR ET FILTRE COALESCEUR

1 CNAM : Conservatoire National des Arts et des Métiers

2 ALDEA M., CHAREST N. & RUSCITTI I. (2013). Remplacement par méthode “optimisée” du pont d’étagement du Chemin Fer-À-Cheval au-dessus de l’autoroute 20 à Sainte-Julie. Montréal: Ministère des transports du Québec.

3 DAVIS J. & LAMBERT R. (2002). Engineering in Emergencies (2e éd.). United Kingdom: Practical Action Publishing.

4 HNTB-Corporation. (2012). Innovative Bridge Designs for Rapid Renewal: The National Academy of Sciences.

5 CULMO M. (2009). Connection Details for Prefabricated Bridge Elements and Systems. Springfield, VA: FHWA.

6 MAILHOT G. & ZAKI A. R. (2002). Projet de remplacement du tablier du pont Jacques-Cartier (Montréal) – Les défis techniques visant la conception et la construction. Communication présentée à 4e Conférence spécialisée en génie des structures de la Société canadienne de génie civil, Montréal, Québec, Canada.

7 BRAIKE S. (2007). Conception d’éléments préfabriquées de ponts avec des bétons fibrés à haute et ultra haute performance. (Mémoire de maîtrise, École Polytechnique de Montréal, Montréal).

8 LACHANCE F. (2015). Développement de dalles préfabriquées conçues en bétons fibrés à hautes et ultra-hautes performances pour les ponts. (Mémoire de maîtrise, École Polytechnique de Montréal, Montréal).

9 DI PRISCO M., PLIZZARI G. & VANDEWALLE L. (2014). Structural design according to fib MC 2010: comparison between RC and FRC elements. Communication présentée à Fiber Reinforced Concrete : from Design to Structural Applications, Montréal (p. 69-87).

10 LACHANCE F. (2015). Op. cit.

11 SRITHARAN S., AALETI S., GARDER J., BIERWAGEN D. & ABU-HAWASH A. (2012). Use of Ultra-High Performance Concrete in Bridge Design.

12 HNTB-Corporation. (2012). Op. cit.

13 MAYA L. F. & ALBAJAR L. (2012). Beam-Column Connections for Precast Concrete Frames Using High Performance Fiber Reinforced Cement Composites. Communication présentée à HPFRCC 6.

14 MAYA L. F., ZANUY C., ALBAJAR L., LOPEZ C. & PORTABELLE J. (2013). Experimental assesment of connections for precast concrete frames using ultra high performance fibre reinforced concrete. Construction and Building Materials(48), 173-186.

15 Les SMART Systèmes en béton, « Qualiprémur, Guide des bonnes pratiques prémurs », Document mis en place par FIB, FFB, OPPBTP, CIM Béton, CERIB, in https://www.kp1.fr/sites/default/files/documents/brochure_qualipremur_kp1_smart_systemes.pdf

16 https://www.kp1.fr/sites/default/files/documents/brochure_qualipremur_kp1_smart_systemes.pdf

17 https://www.kp1.fr/sites/default/files/documents/brochure_qualipremur_kp1_smart_systemes.pdf

18 Conformément au guide INRS-OPPBTP MCI, (Prescriptions minimales à intégrer à la conception du procédé constructif MCI pour une mise en œuvre en sécurité).

19 Les tolérances dimensionnelles sont définies par l’Avis Technique du fournisseur et la norme NF EN 14992.

20 https://www.ffbatiment.fr/federation-francaise-du-batiment/laffb/mediatheque/batimetiers.html?ID_ARTICLE=2450

21 Fiches techniques, Tome 2 : Les bétons : formulation, fabrication et mise en œuvre. Collection technique Cimbéton (centre d’information sur le ciment et ses applications), p.48

22 De GOUVELLO B. & DEUTSCH J-C., (2009) « La récupération et l’utilisation de l’eau de pluie en ville : vers une modification de la gestion urbaine de l’eau ? », Métropolis, Flux n°76/77, Avril-Septembre 2009, p.14 à 25, ISSN 1154-2721. Article disponible également en ligne sur https://www.cairn.info/revue-flux1-2009-2-page-14.htm

23 La gestion d’eau constitue la cible n°5 du référentiel utilisé dans le secteur du bâtiment. Il s’agit d’une des cibles en matière d’éco-gestion. Elle vise la réduction de la consommation d’eau et la gestion des eaux de pluie. Ainsi, la récupération des eaux pluviales permet également de réduire la consommation d’eau au sein des ménages, ce qui favorisera l’atteinte de cette cible n°5.

24 Article 641 du code civil

25 Articles L 131-2 et L 131-7 du code des communes

26 PERAN B., (2007) « La gestion écologiques des eaux pluviales en milieu urbain : les freins au développement d’une gestion écologique des eaux pluviales en milieu urbain », Mémoire de recherche pour l’obtention d’un MASTER II SCIENCES DE L’HOMME ET DE LA SOCIETE, MENTION SCIENCES SOCIALES « VILLES ET TERRITOIRES », SPECIALITE AMENAGEMENT, OPTION AMENAGEMENT ET RECOMPOSITION TERRITORIALE, Université François-Rabelais à Tours, 66 pages

27 Les SDAGE ont été mis en place par la loi sur l’eau de 1992. Il s’agit de documents permettant de mettre en œuvre les principes cités dans cette loi dans le cadre des grands bassins hydrographiques.

28 Loi n°2000-1208 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains, dite loi SRU

29 Dans cette partie « Règlement » des PLU, l’article 4 retient notre attention dans la mesure où il s’agit des modalités liées à la desserte par les réseaux (eaux, électricité et assainissement). Cet article, opposable aux tiers, permet de mettre en place les dispositions de raccordement aux réseaux publics et permet de réguler les flux des eaux de pluie au sein de la commune.

30 ZAC : Zone d’aménagement concerté. Défini par l’article L 311-1 du code d’urbanisme : « Les zones d’aménagement concerté sont les zones à l’intérieur desquelles une collectivité publique ou un établissement public y ayant vocation décide d’intervenir pour réaliser ou faire réaliser l’aménagement et l’équipement des terrains, notamment de ceux que cette collectivité ou cet établissement a acquis ou acquerra en vue de les céder ou de les concéder ultérieurement à des utilisateurs publics ou privés. »

31 Article L 421-3 du code de l’urbanisme : « Le permis de construire ne peut être accordé que si les constructions projetées sont conformes aux dispositions législatives et réglementaires concernant l’implantation des constructions, leur destination, leur nature, leur architecture, leurs dimensions leur assainissement et l’aménagement de leurs abords et si le demandeur s’engage à respecter les règles générales de construction prises en application du chapitre Ier du titre Ier du livre Ier du code de la construction et de l’habitation (…) Pour les établissements recevant du public, le permis de construire ne peut être délivré que si les constructions ou les travaux projetés sont conformes aux dispositions de l’article L. 111-7 du code de la construction et de l’habitation »

32 « Récupération ET UTI LISATION de l’eau de pluie dans les pays en développement – Retours d’expériences », Etude Arene Ile-de-France, Expertise et ressources pour un développement durable, 2009

33 « Récupération ET UTI LISATION de l’eau de pluie dans les pays en développement – Retours d’expériences », op. cit.

34 Voir Annexe 1

35 Voir Annexe 2

36 Voir Annexe 3

37 Voir : https://www.techneau.com/images/Fiches_techniques/FR/separateurs_hydrocarbures/fiche_technique_sep_hydro_Yh10R_Po.pdf

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