Exemple de thèse d'exercice en Pharmacie

Cet exemple de thèse d’exercice de Pharmacie vise à vous donner un aperçu des attentes académiques relatives à la rédaction de ce type de thèse.

Sujet de thèse d’exercice de Pharmacie : Mycobacterium marinum : de la bactérie à l’infection, enquête sur cette pathologie méconnue

Introduction

La médecine moderne, avec son arsenal toujours grandissant de technologies de pointe et de thérapies innovantes, a souvent tendance à mettre en lumière les maladies les plus courantes et les mieux comprises. Cependant, il existe encore un certain nombre de pathologies, plus rares, mais tout aussi dangereuses, qui méritent une attention particulière. Parmi elles, l’infection causée par Mycobacterium marinum occupe une place à part, souvent négligée dans le spectre plus large des maladies mycobactériennes. Cet organisme a été identifié pour la première fois au début du 20e siècle, mais malgré cela, il demeure relativement peu étudié, notamment en comparaison avec d’autres membres du genre Mycobacterium, tels que Mycobacterium tuberculosis, l’agent causal de la tuberculose, et Mycobacterium leprae, responsable de la lèpre.

Dans ce contexte, le présent travail vise à donner des éclaircissements sur Mycobacterium marinum, de sa biologie complexe à son impact clinique, en passant par les défis qu’il pose en matière de diagnostic et de traitement. Pour ce faire, la présente étude se décomposera en trois grandes parties distinctes :

  • La première partie servira de point d’entrée dans le monde des mycobactéries. Nous y aborderons des aspects historiques, morphologiques et microbiologiques pour établir une base de compréhension qui permettra de mieux appréhender les spécificités de Mycobacterium marinum. Ce premier volet fera également place à une discussion sur les mycobactéries environnementales ou atypiques, une sous-catégorie souvent méconnue, mais importante pour comprendre notre sujet d’étude ;
  • Dans la deuxième partie, l’attention sera portée spécifiquement vers Mycobacterium marinum. Ce segment explorera en profondeur l’épidémiologie de cette infection, les manifestations cliniques qu’elle provoque et les options thérapeutiques qui sont actuellement à notre disposition. De l’identification des réservoirs naturels de la bactérie aux dernières avancées en matière de traitement médicamenteux et chirurgical, cette section cherchera à offrir un aperçu complet et nuancé de l’état actuel des connaissances ;
  • La troisième et dernière partie prendra la forme d’une enquête empirique visant à mesurer le degré de sensibilisation et de connaissance autour de cette bactérie. En utilisant une méthodologie rigoureuse et en présentant des résultats quantitatifs, cette section contribuera à identifier les lacunes actuelles dans la compréhension publique et médicale de la maladie.

Première partie : Présentation du genre Mycobacterium

  1. Généralités :
  1. Historique — Définition (Ordre, Famille,…)

Historique

Le genre Mycobacterium a été découvert par Robert Koch en 1882 lorsqu’il a isolé et identifié Mycobacterium tuberculosis comme étant l’agent pathogène responsable de la tuberculose (Barbiéri & Drancourt, 2017). Cette découverte fut un des outils aidant à la compréhension des maladies infectieuses et a jeté les bases des études microbiologiques futures.

Au fil du temps, d’autres espèces de Mycobacterium ont été identifiées, chacune possédant des propriétés uniques et des répercussions cliniques variées. La recherche dans ce domaine a évolué pour comprendre les complexités des diverses espèces, dont Mycobacterium leprae, responsable de la lèpre (Mungroo et al., 2020), et Mycobacterium marinum, associé à des infections cutanées (Canetti et al., 2022).

Définition et classification

Ordre : Les mycobactéries sont classées dans l’ordre des Actinomycètes (McGuire et al., 2012). Cet ordre comprend un large éventail de bactéries Gram-positives, avec des structures cellulaires complexes et une capacité à synthétiser différents composés organiques.

Famille : La famille des Mycobacteriaceae comprend toutes les espèces du genre Mycobacterium (Rastogi et al., 2001). Cette famille est connue pour sa paroi cellulaire riche en lipides, contribuant à la résistance aux colorants acides et alcooliques.

Genre : Le genre Mycobacterium est très diversifié, comptant plus de 150 espèces (Le Naour et al., 2020). Ces espèces sont réparties en plusieurs groupes, dont le complexe Mycobacterium tuberculosis, les mycobactéries atypiques et les espèces spécifiques aux animaux.

  1. Caractéristiques morphologiques

Le genre Mycobacterium se distingue par ses caractéristiques morphologiques uniques qui contribuent à ses propriétés physiologiques et pathogéniques. Ces caractéristiques sont étroitement liées à la capacité de la bactérie à survivre dans divers environnements et à interagir avec l’hôte.

Les mycobactéries sont généralement en forme de bâtonnet, souvent légèrement incurvées, mesurant de 1 à 10 micromètres de longueur et de 0,2 à 0,6 micromètre de largeur (Biomnis, 2012). La paroi cellulaire des mycobactéries est particulièrement complexe et distinctive. Elle est composée d’une couche épaisse de mycolates, des lipides complexes, et de polysaccharides (Thounevel, 2020). Cette structure lipidique confère une résistance exceptionnelle à la décoloration par des acides ou des alcools (d’où les bacilles acido-alcoolo résistants ou BAAR), une propriété qui a conduit à la méthode de coloration spécifique appelée coloration de Ziehl-Neelsen (Lienhardt, 2011).

Au sein de la paroi cellulaire, un réseau de peptidoglycane est lié à l’arabinogalactane (Illouz et al., 2021), un polysaccharide unique. Les mycolates, des acides gras à longue chaîne, sont liés à l’arabinogalactane et contribuent à la rigidité et à l’imperméabilité de la paroi cellulaire. La présence de lipoarabinomannane, un lipopolysaccharide, joue un rôle dans la modulation de la réponse immunitaire (Venisse, 1994).

Certaines mycobactéries possèdent une capsule polysaccharidique externe qui peut jouer un rôle dans la virulence et l’interaction avec le système immunitaire de l’hôte (Kalscheuer et al., 2019). La mobilité et l’adhésion aux surfaces sont facilitées chez quelques espèces grâce à des flagelles ou des pili (Prescott et al., 2018), bien que la plupart des mycobactéries soient non mobiles.

Les mycobactéries contiennent souvent des granules incluses, riches en lipides, qui peuvent servir de réserve d’énergie. Il est également à noter que des variations morphologiques peuvent exister au sein d’une même espèce, influencées par des facteurs environnementaux et génétiques.

  1. Caractéristiques microbiologiques (culture, pathogénicité,…)

Culture des Mycobactéries

La culture des mycobactéries présente certains défis liés à leurs besoins nutritionnels particuliers et de leur croissance lente. Traditionnellement, les milieux de culture comme le milieu de Löwenstein-Jensen ou le milieu Middlebrook sont utilisés (Naveen & Peerapur, 2012). Ces milieux contiennent des composants qui favorisent la croissance des mycobactéries, comme les glycérols et les graisses, ainsi que des inhibiteurs qui empêchent la croissance d’autres microorganismes. La croissance peut prendre plusieurs semaines, et les colonies présentent souvent une texture rugueuse et une coloration allant du blanc au jaune.

Pathogénicité des Mycobactéries

La pathogénicité des mycobactéries est étroitement liée à leur structure cellulaire unique et à leurs capacités métaboliques. Par exemple, la paroi cellulaire riche en lipides rend ces bactéries résistantes à de nombreux agents antimicrobiens et leur permet de survivre dans les macrophages (Awuh & Flo, 2017), contribuant ainsi à leur virulence.

Autres Caractéristiques Microbiologiques

Les mycobactéries possèdent également une variété de caractéristiques microbiologiques qui influencent leur écologie, leur évolution et leur interaction avec l’hôte. Par exemple, elles sont capables de métaboliser un large éventail de substrats, ce qui leur permet de coloniser divers environnements (Warner, 2015). Elles produisent également des enzymes spécifiques, comme la catalase et la peroxydase, qui contribuent à leur résistance aux stress oxydatifs.

  1. Classification

La classification du genre Mycobacterium a connu des évolutions significatives au fil du temps, notamment avec les progrès dans les techniques de séquençage génétique et la compréhension de la biologie moléculaire. L’appréciation détaillée de la diversité au sein de ce genre exige une compréhension de plusieurs niveaux de classification.

Règne, Division et Classe

Les mycobactéries appartiennent au règne des Bactéries, mais aussi à la division des Actinobactéries, et à la classe des Actinobacteria (Holt, 1993). Cette classe est connue pour la complexité de la structure de la paroi cellulaire et la capacité à produire des composés secondaires, comme les antibiotiques.

Ordre et Famille

Comme évoqué précédemment, au sein de la classe des Actinobacteria, les mycobactéries sont placées dans l’ordre des Actinomycetales et la famille des Mycobacteriaceae.

Genre et espèce

Le genre Mycobacterium est composé d’un grand nombre d’espèces, avec une diversité remarquable en termes de pathogénicité, d’écologie et de physiologie. Il peut être divisé en plusieurs groupes, en fonction de critères tels que la pathogénicité, la croissance, la coloration et les séquences génétiques. Nous verrons :

  • Mycobacterium Tuberculosis Complex (MTBC): ce groupe inclut des espèces hautement pathogènes comme Mycobacterium tuberculosis, Mycobacterium bovis et d’autres, responsables de la tuberculose chez l’homme et d’autres mammifères (Brites & Gagneux, 2017) ;
  • Mycobacterium Leprosae : L’agent de la lèpre, qui est unique en termes de pathogénie et de génome (Mungroo et al., 2020) ;
  • Mycobactéries Non Tuberculeuses (MNT) : Ces espèces, aussi appelées mycobactéries atypiques, comprennent Mycobacterium avium, Mycobacterium abscessus, et beaucoup d’autres (S. K. Sharma & Upadhyay, 2020). Elles peuvent causer des maladies chez l’homme, mais sont aussi largement présentes dans l’environnement.

Méthodes de Classification modernes

Avec l’avènement des techniques moléculaires, la classification des mycobactéries s’est enrichie. Les analyses phylogénétiques basées sur les séquences de l’ARNr 16S et d’autres gènes ont permis une compréhension plus précise des relations entre les différentes espèces (Slany et al., 2012).

  1. Le complexe Mycobacterium tuberculosis (généralités)

Tel qu’il a été évoqué précédemment, le complexe Mycobacterium tuberculosis (MTBC) englobe un ensemble d’espèces mycobactériennes étroitement apparentées qui sont principalement responsables des cas de tuberculose chez l’homme et d’autres mammifères (Brites & Gagneux, 2017). D’autres détails plus spécifiques seront évoqués ci-après.

Le MTBC comprend plusieurs espèces et sous-espèces dont Mycobacterium tuberculosis, l’agent principal de la tuberculose chez l’homme, Mycobacterium bovis, généralement associé à la tuberculose bovine, et d’autres variantes comme Mycobacterium africanum, Mycobacterium caprae ou encore Mycobacterium microti (Riojas et al., 2018). Bien que ces espèces présentent des différences génétiques et phénotypiques, elles sont suffisamment similaires pour être regroupées au sein d’un même complexe.

Les mycobactéries du complexe MTBC sont des bactéries aérobes strictes et acidorésistantes (Zhang et al., 2022). Leur paroi cellulaire complexe, riche en lipides et glycolipides, confère des propriétés distinctives, telles que la résistance à de nombreux antibiotiques et la capacité de survie dans les macrophages hôtes (Park et al., 2021).

La transmission du MTBC se fait principalement par voie aérienne, par l’inhalation de gouttelettes infectées (Zhang et al., 2022). La prévalence de la tuberculose varie considérablement entre les régions géographiques, reflétant des facteurs tels que les conditions socio-économiques, la qualité des systèmes de santé et le taux de co-infection avec le VIH.

L’infection par des mycobactéries du complexe MTBC peut entraîner une large gamme de manifestations cliniques. Alors que certaines personnes développent des symptômes actifs de tuberculose peu de temps après l’exposition, d’autres peuvent héberger la bactérie pendant des années sans symptômes, une condition connue sous le nom de tuberculose latente (Kiazyk & Ball, 2017). La virulence du MTBC est en grande partie due à sa capacité à échapper au système immunitaire de l’hôte, souvent en se cachant dans les macrophages (Zhai et al., 2019).

  1. Mycobacterium leprae (généralités)

Mycobacterium leprae est la bactérie pathogène responsable de la lèpre, une maladie infectieuse chronique qui affecte principalement la peau, les nerfs périphériques, la muqueuse des voies respiratoires supérieures et les yeux (Mungroo et al., 2020).

Elle appartient à la famille des Mycobacteriaceae, au sein de l’ordre des Actinomycetales (Kwapinski et al., 1972). Bien qu’étroitement liée à d’autres espèces du genre Mycobacterium, comme Mycobacterium tuberculosis, elle présente plusieurs caractéristiques uniques, notamment un génome réduit (3.3 Mbp) et un certain nombre de gènes non fonctionnels ou pseudogènes (Chavarro-Portillo et al., 2019).

La bactérie présente une morphologie bacillaire et une paroi cellulaire riche en lipides, ce qui lui confère une résistance accrue à des conditions environnementales difficiles (Rosa et al., 2021). Cependant, contrairement à d’autres mycobactéries, Mycobacterium leprae est un obligat intracellulaire et ne peut être cultivée sur des milieux artificiels (Truman & Krahenbuhl, 2001). Cela a longtemps constitué un obstacle à l’étude de son métabolisme et de sa physiologie.

La lèpre est endémique dans plusieurs régions du monde, en particulier en Asie du Sud-Est, en Afrique et dans certaines parties de l’Amérique du Sud. La transmission se fait principalement par contact étroit avec un patient atteint de lèpre multibacillaire (Ploemacher et al., 2020). Le spectre de la maladie est large, allant de formes indolentes à des formes agressives et mutilantes.

Mycobacterium leprae a un tropisme particulier pour les cellules de Schwann, qui composent la gaine des nerfs périphériques (L. Alves et al., 2004). L’atteinte neurologique est donc une caractéristique marquante de la maladie. Les dommages aux nerfs conduisent souvent à une perte de la sensation, ce qui augmente le risque de lésions et d’ulcères.

  1. Les mycobactéries environnementales/atypiques
  1. Définition — Terminologie – Nomenclature

Les mycobactéries environnementales, également désignées sous le terme de mycobactéries atypiques ou non tuberculeuses (MNT), constituent un ensemble hétérogène de bactéries du genre Mycobacterium qui se distinguent des espèces principalement pathogènes pour l’homme comme Mycobacterium tuberculosis et Mycobacterium leprae. Ces mycobactéries sont omniprésentes dans l’environnement naturel, se trouvant dans des milieux variés tels que le sol, l’eau douce et salée, et même dans des environnements anthropisés comme les systèmes de distribution d’eau ou les hôpitaux (Primm et al., 2004).

Le terme « mycobactéries environnementales » montre l’ubiquité environnementale de ces organismes. Le terme « atypique » est souvent employé pour signifier leur caractère non-conformiste, notamment dans leur réponse aux traitements classiquement efficaces contre la tuberculose et la lèpre. Le terme « non tuberculeuses » est également utilisé pour les différencier des mycobactéries du complexe tuberculosis.

Sur le plan de la nomenclature, ces bactéries sont souvent organisées en fonction de la vitesse de leur croissance dans des milieux de culture. Les mycobactéries à croissance rapide comprennent des espèces comme Mycobacterium fortuitum, Mycobacterium abscessus et Mycobacterium chelonae (Broda et al., 2013). Ces bactéries sont capables de former des colonies en moins d’une semaine sur des milieux de culture standard.

Ensuite, il y a les mycobactéries à croissance intermédiaire, telles que Mycobacterium parascrofulaceum et Mycobacterium simiae (Turenne et al., 2004). Ces micro-organismes prennent un peu plus de temps pour se développer en colonies par rapport aux mycobactéries à croissance rapide, mais ils sont toujours plus rapides que les mycobactéries à croissance lente.

Parmi les mycobactéries à croissance lente, une sous-catégorie est appelée le complexe Mycobacterium avium ou MAC, qui inclut Mycobacterium avium, Mycobacterium intracellulare et Mycobacterium chimaera (Schweickert et al., 2008). Ces bactéries prennent généralement plus de sept jours pour former des colonies sur des milieux de culture.

Une autre sous-catégorie des mycobactéries à croissance lente regroupe des espèces autres que MAC, telles que Mycobacterium kansasii, Mycobacterium marinum, Mycobacterium ulcerans et Mycobacterium xenopi (Esteban & Ortiz-Pérez, 2009). Comme le complexe MAC, ces bactéries sont également caractérisées par un taux de croissance relativement lent en culture.

  1. Épidémiologie : Généralités, transmission, réservoirs

L’épidémiologie des mycobactéries environnementales ou atypiques est d’une complexité considérable, en grande partie en raison de leur distribution ubiquitaire dans l’environnement. Ces organismes sont rencontrés notamment dans les sols, les tourbières, les eaux de surface, les eaux souterraines et l’eau de mer (Schulze-Röbbecke, 1993). Leur diversité taxonomique est reflétée dans une variabilité épidémiologique qui dépend souvent du contexte géographique, environnemental et même saisonnier.

Les voies de transmission des mycobactéries environnementales sont multiples et souvent mal comprises. Contrairement aux mycobactéries pathogènes comme Mycobacterium tuberculosis, qui se transmet principalement par voie aérienne, les mycobactéries environnementales peuvent être acquises par contact direct avec des sources environnementales contaminées. L’exposition peut survenir par inhalation, ingestion ou par contact cutané, notamment à travers des plaies ou des lésions. Dans certains cas, des dispositifs médicaux contaminés ou des environnements hospitaliers peuvent également servir de vecteurs de transmission.

Les mycobactéries environnementales ont la capacité de survivre et de se multiplier dans une grande variété de réservoirs naturels et artificiels. Elles sont souvent isolées de sources d’eau douce telles que les lacs, les rivières et les étangs, mais peuvent également être trouvées dans des milieux marins. Le sol est un autre réservoir significatif, en particulier pour les espèces à croissance lente. Par ailleurs, les installations de traitement de l’eau et les systèmes de distribution d’eau domestique peuvent servir de niches écologiques pour ces organismes.

  1. Bactériologie
  1. Classification

La classification des mycobactéries environnementales ou atypiques a été considérablement affinée avec les avancées en biologie moléculaire et en séquençage de génome. Traditionnellement, ces mycobactéries ont été classées en fonction de leur taux de croissance, de leur morphologie cellulaire, et de leur production de pigments (Khaledi et al., 2016). Cependant, des méthodes plus récentes, telles que l’analyse phylogénétique basée sur des marqueurs génétiques spécifiques, permettent une classification plus précise et plus robuste (Nasr Esfahani et al., 2016).

ii. Tests d’identification

L’identification des mycobactéries environnementales nécessite une combinaison de méthodes phénotypiques et génotypiques. Les tests phénotypiques peuvent inclure la détermination du taux de croissance, les tests de sensibilité aux agents chimiques, et l’activité enzymatique. D’autre part, les techniques de séquençage génétique et de PCR (Réaction en Chaîne par Polymérase) permettent une identification plus spécifique et sont de plus en plus utilisées en laboratoire clinique (Valente et al., 1997).

iii. Mise en culture

La mise en culture des mycobactéries environnementales peut être complexe, en raison de leurs exigences nutritionnelles spécifiques et de leur taux de croissance variable. Les milieux de culture comme le milieu de Lowenstein-Jensen sont souvent utilisés, mais des milieux spécifiques peuvent être nécessaires pour certaines espèces (Singh et al., 2019). Les techniques modernes de culture cellulaire sont également employées pour mieux comprendre leur pathogénicité.

iv. Sensibilité aux agents chimiques et antibiotiques

Les mycobactéries environnementales montrent une sensibilité variable aux agents chimiques et aux antibiotiques, ce qui complique le traitement des infections. Certaines espèces peuvent être résistantes à des agents habituellement efficaces contre Mycobacterium tuberculosis, nécessitant l’utilisation de combinaisons d’antibiotiques et des traitements de longue durée.

v. Activité enzymatique

L’activité enzymatique est un critère important pour l’identification et la classification des mycobactéries environnementales. Des tests enzymatiques comme la catalase et la nitrate réductase sont souvent réalisés pour différencier les espèces (Bhalla et al., 2018).

vi. Caractéristiques différentiels Mycobacterium tuberculeux/Mycobactéries atypiques

Le diagnostic différentiel entre les mycobactéries environnementales et Mycobacterium tuberculosis est important en clinique. Les caractéristiques différentielles peuvent inclure le taux de croissance, la morphologie cellulaire, la production de pigments, et la sensibilité aux antibiotiques. Des tests génomiques et des méthodes de typage moléculaire peuvent également être employés pour distinguer ces groupes de façon plus précise.

  1. Manifestations cliniques

Le spectre des manifestations cliniques associées aux mycobactéries environnementales est vaste et peut varier considérablement en fonction de l’espèce impliquée, de l’état immunologique de l’hôte et des conditions environnementales. Ces manifestations peuvent être regroupées en différentes catégories en fonction de leur sévérité et de leur localisation anatomique.

Les infections pulmonaires représentent l’un des tableaux cliniques les plus courants. Contrairement aux infections pulmonaires par Mycobacterium tuberculosis, qui sont principalement contractées par inhalation, les mycobactéries environnementales peuvent être acquises par d’autres voies, notamment par exposition à des milieux aquatiques ou à des sols contaminés (Gardini et al., 2021). Les symptômes peuvent inclure une toux chronique, des douleurs thoraciques, et des difficultés respiratoires.

De plus, les mycobactéries environnementales sont fréquemment responsables d’infections cutanées, souvent à la suite d’un traumatisme ou d’une exposition à l’eau contaminée (Gonzalez-Santiago & Drage, 2015). Les manifestations cutanées peuvent varier de lésions bénignes, comme des nodules ou des abcès, à des ulcérations plus sévères et chroniques.

Chez les individus immunodéprimés, notamment ceux atteints du VIH, de cancers, ou sous immunosuppresseurs, les mycobactéries environnementales peuvent provoquer des infections disséminées, affectant plusieurs organes et systèmes (Collins, 1989). Les symptômes sont souvent non spécifiques et peuvent inclure de la fièvre, un amaigrissement, et une fatigue générale.

Bien que plus rares, les infections ostéo-articulaires peuvent survenir, généralement à la suite d’une intervention chirurgicale ou à un traumatisme (Peng et al., 2022). Les symptômes typiques incluent des douleurs articulaires, une inflammation, et dans certains cas, une destruction du tissu osseux.

  1. Traitement
  1. Principes thérapeutiques

Le traitement des infections par mycobactéries environnementales nécessite une approche multidisciplinaire impliquant des médecins, des microbiologistes et, dans certains cas, des chirurgiens. Étant donné que ces organismes peuvent présenter des profils de résistance variés aux antibiotiques, une thérapie individualisée basée sur des tests de sensibilité aux médicaments est souvent recommandée. De plus, étant donné la chronicité potentielle de ces infections, un traitement à long terme peut être nécessaire.

Il est également important de considérer l’état immunologique de l’hôte dans le choix du régime thérapeutique. Chez les patients immunodéprimés, l’administration d’une combinaison d’antibiotiques peut être nécessaire pour prévenir le développement de résistance bactérienne. Par ailleurs, l’évaluation régulière de la réponse au traitement par suivi clinique et par des tests microbiologiques est essentielle pour ajuster le régime thérapeutique au besoin.

ii. Antibiotiques utilisés

La sélection de l’antibiotique approprié est évidente dans le traitement des infections par mycobactéries environnementales et doit être basée sur des tests de sensibilité en laboratoire. Certains des antibiotiques couramment utilisés pour les mycobactéries en général incluent la rifampicine, l’éthambutol, et la clarithromycine (Kaji et al., 2021). Cependant, le choix du médicament peut varier en fonction de l’espèce de mycobactérie en cause et de son profil de résistance aux médicaments.

Les aminoglycosides comme l’amikacine peuvent être efficaces, notamment en cas d’infections sévères ou disséminées (Raaijmakers et al., 2021). Les quinolones, telles que la ciprofloxacine ou la lévofloxacine, sont également utilisées dans certaines circonstances (Caballero et al., 2006), notamment lorsque les autres options thérapeutiques ne sont pas viables en raison de la résistance aux médicaments ou des effets secondaires.

Dans les cas où l’infection est résistante à plusieurs médicaments ou où elle est localisée de manière à rendre le traitement médicamenteux difficile (comme dans les infections osseuses ou articulaires), des interventions chirurgicales comme le débridement peuvent être nécessaires en complément du traitement antibiotique (Yadav et al., 2018).

Deuxième partie : L’infection à Mycobacterium marinum

  1. Historique — Terminologie

L’étude de Mycobacterium marinum remonte à plusieurs décennies et a subi de nombreuses évolutions tant dans sa nomenclature que dans sa compréhension clinique et biologique. Découvert pour la première fois en 1926 par Aronson (Ji & Xie, 2011), ce bacille a été isolé initialement à partir de poissons d’aquarium atteints de tuberculose. Il a par la suite été reconnu comme un pathogène zoonotique capable d’infecter également l’homme.

Le terme « Mycobacterium marinum » est dérivé du latin « marinus », signifiant « de la mer », ce qui reflète son habitat aquatique naturel. Ce micro-organisme appartient au genre Mycobacterium, une classe de bactéries qui inclut également des agents pathogènes importants tels que Mycobacterium tuberculosis et Mycobacterium leprae. Il s’inscrit dans la famille des Mycobacteriaceae, caractérisée par des bacilles à Gram positif, à croissance lente et résistants aux acides.

La terminologie relative à ce pathogène a connu quelques fluctuations au fil des ans, notamment en raison de la découverte de différentes souches et de l’évolution des techniques de diagnostic. À l’origine considéré comme une curiosité scientifique davantage que comme un problème de santé publique, Mycobacterium marinum a fait l’objet d’un intérêt croissant avec l’augmentation des activités de loisirs aquatiques et des expositions professionnelles liées à l’eau. De plus, les avancées en génomique et en biologie moléculaire ont permis de mieux comprendre sa phylogénie et sa pathogénicité, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour le diagnostic et le traitement de l’infection.

  1. Epidémiologie
  1. Répartition géographique

La répartition géographique de l’infection à Mycobacterium marinum est un sujet d’intérêt considérable pour la compréhension épidémiologique de cette pathologie. Mycobacterium marinum est une bactérie ubiquitaire présente principalement dans les environnements aquatiques, qu’ils soient d’eau de mer, d’eau saumâtre ou d’eau douce (Hashish et al., 2018). On la retrouve dans des milieux naturels variés, tels que les rivières, les lacs, les étangs, mais aussi dans des environnements artificiels comme les aquariums et les piscines.

La présence de cette bactérie n’est pas limitée à une région géographique spécifique ; elle a été identifiée dans des environnements aquatiques à travers le monde (Hashish et al., 2018). Cependant, la prévalence de l’infection à Mycobacterium marinum varie selon les régions, en raison de divers facteurs environnementaux et climatiques. Dans les régions tropicales et subtropicales, où la température de l’eau est généralement plus élevée, il semblerait que la bactérie soit plus fréquemment rencontrée (Canetti et al., 2022). Cela pourrait être dû à des conditions plus favorables pour la croissance et la survie de cette mycobactérie.

De même, certaines activités humaines, telles que la pêche ou les sports aquatiques, peuvent influencer la distribution géographique des cas d’infection. Les personnes en contact fréquent avec des environnements aquatiques sont donc plus susceptibles d’être exposées à cette bactérie, indépendamment de leur localisation géographique.

  1. Réservoirs

La question des réservoirs de Mycobacterium marinum constitue un autre volet pour comprendre de l’épidémiologie et de la transmission de cette infection. Le principal réservoir de cette mycobactérie est indéniablement l’environnement aquatique (Hashish et al., 2018). On retrouve, rappelons-le, Mycobacterium marinum dans divers milieux aquatiques, à la fois en eau douce et en eau salée, incluant lacs, rivières, étangs, mers, et océans. Ces environnements naturels servent de foyers d’infection potentiels pour la faune aquatique et, par extension, pour les humains qui entrent en contact avec ces milieux.

Dans le contexte artificiel, les réservoirs comprennent également les aquariums domestiques et les systèmes de pisciculture (Mugetti et al., 2021). En effet, les poissons d’aquarium et d’élevage sont des vecteurs reconnus de cette bactérie. Les installations aquacoles et les aquariums domestiques peuvent devenir des réservoirs de Mycobacterium marinum si des mesures adéquates de contrôle et de prévention des infections ne sont pas strictement appliquées.

Il est également important de noter que bien que la source primaire soit aquatique, des objets contaminés, comme des équipements de pêche, peuvent servir de réservoirs temporaires (Hashish et al., 2018). Ainsi, le risque d’exposition ne se limite pas strictement à l’environnement aquatique, mais s’étend à des objets et des équipements en contact avec ce milieu.

Le rôle des animaux autres que les poissons, tels que les crustacés ou les mammifères marins, dans la conservation et la transmission de Mycobacterium marinum est encore sujet à recherche. Néanmoins, il est plausible que ces animaux puissent également servir de réservoirs ou de vecteurs pour cette mycobactérie, bien que leur importance épidémiologique reste à déterminer.

  1. Mode de transmission

Le mode de transmission de Mycobacterium marinum est particulièrement intriguant du fait de sa capacité à survivre dans divers environnements aquatiques et à infecter une variété d’hôtes. La voie de transmission la plus fréquemment identifiée est le contact direct avec des eaux contaminées (Akram & Aboobacker, 2023). Que ce soit dans un milieu naturel comme une rivière ou un lac, ou dans un environnement contrôlé comme un aquarium, l’exposition à l’eau contenant cette mycobactérie peut entraîner une infection. Il s’agit notamment de situations où la peau est éraflée ou coupée, offrant ainsi un point d’entrée pour la bactérie.

De plus, des activités spécifiques telles que la pêche, la plongée sous-marine ou encore le nettoyage et la maintenance d’aquariums augmentent le risque de transmission (Hashish et al., 2018). Dans ces contextes, non seulement la peau peut être plus susceptible aux micro-lésions, mais le temps prolongé passé dans l’eau ou en contact avec des objets mouillés augmente les chances d’exposition à la bactérie.

Il est également à rappeler que la transmission peut se produire par l’intermédiaire d’objets contaminés. Par exemple, des équipements de pêche ou de plongée qui n’ont pas été correctement désinfectés peuvent servir de vecteurs de transmission. Même si ce mode de transmission est moins fréquent que le contact direct avec l’eau, il reste néanmoins une préoccupation valide, en particulier dans les environnements où les équipements sont partagés.

L’infection zoonotique, c’est-à-dire la transmission de l’animal à l’homme, bien que moins courante, ne peut être totalement écartée. Les poissons infectés manipulés sans précaution peuvent également être une source d’infection pour l’homme.

  1. Incubation

La période d’incubation est caractérisée par l’intervalle de temps qui s’écoule entre le moment de l’exposition initiale à la bactérie et l’apparition des premiers symptômes cliniques. Pour Mycobacterium marinum, la période d’incubation est généralement de trois semaines mais peut aller jusqu’à neuf mois (Moestrup et al., 2023). En effet, des variations peuvent exister en fonction de plusieurs facteurs tels que la charge bactérienne, l’état immunologique de l’hôte et la présence de co-infections ou de conditions préexistantes.

Durant cette phase d’incubation, la bactérie s’installe dans les tissus cutanés, souvent en pénétrant par une coupure, une éraflure ou une autre lésion de la peau. Elle commence alors à se multiplier localement, tout en évitant souvent la détection par le système immunitaire grâce à ses mécanismes d’évasion immunologique complexes. Cette période asymptomatique peut être trompeuse ; l’absence de signes cliniques manifestes ne doit pas être interprétée comme une absence d’infection.

Il est également important de noter que la durée de la période d’incubation peut avoir des implications diagnostiques. Un diagnostic précoce est souvent difficile en raison de l’absence de symptômes pendant cette phase. De plus, les techniques de diagnostic courantes, comme la culture bactérienne, peuvent nécessiter un temps considérable pour fournir des résultats, en particulier pour des mycobactéries comme Mycobacterium marinum qui ont une croissance relativement lente en milieu de culture. Par conséquent, une reconnaissance rapide des situations à risque et une compréhension approfondie de la période d’incubation sont cruciales pour une prise en charge médicale efficace.

  1. Incidence

L’incidence de l’infection à Mycobacterium marinum reste relativement peu étudiée par rapport à d’autres mycobactéries plus communes comme Mycobacterium tuberculosis. Néanmoins, il est généralement considéré que cette infection est rare, bien qu’elle puisse être sous-diagnostiquée en raison de sa présentation clinique souvent discrète et de la méconnaissance générale de la maladie. L’incidence varie selon les régions géographiques et est fortement liée à des facteurs environnementaux et comportementaux spécifiques.

Dans les régions où les activités aquatiques, telles que la pêche, la natation et l’aquaculture, sont courantes, une augmentation de l’incidence pourrait être observée. Cela peut également être le cas dans des milieux où l’exposition à des aquariums ou à des environnements aquatiques artificiels est élevée. Par ailleurs, il est suggéré que l’incidence pourrait être en augmentation, peut-être en raison de meilleures techniques de diagnostic ou d’une sensibilisation accrue à cette pathologie rare mais significative.

Il est également essentiel de considérer que l’incidence peut être influencée par la saison, en fonction de la prévalence des activités aquatiques. Ainsi, dans certaines régions, une hausse saisonnière de cas pourrait être notée. De plus, des populations spécifiques, comme les personnes immunodéprimées ou celles ayant des lésions cutanées préexistantes, pourraient présenter une incidence plus élevée en raison d’une susceptibilité accrue à l’infection.

En matière de surveillance épidémiologique, l’absence de systèmes de rapport uniformes pour l’infection à Mycobacterium marinum représente un défi pour l’estimation précise de son incidence. Le manque de données exhaustives peut entraver les efforts de santé publique visant à contrôler et à prévenir cette infection.

  1. Typologie sujets atteints et facteurs de risque

La typologie des sujets atteints de l’infection à Mycobacterium marinum présente des caractéristiques distinctes, en grande partie influencées par des facteurs environnementaux et comportementaux. Généralement, les individus les plus à risque d’acquérir cette infection sont ceux qui sont régulièrement en contact avec des environnements aquatiques, que ce soit dans un contexte professionnel ou récréatif (Hashish et al., 2018).

Les personnes engagées dans des professions aquacoles, telles que les pêcheurs, les plongeurs et les employés d’aquariums, sont particulièrement susceptibles d’être exposées à cette bactérie (Hashish et al., 2018). De même, les passionnés de sports nautiques tels que la plongée sous-marine, la natation en eau douce ou en milieu marin, sont également à risque. Il convient de noter que le simple fait de manipuler des aquariums domestiques sans prendre de précautions adéquates peut également exposer à un risque d’infection.

Les facteurs de risque ne sont pas limités à l’exposition environnementale. Les individus immunodéprimés, qu’il s’agisse d’une immunodépression liée à une maladie chronique, à un traitement médicamenteux ou à d’autres facteurs, présentent un risque accru de développer des formes plus sévères de la maladie (Streit et al., 2006). De plus, la présence de lésions cutanées préexistantes peut faciliter l’entrée de la bactérie dans le système, augmentant ainsi le risque d’infection.

Il est également essentiel de considérer l’âge et le sexe dans la typologie des sujets atteints. Les études épidémiologiques à ce sujet sont rares, mais il semble que les hommes soient légèrement plus susceptibles que les femmes d’être infectés, peut-être en raison d’une plus grande probabilité d’exposition aux facteurs de risque environnementaux mentionnés précédemment.

  1. Manifestations cliniques
  1. Description des lésions

Les manifestations cliniques de l’infection à Mycobacterium marinum sont principalement cutanées, caractérisées par une gamme de lésions dermatologiques (Ang et al., 2000). Le tableau clinique peut varier en fonction de l’état immunologique de l’hôte et d’autres facteurs coexistants.

En général, la première manifestation est l’apparition d’un nodule ou papule au site d’exposition, souvent sur un membre supérieur (Bezerra et al., 2020), bien que d’autres régions du corps puissent également être affectées. Ce nodule initial est généralement indolore et peut être accompagné d’érythème (Bayer-Garner et al., 2005). Avec le temps, le nodule peut ulcérer, formant une lésion superficielle ouverte qui peut se propager le long des voies lymphatiques adjacentes. Dans certains cas, des lésions nodulaires supplémentaires peuvent apparaître en série le long du trajet lymphatique, donnant un aspect clinique qualifié de « sporotrichoïde » (Fleming & Keystone, 2017).

Les lésions sont souvent granulomateuses, avec une architecture histopathologique qui peut évoquer une inflammation chronique. Des granulomes bien formés sont typiques, souvent entourés d’une zone d’inflammation aiguë ou subaiguë. La présence de nécrose caséeuse est rare, ce qui distingue ces lésions de celles causées par Mycobacterium tuberculosis (Hosseini Fard et al., 2011).

Dans les cas plus sévères, surtout chez les individus immunodéprimés, l’infection peut se disséminer, entraînant des complications telles que l’ostéomyélite, la tenosynovite, et d’autres formes d’atteintes articulaires ou osseuses (Shih et al., 1997).

Le spectre des lésions associées à Mycobacterium marinum est donc large, allant de simples nodules cutanés à des ulcérations plus complexes et à des complications systémiques. La morphologie et la sévérité des lésions sont fortement influencées par le statut immunologique de l’hôte et par la rapidité du diagnostic et de l’intervention thérapeutique.

  1. Examens complémentaires
  1. Radiologie

Dans le cadre du diagnostic et de la gestion clinique des infections à Mycobacterium marinum, les examens radiologiques peuvent jouer un rôle significatif, en particulier pour les cas compliqués qui s’étendent au-delà de la peau (Tsiolakkis et al., 2023). Bien que les manifestations cutanées soient souvent le point d’entrée pour la suspicion clinique, l’imagerie médicale peut révéler des informations concernant l’étendue de l’infection dans les tissus sous-cutanés, les articulations, et même les os.

L’examen radiologique standard est la radiographie simple, qui peut être utilisée pour évaluer les changements dans les structures osseuses ou les articulations. Dans le cas d’ostéomyélite ou de tenosynovite suspectée, des changements tels que l’érosion osseuse ou le gonflement des tissus mous peuvent être visibles. Toutefois, la radiographie simple a ses limites, notamment sa faible sensibilité pour détecter des changements dans les tissus mous.

Pour une évaluation plus détaillée, l’imagerie par résonance magnétique (IRM) ou la tomodensitométrie (TDM) peuvent être employées. L’IRM est particulièrement utile pour évaluer les structures des tissus mous, y compris les fascias, les tendons et les ligaments, et peut aider à identifier les poches de pus ou d’abcès (Mekki et al., 2005). La TDM peut également être utile pour évaluer l’atteinte osseuse et articulaire, et elle est plus accessible que l’IRM dans de nombreux environnements cliniques (Legrand et al., 2006).

Les ultrasons peuvent aussi être utiles, surtout pour guider des procédures comme les biopsies ou les aspirations d’abcès, même s’ils sont généralement moins informatifs que l’IRM ou la TDM pour l’évaluation globale de la profondeur et de l’étendue de l’infection.

  1. Biologie

Les analyses biologiques vont au-delà de la simple identification de l’agent pathogène ; elles permettent également une évaluation plus large du statut inflammatoire du patient, de sa réponse immunitaire, et, dans certains cas, de la sévérité de l’infection.

Initialement, une série de tests de routine peuvent être effectués, y compris une numération formule sanguine complète, des tests de la fonction rénale et hépatique, ainsi que des mesures des marqueurs inflammatoires tels que la protéine C-réactive (CRP) et la vitesse de sédimentation des érythrocytes (Castillo et al., 2020). Bien que ces tests puissent ne pas être spécifiques à une infection à Mycobacterium marinum, des valeurs anormales peuvent orienter le clinicien vers une infection plus systémique nécessitant une intervention plus agressive.

Pour confirmer le diagnostic, la culture bactérienne reste la méthode de référence (Kent et al., 2006). Des échantillons de tissus, généralement obtenus par biopsie cutanée, sont placés en culture dans des milieux sélectifs afin de permettre la croissance de Mycobacterium marinum. Les tests de sensibilité aux antibiotiques sont ensuite effectués pour guider le traitement. Par ailleurs, des méthodes plus rapides comme la PCR (réaction en chaîne par polymérase) sont de plus en plus utilisées pour identifier l’ADN de la bactérie (Hernandez et al., 1999), bien que cette méthode ne remplace pas la culture pour l’évaluation de la sensibilité aux antibiotiques.

Dans les cas plus graves où l’infection s’étend au-delà de la peau et des tissus mous, des analyses supplémentaires peuvent être nécessaires. Par exemple, une analyse du liquide articulaire peut être réalisée si une arthrite infectieuse est suspectée (Seidman & Limaiem, 2023). L’identification de la bactérie dans des sites stériles comme le liquide articulaire confirme la nature systémique de l’infection et peut nécessiter une modification du plan de traitement.

La biologie médicale joue donc un rôle essentiel dans le diagnostic et la prise en charge des infections à Mycobacterium marinum, allant de la confirmation de l’identité de l’agent pathogène à une évaluation plus holistique de l’état du patient.

  1. Bactériologie
  1. Morphologie

La morphologie des bactéries du genre Mycobacterium et plus particulièrement de Mycobacterium marinum permet de comprendre leur biologie, leur écologie et leur pathogénicité. Ces microorganismes sont des bacilles, c’est-à-dire des bactéries en forme de bâtonnets, qui mesurent généralement entre 1 et 10 micromètres de longueur et 0,2 à 0,6 micromètre de largeur, soit la taille des mycobactéries en général (Biomnis, 2012). Leur taille et leur forme peuvent toutefois varier légèrement en fonction des conditions environnementales et de croissance.

Une caractéristique morphologique distinctive de Mycobacterium marinum est sa paroi cellulaire complexe, composée de divers lipides, de polysaccharides et de protéines (Rombouts et al., 2009). La paroi cellulaire des mycobactéries est unique par son épaisseur et sa complexité, ce qui les rend résistantes à de nombreux agents chimiques et antibiotiques. Une composante spécifique de cette paroi, appelée acide mycolique, est particulièrement importante, car elle confère à la bactérie une grande résistance aux traitements et aux attaques du système immunitaire (Daffé et al., 1991).

Ce bacille est également caractérisé par sa faculté à produire des pigments, notamment lorsque la bactérie est exposée à la lumière, ce qui peut faciliter son identification dans des cultures microbiologiques (Akram & Aboobacker, 2023). Mycobacterium marinum peut présenter une coloration bleu-vert en raison de la présence de ces pigments (Aguilera & Sun, 2021).

Ainsi, d’une part, la résistance de la paroi cellulaire aux agents chimiques influence les méthodes de détection et de culture de la bactérie. D’autre part, sa capacité à résister aux antibiotiques et au système immunitaire humain influence les stratégies de traitement des infections causées par ce pathogène.

  1. Caractéristiques biochimiques, culturales

Les caractéristiques biochimiques et culturelles de Mycobacterium marinum permettent aussi de comprendre sa biologie, son écologie, et finalement, son potentiel pathogène. Ces bactéries possèdent un métabolisme relativement lent (Ulmann et al., 2021), ce qui influe sur leur temps de génération et leur adaptation aux environnements spécifiques où elles se développent.

En ce qui concerne les aspects biochimiques, Mycobacterium marinum partage certaines voies métaboliques avec d’autres espèces du genre Mycobacterium. Toutefois, elle possède également des particularités qui la distinguent. Par exemple, la bactérie est capable de métaboliser des substrats spécifiques qui lui confèrent un avantage écologique dans les environnements aquatiques (Mugetti et al., 2021). De plus, ses enzymes sont optimisées pour fonctionner à des températures plus basses (Johnson & Ellner, 2006) que celles des mycobactéries pathogènes pour l’homme, comme Mycobacterium tuberculosis.

Les caractéristiques culturelles de Mycobacterium marinum sont également particulières. La bactérie préfère des milieux de culture spéciaux contenant des suppléments lipidiques et des composés qui imitent son environnement naturel. La croissance optimale est observée à des températures comprises entre 28 et 35 °C (Abshire et al., 2016), ce qui la différencie de Mycobacterium tuberculosis qui préfère des températures plus proches de la température corporelle humaine. Les colonies sont généralement lisses ou légèrement rugueuses, de couleur blanche à jaune, et peuvent présenter une pigmentation bleu-vert lorsqu’exposées à la lumière.

En culture, Mycobacterium marinum présente des besoins en oxygène modérés et peut croître en aérobie comme en microaérophilie (Alavi et al., 2007). La bactérie est également remarquable pour sa résistance à une variété d’agents chimiques, notamment en raison de la composition complexe de sa paroi cellulaire.

  1. Sensibilité aux antibacillaires

La sensibilité de Mycobacterium marinum aux agents anti-bacillaires est à prendre en considération dans le cadre du traitement clinique des infections qu’elle provoque, ainsi que dans la compréhension de son mécanisme de résistance aux antibiotiques. Bien que Mycobacterium marinum soit étroitement apparenté à Mycobacterium tuberculosis, la bactérie présente des profils de sensibilité aux antibiotiques assez distincts qui nécessitent une attention particulière.

Il est généralement admis que Mycobacterium marinum est sensible à plusieurs antibiotiques utilisés dans le traitement de la tuberculose, notamment la rifampicine et l’éthambutol (Wolinsky et al., 1972). Cependant, la sensibilité aux isoniazides varie, et cette bactérie peut montrer une résistance naturelle à certains médicaments anti-tuberculeux (Aubry et al., 2000). De plus, les souches isolées des environnements aquatiques ont montré une résistance à un éventail plus large d’antibiotiques, possiblement en raison de la pression sélective exercée par les antibiotiques présents dans ces milieux.

Une particularité à noter est la tendance de Mycobacterium marinum à développer une résistance lorsqu’elle est exposée à des concentrations sub-optimales d’antibiotiques (Moestrup et al., 2023). Cela, encore une fois, peut être dû à la complexité de sa paroi cellulaire, qui est composée de diverses couches de lipides, de protéines et de polysaccharides, contribuant ainsi à sa résistance naturelle aux agents chimiques et pharmacologiques.

Des tests de sensibilité en laboratoire, souvent réalisés par des techniques de dilution en milieu liquide ou sur gélose, sont indispensables pour déterminer le profil de sensibilité aux antibiotiques de chaque souche clinique. Cela permet non seulement un traitement plus ciblé, mais également une surveillance continue des profils de résistance qui pourraient émerger au fil du temps.

  1. Pouvoir pathogène

Il est intéressant de noter que Mycobacterium marinum est une bactérie essentiellement environnementale, dont le principal réservoir est l’eau, notamment les milieux aquatiques naturels ou artificiels (Sivan et al., 2008). Cependant, bien qu’elle soit moins virulente que Mycobacterium tuberculosis, elle possède néanmoins des capacités pathogènes spécifiques qui méritent une attention particulière.

La bactérie utilise diverses stratégies pour éviter le système immunitaire de l’hôte. Elle est capable de survivre et de se multiplier dans les macrophages, ce qui lui permet non seulement de se protéger des défenses immunitaires mais aussi de disposer d’un milieu favorable à sa croissance (Tobin & Ramakrishnan, 2008). Cette intracellularité est en grande partie rendue possible par la structure complexe de la paroi cellulaire de Mycobacterium marinum, qui empêche la fusion du phagosome avec le lysosome, un événement normalement fatal pour de nombreuses bactéries (Zimmerli et al., 1996).

En outre, Mycobacterium marinum produit des facteurs de virulence spécifiques, tels que des protéines et des lipides, qui interagissent avec les cellules hôtes et modifient leur fonction (Joshi et al., 2012). Bien que les mécanismes exacts restent l’objet d’études actives, il est clair que ces composés jouent un rôle dans la capacité de la bactérie à provoquer des maladies.

Des études génomiques ont également montré que Mycobacterium marinum partage de nombreux gènes de virulence avec Mycobacterium tuberculosis (Stinear et al., 2008; Tobin & Ramakrishnan, 2008). Cela suggère que bien qu’étant des pathogènes différents en termes d’hôtes et de sévérité des maladies qu’ils causent, ils peuvent utiliser des stratégies pathogéniques similaires.

  1. Diagnostic différentiel
  1. Étiologies infectieuses (bactériennes, fongiques, parasitaires)

Le diagnostic différentiel dans le cadre des infections à Mycobacterium marinum est importante pour un traitement adapté et une prise en charge clinique efficace. Dans ce contexte, plusieurs étiologies infectieuses doivent être considérées.

Parmi les étiologies bactériennes, les infections cutanées dues à Staphylococcus aureus ou Streptococcus pyogenes peuvent présenter des symptômes cliniques similaires, tels que l’apparition d’ulcères ou d’abcès cutanés (Javouhey et al., 2018). D’autres mycobactéries environnementales ou atypiques, telles que Mycobacterium avium complex, peuvent également causer des lésions cutanées ressemblant à celles provoquées par Mycobacterium marinum (Hu et al., 2023).

Les étiologies fongiques, notamment les dermatophytes et Candida albicans, peuvent également présenter des symptômes cutanés semblables (A. M. C. V. Alves et al., 2022). Les infections fongiques cutanées, telles que le pied d’athlète ou les infections à Candida, peuvent être différenciées par une série de tests mycologiques, y compris la culture fongique et l’examen microscopique.

Les étiologies parasitaires telles que la leishmaniose cutanée ou la schistosomiase peuvent également présenter des symptômes cutanés similaires (Gregorio et al., 2019). Ces infections sont généralement endémiques dans certaines régions géographiques et peuvent être distinguées par des tests sérologiques ou la détection de parasites dans les échantillons cliniques.

Il est impératif d’exclure ces étiologies par des tests de laboratoire spécifiques afin de poser un diagnostic précis. La culture bactérienne, la microscopie et les tests sérologiques sont souvent utilisés en conjonction avec l’anamnèse du patient et l’examen physique pour établir un diagnostic étiologique.

  1. Étiologies non infectieuses

L’identification des étiologies non infectieuses revêt aussi une importance particulière dans le diagnostic différentiel des infections à Mycobacterium marinum. Dans certains cas, des affections cutanées d’origine non infectieuse peuvent présenter des symptômes cliniques similaires, compliquant ainsi le diagnostic.

Les dermatoses inflammatoires, comme le psoriasis ou la dermatite atopique, peuvent imiter les manifestations cutanées d’une infection à Mycobacterium marinum (Krooks et al., 2018). Ces maladies de la peau se caractérisent par des plaques érythémateuses, des squames, et parfois des ulcérations, qui peuvent être confondues avec des lésions mycobactériennes. Les analyses histopathologiques et les tests cutanés peuvent aider à distinguer ces conditions (Tsai & Tsai, 2022).

De même, des troubles vasculaires tels que la thrombose veineuse profonde (Emmi et al., 2015) peuvent présenter des symptômes cutanés, comme des nodules ou des ulcères, pouvant prêter à confusion. Des études d’imagerie comme l’échographie Doppler et des tests sanguins pour les marqueurs inflammatoires peuvent être utilisés pour différencier ces conditions (Baker et al., 2023).

Les tumeurs cutanées bénignes ou malignes, comme le carcinome basocellulaire ou le mélanome, peuvent également présenter des lésions cutanées (S. Sharma et al., 2013) pouvant être confondues avec une infection mycobactérienne. Dans ces cas, une biopsie cutanée et une histologie sont indispensables pour un diagnostic précis.

Les réactions allergiques à des agents environnementaux ou des médicaments peuvent également provoquer des lésions cutanées. L’anamnèse médicale et les tests d’allergie peuvent fournir des informations précieuses dans ces cas.

Il est également possible que des lésions cutanées résultent d’une exposition à des agents chimiques ou de la prise de médicaments spécifiques. Dans ces situations, l’arrêt de l’exposition ou la modification du traitement médicamenteux peut résoudre les symptômes.

  1. Traitements et évolution
  1. Médicamenteux

La prise en charge médicamenteuse des infections à Mycobacterium marinum repose sur un régime thérapeutique combiné (cela a notamment été le cas avec les infections cutanées réfractaires dont le traitement a été un succès (Huang et al., 2012)), visant à réduire la charge bactérienne tout en minimisant le risque de résistance aux médicaments. Le choix des agents anti-bacillaires dépend souvent de la sensibilité de la souche isolée, des comorbidités du patient et de la gravité de l’infection.

Les antibiotiques les plus couramment utilisés dans le traitement des infections à Mycobacterium marinum incluent les macrolides comme la clarithromycine et l’azithromycine, souvent en association avec des tétracyclines comme la minocycline ou la doxycycline (Aubry et al., 2000). Dans certains cas, des agents plus puissants tels que les fluoroquinolones, comme le ciprofloxacine ou la lévofloxacine, peuvent être ajoutés ou utilisés en monothérapie, en particulier lorsque la sensibilité aux autres classes d’antibiotiques est limitée (Aubry et al., 2000).

La durée du traitement peut varier de plusieurs semaines à plusieurs mois, en fonction de la réponse clinique, de l’étendue de l’infection et des comorbidités éventuelles (Gonçalves et al., 2022). Une surveillance régulière des marqueurs biologiques de l’inflammation et de la fonction hépatique et rénale est recommandée afin de suivre la réponse au traitement et d’identifier d’éventuels effets indésirables (Broussard & Ennis, 2007).

Il convient également de noter que le traitement médicamenteux doit être adapté en fonction des particularités du patient, y compris des conditions préexistantes qui pourraient interférer avec le métabolisme des médicaments, comme les maladies du foie ou des reins (Assiri et al., 2019). Une attention particulière doit également être accordée aux interactions médicamenteuses potentielles, surtout chez les patients sous plusieurs traitements concomitants.

  1. Chirurgical

L’approche chirurgicale dans le traitement des infections à Mycobacterium marinum est généralement considérée comme un complément à la thérapie médicamenteuse plutôt qu’une alternative (Medel-Plaza & Esteban, 2023). Cette option est surtout envisagée dans des cas spécifiques, où les lésions sont particulièrement étendues, récalcitrantes aux traitements antibiotiques ou associées à des complications telles que les abcès ou les fistules.

L’objectif principal de l’intervention chirurgicale est l’excision complète de la lésion infectée, ce qui permet non seulement de réduire la charge bactérienne, mais également d’améliorer les symptômes locaux tels que la douleur ou l’inconfort (Gonçalves et al., 2022). Cette stratégie est particulièrement utile dans les cas où l’infection a entraîné des altérations structurales du tissu, comme la nécrose, qui sont peu susceptibles de répondre favorablement à la seule thérapie médicamenteuse (Moestrup et al., 2023).

La décision d’opter pour une intervention chirurgicale doit être prise en consultation avec un chirurgien expérimenté dans le traitement des infections à mycobactéries et doit être fondée sur une évaluation globale du patient, incluant les antécédents médicaux, l’état général de santé, ainsi que les risques et les avantages spécifiques de la chirurgie. Un suivi postopératoire rigoureux est indispensable pour surveiller l’efficacité de l’intervention et pour déceler d’éventuelles complications, telles que les infections nosocomiales (Ahmed et al., 2020) ou les problèmes liés à la cicatrisation.

L’intervention chirurgicale peut également servir à obtenir des échantillons de tissu pour une analyse microbiologique plus poussée, ce qui peut aider à affiner le régime antibiotique. Toutefois, cette approche est généralement réservée aux cas où les méthodes de diagnostic non invasives n’ont pas été concluantes.

  1. Prophylaxie

La prophylaxie est définie comme « l’ensemble des moyens destinés à prévenir l’apparition, la propagation ou l’aggravation des maladies » (CNRTL, s. d.). Dans le contexte des infections à Mycobacterium marinum, elle représente un ensemble de mesures préventives visant à minimiser le risque de transmission et de complications associées à cette pathologie. Bien que le traitement médicamenteux et chirurgical demeure le pilier de la gestion de ces infections, l’importance de la prévention ne saurait être négligée, notamment dans des environnements à haut risque tels que les aquariums, les piscines et d’autres milieux aquatiques (El Amrani et al., 2010).

L’éducation et la sensibilisation du public constituent la première ligne de défense en la matière (Morand et al., 2005). Informer les individus sur les risques associés à l’exposition à des environnements aquatiques contaminés et sur les mesures d’hygiène personnelle, telles que le port de gants imperméables lors de la manipulation de matériaux aquatiques, sont des étapes cruciales pour réduire l’incidence de l’infection.

Dans un cadre médical, la prophylaxie peut également impliquer la surveillance régulière des individus à risque, notamment ceux ayant des antécédents d’immunodépression ou de lésions cutanées (Hendrikx et al., 2022). Un suivi dermatologique peut être instauré pour ces populations vulnérables afin de détecter précocement toute anomalie cutanée susceptible d’indiquer une infection à Mycobacterium marinum.

Pour les professionnels de santé exposés à un risque accru, comme les vétérinaires aquatiques ou les techniciens de laboratoire, des mesures de contrôle des infections, telles que l’utilisation d’équipements de protection individuelle et le respect scrupuleux des protocoles d’asepsie, sont impératives (Tomblyn et al., 2009).

  1. Évolution (guérison, échec, complications)

L’évolution des infections à Mycobacterium marinum varie considérablement selon plusieurs facteurs, notamment la rapidité du diagnostic, la qualité du traitement administré et l’état de santé général du patient. Bien que l’infection soit généralement indolente et limitée à la peau, elle peut néanmoins entraîner des complications plus graves si elle n’est pas prise en charge de manière adéquate.

La guérison est le scénario optimal et est généralement le résultat d’un diagnostic précoce suivi d’un traitement médicamenteux ciblé. La disparition des symptômes cliniques et des signes radiologiques et biologiques de l’infection sert de critère principal pour évaluer la réussite thérapeutique. Il est cependant important de poursuivre le traitement pendant une période suffisante pour minimiser les risques de récidive, tout en surveillant étroitement les effets secondaires potentiels des médicaments.

L’échec du traitement est une occurrence moins fréquente, généralement associée à un diagnostic tardif ou à des souches bactériennes résistantes chez le patient (Aubry et al., 2002). Dans de tels cas, la maladie peut se propager, affectant des structures plus profondes comme les tendons, les articulations ou même les os (Shih et al., 1997). L’échec thérapeutique nécessite une réévaluation complète du plan de traitement, qui peut inclure un changement de régime médicamenteux ou l’introduction de mesures chirurgicales.

Quant aux complications, elles peuvent varier de lésions cutanées étendues à des infections disséminées dans des cas extrêmes. Les patients immunodéprimés sont particulièrement à risque de complications graves (Akram & Aboobacker, 2023). De plus, un traitement inapproprié peut entraîner des effets secondaires médicamenteux, allant de troubles gastro-intestinaux à des atteintes hépatiques ou rénales.

Les facteurs sociaux et psychologiques ne doivent pas être négligés dans l’évaluation de l’évolution de l’infection. Le stigmate associé aux infections cutanées peut avoir un impact négatif sur la qualité de vie du patient, tandis que le coût financier du traitement peut entraîner un stress supplémentaire (Muwonge et al., 2011).

Troisième partie : Enquête relative à la connaissance du la bactérie

  1. Méthodes
  1. Présentation de l’approche choisie

L’objectif de l’enquête qui sera faite est de quantifier et d’évaluer le niveau de connaissance et de sensibilisation du public concernant la bactérie Mycobacterium marinum. Dans ce sens, elle vise à identifier les lacunes dans la connaissance publique, ainsi qu’à mesurer l’efficacité des mesures préventives existantes. Elle cherchera également à comprendre les attitudes et croyances qui peuvent influencer les comportements liés à la prévention et au traitement des infections causées par cette bactérie.

Dans l’optique de la réalisation de ces objectifs, une approche quantitative a été choisie. En effet, cette méthodologie permet d’obtenir des données mesurables qui peuvent être généralisées à une population plus large (Fortin & Gagnon, 2010). L’approche quantitative est particulièrement utile pour les questions de recherche qui ont des réponses spécifiques et quantifiables, ce qui est le cas pour la présente étude.

Le choix d’une approche quantitative s’appuie sur plusieurs facteurs justificatifs. Ainsi, les méthodes quantitatives sont largement reconnues pour leur rigueur et leur objectivité, ce qui permet une reproduction et une validation des résultats. De plus, les résultats obtenus à partir d’un échantillon bien choisi peuvent souvent être généralisés à la population globale, ce qui est utile pour les prises de décision à une échelle plus large. Par ailleurs, les données quantitatives peuvent être mesurées et analysées de manière précise, ce qui est essentiel pour répondre à nos questions de recherche spécifiques sur le niveau de connaissance du public concernant Mycobacterium marinum.

  1. Présentation de l’échantillon

La population cible de cette étude comprend les individus résidant en France, âgés de 18 ans et plus. Cette population a été choisie en raison de son caractère hétérogène, ce qui permettra une meilleure généralisation des résultats. L’âge minimum de 18 ans est justifié par le souhait d’inclure des participants légalement aptes à consentir à leur participation dans une recherche scientifique.

Pour cette étude, une méthode d’échantillonnage aléatoire stratifié a été employée. Cette méthode a été choisie pour les raisons suivantes :

  • L’échantillonnage stratifié permet de s’assurer que des sous-groupes spécifiques au sein de la population générale sont adéquatement représentés. Par exemple, différentes tranches d’âge, professions, et régions géographiques peuvent être proportionnellement représentées dans l’échantillon ;
  • Cette méthode est généralement plus précise que l’échantillonnage aléatoire simple, surtout lorsque la population cible est hétérogène concernant les variables de l’étude ;
  • L’échantillonnage stratifié permet également des analyses plus détaillées des sous-groupes, ce qui peut être bénéfique pour mieux comprendre les variations dans les niveaux de connaissance sur Mycobacterium marinum ;

Les strates seront définies en fonction des critères tels que l’âge, le sexe, la profession et la possession ou non d’un aquarium, afin d’examiner l’influence de ces variables sur la connaissance de la bactérie.

  1. Présentation du Questionnaire

Le questionnaire (cf. Annexe) est divisé en quatre sections principales :

  • Informations démographiques : cette section recueille des données de base telles que l’âge, le sexe, le département de résidence et la profession. Ces informations permettront d’analyser les variations dans la connaissance de Mycobacterium marinum en fonction de ces variables ;
  • Connaissances générales sur Mycobacterium marinum : cette section vise à évaluer le niveau de connaissance des participants sur la bactérie en question. Elle explore des sujets tels que l’environnement où la bactérie se trouve, les modes de transmission, et les symptômes associés ;
  • Gestion et traitement de l’infection à Mycobacterium marinum : cette section aborde des questions relatives au diagnostic et au traitement de l’infection, ainsi qu’aux mesures préventives pouvant être prises ;
  • Opinions personnelles : cette dernière section est conçue pour recueillir des informations sur l’expérience personnelle des participants avec la bactérie et leur perception du niveau d’information disponible au public sur cette dernière.

Le questionnaire utilise principalement des questions à choix multiples pour faciliter la quantification et l’analyse des données. Cependant, il incorpore également des questions ouvertes pour permettre aux participants d’exprimer des idées ou des expériences qui ne peuvent pas être facilement catégorisées.

Les questions choisies pourront permettre une analyse quantitative rapide et minimisent le risque d’ambiguïté dans les réponses. Elles sont particulièrement utiles pour les sections où une quantification est essentielle pour les analyses, comme les sections sur les connaissances générales et les informations démographiques.

Par ailleurs, les questions ouvertes sont incluses pour offrir un contexte qualitatif aux données quantitatives recueillies. Elles sont particulièrement présentes dans la section sur les opinions personnelles pour permettre une compréhension plus nuancée des expériences et des attitudes des participants.

Enfin, le nombre de questions a été limité à 29 pour maintenir un équilibre entre la profondeur de l’information recueillie et le temps requis pour compléter le questionnaire. Ceci vise à maximiser le taux de réponse tout en recueillant des données suffisamment détaillées pour l’analyse.

4. Présentation du mode d’administration des données

Le questionnaire a été distribué par voie numérique à l’aide de différents canaux (réseaux sociaux divers en l’occurrence). Cette méthode a été choisie en raison de sa facilité d’accès, de la rapidité de distribution, et de la possibilité de toucher un large éventail de participants sur une période courte.

Pour la distribution en ligne, il a été utilisé Google Forms, qui permet une collecte et une analyse de données efficaces. Le lien a été partagé dans les divers canaux possibles.

Des publications ont été faites sur diverses plateformes de médias sociaux pour informer le public de l’importance de l’étude et encourager la participation.

5. Présentation du mode de traitement des données

Les données ont été recueillies et traitées via Google Forms et retranscrites dans une feuille de calcul Excel pour avoir une meilleure vue sur les données recueillies. Les données seront présentées ci-après.

  1. Résultats

Pour l’étude, 92 réponses ont pu être recueillies, elles seront présentées en 4 sections, comme le questionnaire.

Section 1

Âge :

Les répondants ont été répartis en plusieurs tranches d’âge. La tranche d’âge la plus représentée est celle des 25-34 ans, avec 25 personnes, ce qui représente environ 27,2 % de l’échantillon. Les 35-44 ans arrivent en deuxième position, comptant 21 personnes, soit environ 22,8 % des répondants. Les 18-24 ans représentent 18 personnes, soit environ 19,6 %, suivis des 45-54 ans avec 15 personnes (environ 16,3 %), et enfin, les 55 ans ou plus avec 12 personnes (environ 13,0 %). Il est intéressant de noter qu’une personne a indiqué avoir 45 ans, constituant environ 1,1 % des répondants.

Genre :

En ce qui concerne le genre, la majorité des répondants se déclarent femmes, avec 51 personnes, soit environ 55,4 % de l’échantillon. Les hommes représentent l’autre groupe significatif, avec 41 personnes, soit environ 44,6 % des répondants.

Département de résidence :

Le département de résidence des répondants est diversifié, avec 63 départements différents mentionnés. Les départements « Ardennes » et « Haut Rhin » se distinguent avec respectivement 10 et 4 répondants. Cela démontre la diversité géographique de l’échantillon et suggère une participation répartie sur plusieurs régions de France.

Profession :

Les répondants ont mentionné un large éventail de professions, avec 74 professions différentes répertoriées. Les réponses les plus fréquentes étaient :

  • Pharmacien : 6 personnes, soit environ 6,5 % des répondants ;
  • Pharmacienne : 5 personnes, soit environ 5,4 % des répondants ;
  • Retraité : 3 personnes, soit environ 3,3 % des répondants ;
  • Aide-soignante : 3 personnes, soit environ 3,3 % des répondants.

D’autres professions plus diversifiées ont également été mentionnées (agent d’entretien, comptable, vendeuse, etc.).

Possession d’aquarium ou de bassin à poissons :

Lorsqu’on leur a demandé s’ils possédaient un aquarium ou un bassin à poissons, 54 personnes, soit environ 58,7 % des répondants, ont répondu « Non », tandis que 38 personnes, soit environ 41,3 %, ont répondu « Oui ». Cela indique une certaine diversité dans la possession d’aquariums ou de bassins à poissons parmi les répondants.

Traitement immunosuppresseur :

En ce qui concerne l’utilisation de traitements immunosuppresseurs, la grande majorité, soit 84 personnes, représentant environ 91,3 % de l’échantillon, ont répondu « Non ». En revanche, 8 personnes, soit environ 8,7 %, ont répondu « Oui ». Parmi ceux qui ont répondu « Oui », les traitements immunosuppresseurs mentionnés étaient variés, avec Humira, Roaactemra, Simponi, Prograf, Cellcept, et Humira étant cités par un petit nombre de répondants.

Section 2

Connaissance de Mycobacterium marinum :

La majorité des répondants, soit 64 personnes, représentant environ 69,6 % de l’échantillon, ont déclaré qu’ils n’avaient jamais entendu parler de Mycobacterium marinum avant de participer à l’enquête. En revanche, 28 personnes, soit environ 30,4 % des répondants, ont affirmé avoir déjà entendu parler de cette bactérie.

Source de connaissance :

Pour les 28 répondants qui avaient déjà entendu parler de Mycobacterium marinum, plusieurs sources ont été identifiées. Parmi eux, 5 personnes, soit environ 5,4 %, ont mentionné avoir appris à son sujet grâce à des professionnels de la santé. De même, 5 personnes, également environ 5,4 %, ont déclaré avoir découvert Mycobacterium marinum par le biais de recherches personnelles. Une petite proportion de 3 personnes, soit environ 3,3 %, ont indiqué que leur famille ou leurs amis étaient la source de leur connaissance. De plus, 2 personnes, soit environ 2,2 %, ont cité les médias (tels que la télévision, les journaux et les articles en ligne) comme la source initiale de leur information. D’autres réponses uniques, mentionnées par environ 1,1 % des répondants chacune, ont également été notées.

Environnement de Mycobacterium marinum :

Lorsqu’on leur a demandé dans quel(s) environnement(s) ils pensaient que Mycobacterium marinum se trouvait, les réponses variaient. La majorité, soit 44 personnes, soit environ 47,8 %, ont estimé que cette bactérie était présente dans l’eau de mer. 38 personnes, soit environ 41,3 %, ont suggéré qu’elle pourrait se trouver à la fois dans l’eau douce et l’eau de mer. En revanche, seulement 9 personnes, soit environ 9,8 %, ont associé Mycobacterium marinum à l’eau douce seule. Enfin, une personne, soit environ 1,1 %, a mentionné que cette bactérie pourrait être présente à la fois dans l’eau de mer et le sol.

Description de Mycobacterium marinum :

Lorsqu’on leur a demandé de décrire Mycobacterium marinum en choisissant l’option la plus appropriée, voici la répartition des réponses :

  • Une bactérie qui provoque une infection cutanée chez l’Homme et les poissons : 38 personnes, soit environ 41,3 % des répondants ;
  • Une bactérie que l’on trouve exclusivement dans les poissons : 31 personnes, soit environ 33,7 % des répondants ;
  • Une espèce de champignon responsable de mycoses : 17 personnes, soit environ 18,5 % des répondants ;
  • Une bactérie responsable d’infections respiratoires : 6 personnes, soit environ 6,5 % des répondants.

La description la plus couramment choisie était « Une bactérie qui provoque une infection cutanée chez l’Homme et les poissons », avec 41,3 % des répondants optant pour cette réponse.

Affectation principale de Mycobacterium marinum :

Lorsqu’il a été demandé aux participants sur quel organisme Mycobacterium marinum affecte principalement, voici les réponses :

  • Poissons : 77 personnes, soit environ 83,7 % des répondants ;
  • Humains : 15 personnes, soit environ 16,3 % des répondants.

La grande majorité, soit 83,7 % des répondants, a indiqué que Mycobacterium marinum affecte principalement les poissons.

Affirmations vraies sur Mycobacterium marinum :

Les répondants ont été interrogés sur des affirmations vraies concernant Mycobacterium marinum. Voici les réponses les plus fréquentes :

  • Elle peut provoquer des infections cutanées chez l’Homme et les poissons : 26 personnes, soit environ 28,3 % des répondants ;
  • Elle peut provoquer des infections cutanées chez l’Homme : 18 personnes, soit environ 19,6 % des répondants ;
  • Elle est communément appelée tuberculose du poisson : 10 personnes, soit environ 10,9 % des répondants.

Mode de transmission principal :

La grande majorité des répondants, soit 69 personnes, représentant environ 75,0 % de l’échantillon, ont correctement identifié le contact direct avec des poissons infectés ou avec un environnement contaminé (eau, sol) comme le principal mode de transmission de Mycobacterium marinum aux humains. En revanche, 23 personnes, soit environ 25,0 %, ont erronément suggéré que l’ingestion d’aliments ou d’eaux contaminés était le mode de transmission principal.

Facteurs de risque :

Plusieurs combinaisons de facteurs de risque ont été mentionnées par les répondants. La réponse la plus fréquemment citée était la manipulation de poissons ou d’aquariums, avec 35 personnes, soit environ 38,0 %, considérant cela comme un facteur de risque. Ensuite, 18 personnes, soit environ 19,6 %, ont identifié à la fois la manipulation de poissons ou d’aquariums et la consommation de fruits de mer crus ou insuffisamment cuits comme des facteurs de risque. De plus, 18 personnes, soit également environ 19,6 %, ont mentionné la combinaison de la manipulation de poissons ou d’aquariums et le voyage dans des régions tropicales comme des facteurs de risque. D’autres combinaisons moins fréquentes ont également été notées.

Symptômes typiques d’une Infection à Mycobacterium marinum :

Les symptômes typiques d’une infection à Mycobacterium marinum ont été variés. La plupart des répondants, soit 23 personnes, soit environ 25,0 %, ont mentionné des lésions cutanées ou nodules. De même, 23 personnes, soit environ 25,0 %, ont identifié la combinaison de lésions cutanées ou nodules avec de la fièvre et des frissons comme des symptômes typiques. Enfin, 14 personnes, soit environ 15,2 %, ont noté la présence de lésions cutanées ou nodules, de fièvre et de frissons, ainsi que de douleurs musculaires. D’autres combinaisons de symptômes moins courantes ont également été rapportées.

Section 3

Confirmation de l’infection :

Lorsqu’on leur a demandé à partir de quel examen l’infection par Mycobacterium marinum était généralement confirmée chez les patients, les répondants ont proposé deux options principales. La majorité, soit 45 personnes, représentant environ 48,9 % de l’échantillon, ont identifié l’analyse sanguine comme l’examen de confirmation. De près, 44 personnes, soit environ 47,8 %, ont choisi le prélèvement au niveau des lésions cutanées. Seulement 3 personnes, soit environ 3,3 %, ont mentionné la radiographie.

Traitement de l’infection :

Pour ce qui est du traitement de l’infection à Mycobacterium marinum, plusieurs approches ont été citées. La réponse la plus courante était l’utilisation d’antibiotiques, choisie par 46 personnes, soit environ 50,0 % des répondants. Ensuite, 12 personnes, soit environ 13,0 %, ont mentionné l’association d’antibiotiques et d’antifongiques. De plus, 11 personnes, soit environ 12,0 %, ont identifié l’usage d’antibiotiques, d’antifongiques, et l’ablation chirurgicale des tissus infectés. Quatre personnes, soit environ 4,3 %, ont suggéré l’utilisation d’antifongiques seuls, tandis que 4 autres personnes, également environ 4,3 %, ont estimé qu’aucun traitement spécifique n’était nécessaire. D’autres réponses moins fréquentes ont également été rapportées.

Transmission interhumaine :

La perception de la possibilité de transmission interhumaine de l’infection à Mycobacterium marinum a été explorée. La majorité des répondants, soit 61 personnes, représentant environ 66,3 % de l’échantillon, ont affirmé que la contamination interhumaine était possible. En revanche, 31 personnes, soit environ 33,7 %, ont estimé que la contamination interhumaine n’était pas possible.

Mesures préventives les plus fréquentes :

La plupart des répondants ont identifié l’utilisation de gants lors de la manipulation d’aquariums et de poissons comme une mesure préventive clé. Plus précisément, 75 personnes, soit environ 81,5 %, ont spécifiquement mentionné l’utilisation de gants.

Autres mesures préventives :

Bien que la majorité ait mis en avant l’utilisation de gants, d’autres mesures préventives ont également été citées par quelques répondants. Environ 45,7 % (42 personnes) ont répondu « Non » à cette question, indiquant qu’ils ne connaissaient pas ou ne proposaient pas d’autres mesures. Néanmoins, quelques répondants ont mentionné des mesures individuelles, chacune par environ 1,1 % des répondants. Ces mesures incluent la désinfection des mains après l’intervention dans un aquarium, la cuisson appropriée du poisson et des fruits de mer avant consommation, le lavage des mains au savon après contact avec des eaux souillées, et la désinfection des mains après contact avec des eaux contaminées, parmi d’autres réponses uniques.

Section 4

Expérience personnelle ou connaissance de cas infection :

La grande majorité des répondants, soit 85 personnes, représentant environ 92,4 % de l’échantillon, ont déclaré qu’ils n’avaient ni eu d’expérience personnelle ni ne connaissaient quelqu’un qui avait été infecté par Mycobacterium marinum. En revanche, 7 personnes, soit environ 7,6 %, ont répondu « Je ne suis pas sûr(e) » à cette question.

Perception du risque :

Lorsqu’on leur a demandé s’ils se considéraient comme étant à risque de développer une infection à Mycobacterium marinum, la majorité, soit 78 personnes, représentant environ 84,8 % de l’échantillon, ont répondu « Non ». En revanche, 14 personnes, soit environ 15,2 %, ont estimé qu’elles étaient à risque.

Application des moyens de prévention :

Parmi ceux qui avaient déjà connaissance du risque d’infection par Mycobacterium marinum, 26 personnes, soit environ 28,3 %, ont déclaré qu’elles appliquaient les moyens de prévention. En revanche, 8 personnes, soit environ 8,7 %, ont indiqué ne pas appliquer ces moyens.

Réaction face à une infection présumée :

Lorsqu’on leur a demandé ce qu’ils feraient s’ils pensaient avoir contracté une infection à Mycobacterium marinum, la majorité, soit 56 personnes, représentant environ 60,9 % de l’échantillon, ont déclaré qu’ils consulteraient immédiatement un professionnel de santé. En revanche, 31 personnes, soit environ 33,7 %, ont répondu qu’elles attendraient de voir si les symptômes disparaissaient. Un petit groupe de 5 personnes, soit environ 5,4 %, a indiqué ne pas savoir quelle action prendre dans une telle situation.

Perception de l’information publique :

Lorsqu’on leur a demandé dans quelle mesure ils pensaient que le public était informé de l’infection à Mycobacterium marinum, la majorité, soit 72 personnes, représentant environ 78,3 % de l’échantillon, ont estimé que le public n’était pas du tout informé. En revanche, 20 personnes, soit environ 21,7 %, ont jugé que le public était moyennement informé de cette infection.

Connaissances supplémentaires :

Lorsqu’on leur a demandé s’ils avaient des connaissances supplémentaires sur Mycobacterium marinum à partager, la majorité, soit 59 personnes (ou des variantes de « non »), représentant environ 70,6 % de l’échantillon, ont répondu « Non » ou n’ont pas fourni de connaissances supplémentaires. Cependant, plusieurs répondants ont partagé des informations spécifiques et uniques sur Mycobacterium marinum, telles que des détails sur les personnes à risque, le traitement, etc.

Évaluation de la connaissance actuelle :

Lorsqu’on leur a demandé d’évaluer leur connaissance globale de Mycobacterium marinum sur une échelle de 1 à 5, la répartition des réponses était la suivante :

  • Échelle 1 : 61 personnes, soit environ 66,3 % des répondants ;
  • Échelle 2 : 7 personnes, soit environ 7,6 % des répondants ;
  • Échelle 3 : 19 personnes, soit environ 20,7 % des répondants ;
  • Échelle 4 : 5 personnes, soit environ 5,4 % des répondants.

Désir d’apprendre :

En ce qui concerne le désir d’en savoir plus sur Mycobacterium marinum, la majorité des répondants, soit 74 personnes, représentant environ 80,4 % de l’échantillon, ont répondu « Oui ». Seulement 18 personnes, soit environ 19,6 %, ont répondu « Non ».

  1. Discussions

Interprétation des résultats

L’analyse des données de l’enquête révèle un niveau général de connaissance assez limité concernant Mycobacterium marinum parmi les répondants. Cette observation est d’autant plus frappante lorsque mise en perspective avec les professions déclarées des participants. Un certain nombre d’entre eux opèrent dans le secteur de la santé où une telle méconnaissance soulève des questions importantes en matière de prévention et de contrôle des infections.

Parallèlement, la variabilité des sources d’information citées par les répondants mérite une attention particulière. Tandis que certains ont acquis leur connaissance à partir de professionnels de la santé, d’autres ont indiqué s’être informés par le biais de médias ou de recherches personnelles. La diversité des sources d’information suggère un manque d’orientation standardisée dans l’éducation du public sur cette bactérie pathogène, ce qui pourrait potentiellement compromettre la qualité de l’information reçue.

De plus, l’enquête met en lumière plusieurs perceptions erronées associées à Mycobacterium marinum. Un nombre notable de répondants a mal identifié la bactérie, la confondant avec un type de champignon ou supposant qu’elle affecte majoritairement les humains. Ces malentendus ne sont pas anodins et pourraient avoir des implications graves, notamment en termes de diagnostic et de traitement médical.

Concernant les mesures préventives, il est clair que la majorité des répondants ne possède pas une connaissance adéquate des directives médicales pour éviter une exposition à cette bactérie. Ce constat suggère un déficit d’information qui pourrait compromettre les efforts de prévention, en particulier dans des contextes où le risque d’exposition est élevé.

Enfin, une évaluation démographique des données montre une variation mineure en fonction de l’âge, du sexe et du lieu de résidence des participants. Bien que certains groupes démographiques, comme les répondants plus âgés, semblent légèrement mieux informés, ces variations sont insuffisantes pour compenser le manque général de sensibilisation au sujet de Mycobacterium marinum.

Implications pratiques

L’insuffisance notable de la connaissance du public sur Mycobacterium marinum, comme mise en évidence par cette enquête, suggère un besoin urgent de renforcer l’éducation publique sur cette question. L’initiation de campagnes de sensibilisation ciblées pourrait servir de moyen efficace pour disséminer des informations précises et fiables, tout en démystifiant certaines des idées fausses couramment répandues.

Parallèlement, les résultats soulignent l’importance de la formation professionnelle, surtout dans des secteurs tels que la santé et les soins vétérinaires. En effet, l’ignorance observée même parmi les pharmaciens et d’autres professionnels de la santé indique un manquement dans la formation académique et continue, ce qui pourrait avoir des conséquences sérieuses en termes de diagnostic et de traitement.

Au-delà de la sphère médicale, les résultats de l’enquête ont également des implications pour le contrôle des infections dans les environnements aquatiques, y compris les aquariums publics et privés. Le manque généralisé de connaissance sur les mesures préventives efficaces signifie que les propriétaires d’aquariums, qu’ils soient individuels ou institutionnels, pourraient ne pas être équipés pour minimiser le risque d’infection, tant pour les humains que pour les poissons.

Enfin, en ce qui concerne les pratiques médicales, les données recueillies fournissent un aperçu précieux des lacunes existantes dans le diagnostic et le traitement de l’infection par Mycobacterium marinum. Les réponses liées aux symptômes et aux mesures préventives suggèrent que des améliorations pourraient être apportées à la fois dans les protocoles de diagnostic et dans les lignes directrices de traitement. Le renforcement de ces domaines pourrait non seulement améliorer les résultats pour les patients mais également contribuer à une meilleure compréhension et gestion de cette pathologie méconnue.

Limitations de l’étude

Tout en fournissant des aperçus précieux sur la connaissance publique de Mycobacterium marinum, la présente enquête présente plusieurs limitations qui méritent d’être abordées. L’une des plus évidentes est la taille relativement petite de l’échantillon, qui peut potentiellement affecter la généralisabilité des résultats. Une taille d’échantillon plus grande aurait offert une meilleure représentativité, réduisant ainsi le risque d’erreurs statistiques.

Une autre préoccupation concerne le biais de sélection inhérent au mode de distribution de l’enquête. Étant donné que l’enquête a été principalement diffusée dans des cercles spécifiques, il est plausible que cela ait introduit un certain degré de biais, notamment en faveur de certaines professions ou groupes démographiques. Cette focalisation peut limiter la portée des résultats et leur applicabilité à une population plus générale.

En ce qui concerne la conception de l’enquête elle-même, certaines questions posées pourraient avoir été trop ouvertes ou sujettes à interprétation, ce qui peut introduire des variations dans les réponses et, par conséquent, des incertitudes dans l’analyse. De plus, le taux de réponse variable à différentes questions introduit le problème des données manquantes, ce qui pourrait affecter la robustesse des conclusions tirées.

Par ailleurs, lorsqu’on la compare à d’autres études sur des sujets similaires, cette enquête peut présenter des divergences notables en termes de méthodologie ou de résultats. Bien que de telles divergences puissent offrir des perspectives complémentaires, elles montrent également la nécessité d’une validation supplémentaire à travers des études plus exhaustives.

Suggestions pour des recherches futures

La présente étude sur la connaissance publique de Mycobacterium marinum constitue un point de départ prometteur mais soulève plusieurs questions qui requièrent une investigation plus approfondie. En premier lieu, la limitation de la taille de l’échantillon dans cette enquête appelle à la conduite d’études à plus grande échelle. Ces études pourraient utiliser des méthodologies quantitatives et qualitatives complémentaires pour obtenir une compréhension plus nuancée de la perception publique à l’égard de cette bactérie.

De plus, étant donné les niveaux variables de connaissance observés dans différents groupes démographiques et professionnels, des recherches futures pourraient se concentrer spécifiquement sur ces sous-groupes. Par exemple, une étude ciblant les professionnels de la santé pourrait fournir des informations précieuses sur les lacunes dans la formation médicale actuelle concernant Mycobacterium marinum.

La prévalence des idées fausses identifiées dans cette enquête suggère également un besoin de recherche sur les meilleures pratiques pour l’éducation publique et la sensibilisation. Des études pilotes pourraient être menées pour évaluer l’efficacité de différentes stratégies de communication, y compris les campagnes de sensibilisation en ligne et les programmes éducatifs dans les écoles.

In fine, il serait également instructif d’examiner les attitudes et les pratiques en matière de prévention et de traitement dans un contexte clinique. Des études de suivi pourraient impliquer des entretiens avec des médecins et d’autres professionnels de la santé pour évaluer leur niveau de préparation à diagnostiquer et à traiter efficacement les infections causées par Mycobacterium marinum.

Conclusion

En somme, il peut être dit que la présente étude a servi de plateforme exploratoire pour évaluer le niveau de connaissance et de sensibilisation du public à propos de Mycobacterium marinum, un agent pathogène relativement méconnu, mais significatif. L’évaluation a révélé un manque flagrant de sensibilisation, même parmi les populations qui, étant donné leur profession ou leurs loisirs, pourraient être les plus à risque de contracter une infection. Ce constat est en lui-même une indication forte de la nécessité d’intensifier les efforts éducatifs et de sensibilisation dans la société.

La première implication majeure de cette lacune en matière de connaissance est sans aucun doute éducative. Les résultats font diriger vers la mise en place de campagnes de sensibilisation ciblées et efficaces, destinées non seulement au grand public, mais également aux communautés professionnelles spécifiques. Ces campagnes devraient être conçues en collaboration avec des experts médicaux pour garantir que les informations diffusées soient à la fois précises et accessibles.

Par ailleurs, les résultats de cette enquête suggèrent que des lacunes importantes existent également dans les formations professionnelles, en particulier dans les domaines de la santé et des soins vétérinaires. Ces lacunes sont particulièrement troublantes car elles signifient que même les personnes les plus susceptibles de rencontrer Mycobacterium marinum dans leur travail quotidien sont insuffisamment préparées pour le faire. Il est donc impératif de revoir les programmes de formation dans ces domaines pour inclure des informations complètes sur les agents pathogènes moins courants, mais tout aussi dangereux comme Mycobacterium marinum.

Il faut aussi considérer la dimension du contrôle des infections. Le manque de sensibilisation aux mesures préventives nécessaires pour minimiser le risque d’exposition à Mycobacterium marinum indique que des protocoles de contrôle des infections plus rigoureux doivent être mis en place, en particulier dans les espaces publics et privés où l’exposition à l’eau est plus fréquente.

Au niveau médical, les résultats suggèrent également des avenues pour l’amélioration du diagnostic et du traitement de l’infection par Mycobacterium marinum. Les perceptions erronées des symptômes et des mesures préventives pourraient potentiellement conduire à des retards dans le diagnostic et le traitement, aggravant ainsi les issues pour les patients.

Alors que la présente étude a réussi à identifier et à souligner des défis et des questions importantes, elle a également mis en lumière la nécessité d’une action concertée pour aborder ces problèmes. Il est impératif que les futures recherches dans ce domaine soient menées de manière plus exhaustive et avec une portée plus large, englobant diverses populations et divers contextes géographiques et culturels. Seulement alors il pourrait être espéré d’aborder de manière complète et efficace les nombreux défis posés par Mycobacterium marinum et d’autres agents pathogènes similaires.

4e de couverture

Résumé

Le présent travail offre une exploration approfondie du genre Mycobacterium, en mettant un accent spécifique sur Mycobacterium marinum, une bactérie pathogène souvent marginalisée dans la littérature médicale et scientifique. La première partie détaille les caractéristiques morphologiques et microbiologiques des mycobactéries et propose une classification exhaustive, incluant les complexes de Mycobacterium tuberculosis et Mycobacterium leprae. La deuxième partie se recentre sur l’infection à Mycobacterium marinum, abordant son épidémiologie, ses manifestations cliniques, sa bactériologie, et les options de diagnostic et de traitement. La troisième partie du mémoire présente une enquête qui évalue le niveau de connaissance du public et des professionnels de la santé concernant Mycobacterium marinum. L’enquête révèle non seulement un déficit notable en matière de sensibilisation, mais également des lacunes dans la formation médicale et les protocoles de contrôle des infections. Ces découvertes ouvrent la voie à des interventions éducatives ciblées et à des améliorations dans les pratiques médicales.

Mots-clés

Mycobacterium, Mycobacterium marinum, épidémiologie, bactériologie, diagnostic, traitement, enquête, sensibilisation, formation médicale, contrôle des infections, éducation publique.

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Table des matières

Introduction 1

Première partie : Présentation du genre Mycobacterium 2

I. Généralités : 2

a. Historique — Définition (Ordre, Famille,…) 2

b. Caractéristiques morphologiques 2

c. Caractéristiques microbiologiques (culture, pathogénicité,…) 3

d. Classification 3

II. Le complexe Mycobacterium tuberculosis (généralités) 4

III. Mycobacterium leprae (généralités) 5

IV. Les mycobactéries environnementales/atypiques 6

a. Définition — Terminologie – Nomenclature 6

b. Épidémiologie : Généralités, transmission, réservoirs 6

c. Bactériologie 7

i. Classification 7

ii. Tests d’identification 7

iii. Mise en culture 7

iv. Sensibilité aux agents chimiques et antibiotiques 8

v. Activité enzymatique 8

vi. Caractéristiques différentiels Mycobacterium tuberculeux/Mycobactéries atypiques 8

d. Manifestations cliniques 8

e. Traitement 9

i. Principes thérapeutiques 9

ii. Antibiotiques utilisés 9

Deuxième partie : L’infection à Mycobacterium marinum 10

I. Historique — Terminologie 10

II. Epidémiologie 10

a. Répartition géographique 10

b. Réservoirs 11

c. Mode de transmission 11

d. Incubation 12

e. Incidence 12

f. Typologie sujets atteints et facteurs de risque 13

III. Manifestations cliniques 13

a. Description des lésions 13

b. Examens complémentaires 14

i. Radiologie 14

ii. Biologie 14

IV. Bactériologie 15

a. Morphologie 15

b. Caractéristiques biochimiques, culturales 16

c. Sensibilité aux antibacillaires 16

d. Pouvoir pathogène 17

V. Diagnostic différentiel 17

a. Étiologies infectieuses (bactériennes, fongiques, parasitaires) 18

b. Étiologies non infectieuses 18

VI. Traitements et évolution 19

a. Médicamenteux 19

b. Chirurgical 19

c. Prophylaxie 20

d. Évolution (guérison, échec, complications) 21

Troisième partie : Enquête relative à la connaissance du la bactérie 22

I. Méthodes 22

1. Présentation de l’approche choisie 22

2. Présentation de l’échantillon 22

3. Présentation du Questionnaire 23

4. Présentation du mode d’administration des données 23

5. Présentation du mode de traitement des données 24

II. Résultats 25

Section 1 25

Section 2 26

Section 3 28

Section 4 29

III. Discussions 31

Interprétation des résultats 31

Implications pratiques 31

Limitations de l’étude 32

Suggestions pour des recherches futures 32

Conclusion 34

Bibliographie 35

Table des matières 45

Annexe 47

Annexe

QUESTIONNAIRE ENQUETE SUR LA CONNAISSANCE DE MYCOBACTERIUM MARINUM

Merci de prendre le temps de répondre à ce questionnaire au mieux de vos connaissances. Vos réponses aideront à évaluer la connaissance générale sur cette bactérie.

Remarque : Toutes les réponses resteront confidentielles

SECTION 1 : Informations démographiques

  1. Quel est votre âge ?

a) 18-24

b) 25-34

c) 35-44

d) 45-54

e) 55 ou plus

  1. Genre
    1. Homme
    2. Femme
  1. Département de résidence :
  1. Quel est votre profession ?
    1. Si vous êtes étudiant, veuillez préciser la filière ?
    2. Si vous êtes professionnel de santé, veuillez préciser :
  1. Possédez-vous un aquarium ou un bassin à poissons ?
  1. Prenez-vous un traitement immunosuppresseur au long cours ?
  1. Oui, veuillez préciser lequel :
  2. Non

SECTION 2 : Connaissances générales sur Mycobacterium marinum

  1. Avez-vous déjà entendu parler de Mycobacterium marinum avant de participer à cette enquête ?
    1. Oui
    2. Non
  1. Si vous avez répondu oui à la question précédente, veuillez indiquer comment vous avez entendu parler de Mycobacterium marinum pour la première fois :
    1. Professionnel de santé
    2. Média (TV, journaux, articles en ligne, etc.)
    3. Recherches personnelles
    4. Famille ou amis
    5. Autre, veuillez préciser :
  1. Dans quel(s) environnement(s) pensez-vous que Mycobacterium marinum se trouve(nt) ?
    1. Eau douce
    2. Eau de mer
    3. Air
    4. Sol
  1. Comment décririez-vous Mycobacterium marinum ? (Choisissez l’option la plus appropriée)
    1. Une bactérie qui provoque une infection cutanée chez l’homme
    2. Une bactérie que l’on trouve exclusivement dans les milieux marins
    3. Une bactérie responsable d’infections respiratoires
    4. Je ne suis pas sûr
  1. Mycobacterium marinum est une bactérie qui affecte principalement lequel des organismes suivants ?
    1. Humains
    2. Poissons
    3. Oiseaux
    4. Reptiles
  1. Quelles affirmations suivantes concernant Mycobacterium marinum sont vraies ?
    1. Elle peut provoquer des infections cutanées chez l’homme
    2. Elle est communément appelée tuberculose du poisson
    3. C’est une bactérie à croissance lente qui nécessite des conditions de laboratoire spécifiques pour le diagnostic
    4. Elle se transmet facilement par contact de personne à personne
  1. Quel est le principal mode de transmission de Mycobacterium marinum aux humains ?
    1. Ingestion d’aliments ou d’eaux contaminés
    2. Contact direct avec des poissons infectés ou avec des eaux contaminées
    3. Inhalation de particules aéroportées
    4. Contact avec une personne infectée
  1. Quelle(s) activité(s) pourrai(en)t augmenter le risque de contracter une infection à Mycobacterium marinum ?
    1. Jardinage
    2. Manipulation de poissons ou d’aquariums
    3. Manger des fruits de mer crus ou insuffisamment cuits
    4. Voyager dans des régions géographiques spécifiques
    5. Aucune des réponses ci-dessus
  1. Quels sont les symptômes typiques associés à une infection à Mycobacterium marinum chez l’Homme ?
    1. Lésions cutanées ou nodules
    2. Fièvre et frissons
    3. Douleurs musculaires
    4. Difficultés respiratoires

SECTION 3 : Gestion et traitement de l’infection à Mycobacterium marinum

  1. A partir de quel examen l’infection par Mycobacterium marinum est-elle confirmée chez les patients ?
    1. Analyse sanguine
    2. Prélèvement au niveau des lésions cutanées
    3. Radiographie
    4. Analyse d’urine
  1. Comment l’infection à Mycobacterium marinum est-elle généralement traitée ?
    1. Antibiotiques
    2. Médicaments antifongiques
    3. Ablation chirurgicale des tissus infectés
    4. Aucun traitement spécifique
  1. D’après vous, la contamination interhumaine est-elle possible ?
    1. Oui
    2. Non
  1. Quelles mesures préventives pouvez-vous prendre pour réduire le risque d’infection par Mycobacterium marinum ?
    1. Utiliser des gants lors de la manipulation d’animaux aquatiques ou d’aquarium
    2. Nettoyer et désinfecter les plaies cutanées immédiatement après une blessure
    3. Nettoyer et désinfecter régulièrement les objets en contact avec de l’eau
    4. Aucune des réponses ci-dessus
  1. Pouvez-vous citer d’autres mesures préventives ?
    1. Oui, préciser :
    2. Non 

SECTION 4 : Opinions personnelles

  1. Avez-vous déjà eu une expérience personnelle ou connaissez-vous quelqu’un qui a été infecté par Mycobacterium marinum ?
    1. Oui, moi-même
    2. Oui, quelqu’un que je connais
    3. Non, ni moi ni une personne que je connais
    4. Je ne suis pas sûr
  1. Si vous avez répondu “Oui” à la question précédente, pouvez-vous décrire brièvement l’expérience ? (Symptômes, diagnostique, traitement reçu, etc.)
  1. Si vous aviez déjà connaissance du risque d’infection par Mycobacterium marinum, appliquez-vous les moyens de prévention ?
    1. Oui
    2. Non, veuillez préciser la ou les raison(s)
  1. Vous considérez-vous comme étant à risque de développer une infection à Mycobacterium marinum ?
    1. Oui
    2. Non, veuillez préciser la ou les raison(s)
  2. Si vous pensez avoir contracté une infection à Mycobacterium marinum, que feriez-vous ?
    1. Consulter immédiatement un professionnel de santé
    2. Attendre de voir si les symptômes disparaissent d’eux-mêmes
    3. Je ne sais pas
  1. Dans quelle mesure pensez-vous que le public est informé de l’infection à Mycobacterium marinum ?
    1. Très bien informé
    2. Bien informé
    3. Moyennement informé
    4. Mal informé
    5. Pas du tout informé
  1. Avez-vous des connaissances supplémentaires sur Mycobacterium marinum que vous aimeriez partager ?
  1. Comment évalueriez-vous votre connaissance globale de Mycobacterium marinum sur une échelle de 1 à 5, 1 étant très faible et 5 très élevé ?
  1. Aimeriez-vous en savoir plus sur Mycobacterium marinum ?
    1. Oui
    2. Non, veuillez préciser la ou les raison(s)

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