L’angoisse de la page blanche, c’est cet état d’anxiété qui s’empare de vous quand vous ne savez plus quoi écrire. À ce moment-là, votre imagination semble se tarir et votre créativité est au point mort. Vous avez beau y réfléchir pendant des heures, toutes les idées que vous avez eues jusqu’alors semblent soudainement inutilisables. Et si vous êtes comme la plupart des gens, cette situation vous est particulièrement odieuse… Mais il y a une solution ! Voici comment éviter l’angoisse de la page blanche face à son mémoire :
La rédaction d’un mémoire s’avère souvent être une tâche difficile parfois pénible pouvant amener jusqu’à l’abandon. Le phénomène de la page blanche, définit comme l’incapacité ou la difficulté à écrire les idées qu’on a, est souvent la cause de ce blocage. Nombreuses sont les manifestations de ce phénomène mais les plus fréquentes sont : la peur de l’échec qui est marquée par le manque de confiance en soi ; la procrastination qui est la tendance à remettre le lendemain ce qui peut se faire aujourd’hui.
Le perfectionnisme peut aussi être un mauvais facteur car ceci ralenti la productivité. Pour éviter l’angoisse de la page blanche et faire la rédaction du mémoire un succès, voici quelques stratégies :
Commencez par réfléchir à votre sujet de mémoire
Pour commencer à écrire, il faut d’abord que vous vous demandiez deux choses. Tout d’abord, à quoi sert votre sujet de mémoire? Car si vous ne le savez pas, vous risquez d’écrire des choses obscures et incompréhensibles. Et ensuite, quel est le but de votre mémoire ? Car il est très important de savoir ce que vous voulez transmettre à vos lecteurs. C’est la clé de votre réussite ! En effet, il est évident qu’il faut répondre aux attentes de votre auditoire, et cela passe par une communication claire et efficace.
Etablir un plan
Avant toute rédaction, il faut impérativement avoir un plan détaillé de ce que va être la structure du mémoire. Tout ce qui sera abordé dans l’ouvrage devra être mentionné dans ce plan pour ne pas progresser aveuglément. Il servira de référence pour ce qui est de la progression et de la complémentarité des idées évoquées dans le mémoire. Il se peut aussi que le plan soit légèrement modifié au cours de la rédaction pour y insérer de nouvelles sections contenant des idées non introduites au début.
Fixer des objectifs spécifiques
Avant de rédiger une partie du mémoire, il faut toujours avoir un objectif spécifique pour cette partie sinon les idées seront éparpillées. Toutefois, s’il y a un blocage sur un sujet ou une partie du mémoire, il faut diminuer les objectifs choisis pour cette partie. De cette manière, il ne sera question que de se concentrer sur un ou deux objectifs, ce qui facilitera la rédaction. Cependant, il faut faire attention sur la gestion du temps.
En effet, si l’étudiant attend la fin de semaine pour rédiger une grande partie du mémoire, il sera en difficulté. Il faut plutôt prendre 2 ou 3 heures de son temps par jour pour rédiger un mémoire et diversifier les activités pour retrouver de l’inspiration pour la rédaction.
Faire beaucoup de brouillons
La manière la plus pratique d’exprimer ses idées est de les écrire immédiatement. Cette méthode dite des brouillons successifs consiste à noter préalablement tout ce qui vient dans la tête dans un brouillon. L’intérêt ici est d’éviter la répétition d’idées qui peut conduire à la confusion. C’est aussi très pratique pour mémoriser certaines idées qui semblent passagères. Cela peut se faire pour chaque partie du mémoire ou bien sur toute son intégralité.
Après que toutes les idées aient été notées dans le brouillon, l’étape suivante est de les trier selon le plan détaillé. La reformulation en phrases permet ensuite de rédiger une première version de l’ouvrage qui sera révisé et amélioré au cours du temps jusqu’à la version définitive. Le brouillon permet de faire des brainstorming et de trouver des idées intéressantes qui vont nourrir la réflexion.
Commencer par ce qui est plus simple
Il est toujours préférable de rédiger les parties les plus simples du mémoire. L’étudiant peut aussi d’abord écrire celles qu’il préfère ou celles qui l’intéressent. Le but est d’avoir en premier des sections de l’ouvrage qui sont complètes et claires pour. Cela permettra de mieux préparer les parties restantes. Il n’est pas obligatoire de rédiger en premier lieu l’introduction puis le premier chapitre, etc. il faut toutefois s’assurer que la section rédigée ne doit pas entièrement dépendre d’une partie antérieure, comme des interprétations de données par exemple.
Rechercher des exceptions
Parfois, il faut faire une autoévaluation. Lors d’un blocage, on peut se poser des questions comme : « quand est-ce que j’ai réussi à rédiger plus de mots ? », « comment ai-je procédé ? » etc. il faut essayer de penser aux facteurs de cette réussite et de les reproduire. Il est nécessaire d’identifier ses points forts et d’essayer de les fortifier. Il faut également identifier ses points faibles et essayer de les éliminer un par un.
En résumé, le blocage lors de la rédaction d’un mémoire est un phénomène courant mais assez simple à éviter. Évidemment, cela nécessite l’adoption de quelques techniques. Ces techniques consistent en une bonne organisation du travail ainsi qu’en des analyses des travaux accomplis. Après cela, le phénomène de la page blanche ne sera plus qu’un phénomène passager.
Faites une petite recherche bibliographique
Si d’habitude vous commencez à écrire sans vous demander d’où viennent vos idées, ça vous empêche de les retrouver. C’est pourquoi vous devez laisser de côté votre manie de « surgir » des idées et la remplacer par la recherche bibliographique. Dans cette étape, vous prenez le temps de réfléchir aux thèmes que vous avez étudiés dans votre vie. Lesquels vous inspirent le plus et vous semblent les plus pertinents pour votre mémoire ? Ensuite, vous pouvez chercher dans les livres, les magazines, les sites web, etc. des informations qui vous inspirent et vous parlent.
Etudiez les techniques d’écriture
Pour être sûr(e) que votre mémoire sera bien ordonné, il est important de le rédiger avec un plan. Un plan est un outil qui permet de définir les points essentiels de votre mémoire, leur positionnement dans le texte (avant, pendant, ou après les sous-titres), et leur importance. Et puisque tout ce qui concerne le style est très compliqué, il est préférable de vous tourner vers les techniques d’écriture. Celui-ci peut vous être très utile pour améliorer votre manière d’écrire. Ça peut vous paraître prétentieux, mais c’est juste un moyen d’être plus efficace.
Utilisez des techniques de visualisation
C’est un moyen de se relaxer et d’ouvrir son imagination. Il faut pour cela se détendre, fermer les yeux et imaginer qu’on se trouve dans une situation où on est relax. Après on peut imaginer une situation ou un thème qui nous permet de nous inspirer pour écrire notre mémoire. C’est une méthode très efficace si vous avez du mal à vous lâcher et à écrire sans trop vous stresser.
Répétez-vous que vous êtes doué(e) pour écrire !
C’est le conseil le plus important de cet article. Il faut vous répéter que vous êtes doué(e) pour écrire. Car l’angoisse de la page blanche est souvent liée à un doute. L’idée que vous ne savez pas écrire, que vous n’avez jamais été doué(e) pour cela, que vous n’arriverez jamais à écrire un mémoire correct. Et ce sont ces idées négatives qui vous empêchent d’écrire ! Donc, il faut vous répéter que vous êtes doué(e) pour écrire, que vous savez écrire et que vous pouvez écrire un mémoire de A à Z ! Vous renforcerez une attitude positive qui sera source d’inspiration.
Conclusion
L’angoisse de la page blanche est un état qui peut s’emparer de n’importe qui, mais pas n’importe quand. Elle peut survenir à tout moment, même pendant une trop courte période. Mais il y a une solution pour la combattre. Il faut d’abord réfléchir à son sujet, faire une petite recherche bibliographique, étudier les techniques d’écriture, utiliser des techniques de visualisation et répéter que l’on est doué pour écrire !