Le directeur de mémoire c’est vraiment la pierre angulaire qui va vous permettre de valider votre mémoire. Pourquoi ? Parce que chaque mémoire est subjectif en partie. Il y a des critères objectifs pour l’évaluer, et des critères subjectifs. Autant un directeur de mémoire, un jury pourra vous valider votre mémoire, autant un autre jury pourra remettre en question le mémoire, accorder plus d’importance à certaines critiques, un qui verrait davantage certaines lacunes au niveau du mémoire, et ça peut remettre complètement en question la validation du mémoire et vous mettre dans une situation de porte-à-faux pour la validation du mémoire. Donc il est absolument indispensable que vous communiquiez avec votre directeur de mémoire. Il faut que vous soyez proactif, que vous soyez actif dans cette démarche, que vous fassiez valider les parties principales du mémoire à votre directeur de mémoire. Ce n’est pas quelqu’un qui vous sanctionne; c’est quelqu’un qui est là pour vous aider et il revêt encore une fois, on le répète parce que c’est très important, une importance stratégique. Il faut avoir in fine la validation de votre directeur de mémoire pour le mémoire. C’est à dire qu’avant de déposer, avant la date limite de dépôt au niveau de l’école, il faut que votre directeur de mémoire ait validé le mémoire, et vous ait autorisé à le déposer. Pourquoi ? Parce que si on a cette pré validation on est sécurisé pour la validation du mémoire et on va se prémunir, on va se protéger contre tout risque de critiques, de remise en question de mémoire, post-dépôt. Si on a une validation avant, on n’a pas de surprise, on sait que le mémoire est validé. C’est la raison pour laquelle le directeur de mémoire est une pierre angulaire dans la validation de mémoire, c’est vraiment la personne la plus importante avec vous, bien entendu puisque vous défendez votre mémoire, vous êtes l’acteur principal de votre mémoire.
Le directeur de mémoire c’est votre principal partenaire et il faut l’impliquer. Certains ne sont pas du tout impliqués, qui sont absents, quasiment absents, pas motivés, qui répondent très longtemps après. Certains vont se reconnaître dans cette situation-là en nous lisant, puisque à travers nos clients on s’aperçoit rapidement fréquemment que certains clients ne sont pas du tout suivis, ou obtiennent des délais sur des retours, sur des délais qui sont absolument inacceptables, de l’ordre de 2 – 3 mois parfois sur un plan détaillé, ou sur un sujet, ce qui naturellement relève de l’inacceptable. Mais il faut faire avec. C’est à dire que si vous avez un directeur de mémoire qui est compliqué et que vous n’avez pas la possibilité d’en changer, si vous vous apercevez qu’il n’y a pas d’échanges, il faut changer de directeur de mémoire, il faut en faire la demande. Parce que si on part avec un mauvais tuteur, il ne va pas nous épauler, il ne va pas nous sécuriser. Si on a le bon tuteur il va nous sécuriser et pré valider les parties. Donc mieux vaut être proactif et changer de tuteur, si on n’a pas la bonne personne, plutôt que d’attendre au dernier moment et de s’apercevoir qu’on n’a pas été suivi tout au long de l’élaboration du mémoire. Le bon tuteur va vous aider à valider les principales parties qui sont notamment la problématique et le plan, puisque ce sont les fondamentaux du mémoire. Les sources on peut se débrouiller. On sait qu’il faut partir sur des sources académiques etc. On va dire qu’elles peuvent être plus difficilement remises en question. En revanche, le plan et la problématique sont des parties discutables. Donc si vous partez dans la rédaction et que finalement le tuteur nous fait un retour deux mois après ou ne fait pas de retour ou nous fait un retour après le dépôt et dit que ce n’est pas le plan qu’il fallait, il faut tout refaire, ou refaire une grande partie et réécrire. Ce qui est absolument décourageant et c’est vraiment dommage. Parce que si on a cette validation et s’il y a quelque chose qui ne va pas, on peut toujours réajuster et partir dans la bonne direction sur le plan qui a été validé. C’est pour ça que c’est très important de faire valider ces parties là.
Idéalement vous faites également valider la méthodologie de la partie empirique puisqu’il peut y avoir plusieurs approches personnelles, subjectives. Un directeur de mémoire peut ne pas valider une méthodologie. Vous êtes déjà partie, vous avez déjà fait vos questionnaires et puis il vous dit “non non ce n’est pas acceptable”, “qu’il y a un risque de biais”, “ce n’est pas représentatif” ou autre … Encore une fois, ça dépend de lui. C’est lui qui a le dernier mot et s’il n’est pas d’accord, mieux vaut qu’il le dise avant que vous ne fassiez l’enquête. Donc la méthodologie de la partie empirique on le fait également validé et puis in fine mais comme indiqué tout à l’heure, vous faites valider le mémoire quand il est terminé, par son tuteur. Il a des remarques on réajuste, et on dépose une version remaniée. Il valide, parfait, on est sécurisé. Cela ne veut pas toujours dire que cette validation sera certaine, mais ça veut dire que la probabilité de validation de la dernière version est quasi-certaine. Puisque quand on a un tuteur qui vous a validé votre mémoire avant de déposer, la probabilité que vous ayez un mémoire refusé par le même tuteur, à moins qu’il se contredit lui-même, cette probabilité est nulle. Sauf si le tuteur est différent du jury ce qui arrive sur certaines formations mais ce qui est relativement rare, puisque le tuteur est habilité à vous suivre. Il connaît les attentes des jurys et si lui, vous a validé, on est sur une probabilité non significative de ne pas valider le mémoire.
Enfin dernier conseil qui rejoint un peu ce qui est indiqué précédemment. Certains font l’erreur d’attendre le tuteur de se tourner vers eux et leur pose des questions, leur demande des points, cette approche passive est mauvaise. Il faut être proactif. C’est à dire qu’il ne faut pas hésiter à contacter votre directeur de mémoire, à lui envoyer les parties si ce dernier est occupé à autre chose à faire. Il pourra vous faire un retour et valider les parties. Si vous attendez qu’il vous fasse un retour et lui, attendre que vous fassiez un retour également, ça peut durer très longtemps et ça peut vous mettre en porte-à-faux par rapport aux délais. Donc on prend cette initiative. Le tuteur a beaucoup de monde à suivre souvent, donc on n’attend pas que ce soit lui qui nous relance. On n’attend pas d’être “drivé”. On prend l’initiative de contacter le tuteur et de lui envoyer cette partie principale.
Autre chose, le tuteur va valoriser le fait que vous preniez l’initiative de le contacter. S’il est amené à évaluer votre mémoire, il voit que vous avez le professionnalisme, que vous êtes quelqu’un d’assez actif, proactif et que prenez l’initiative de le contacter, et de lui demander son avis, il s’en trouvera effectivement valorisé, non pas flatté mais il se ressentira effectivement valorisé dans la démarche, intégrée dans le processus de rédaction et effectivement c’est quelque chose pour lequel vous allez marquer des points. Donc on n’hésite pas à contacter son tuteur pour les principales parties que vous avez indiquées. On ne lui envoie pas toutes les pages ou toutes les sous parties puisque va ça va faire trop, on va trop le solliciter et ça peut avoir l’effet inverse attendu. C’est à dire qu’il peut vous faire des retours plus longs, ça peut effectivement le frustrer, le mettre dans une situation un petit peu inconfortable. Donc on le sollicite vraiment pour les parties clés qui sont pour rappel, la problématique, le plan, la méthodologie de recherche de la partie empirique, et in fine, la totalité du mémoire. Sur ces quatre points intermédiaires, il est fortement recommandé d’avoir la validation du mémoire. Et si même pour ces quatre points, il vous est difficile d’avoir ces validations, je vous recommande au minimum de valider le plan, la problématique, et in fine le mémoire.
Nous espérons que cet article vous aidera à exploiter au maximum cette opportunité qui vous est donnée d’avoir ce partenaire qui est le directeur de mémoire, qui encore une fois, est un partenaire. Ce n’est pas une personne qui vous sanctionne mais un partenaire qui est là pour vous aider à partir dans la bonne direction. Bon courage pour la rédaction de votre mémoire.