10 conseils pour réussir le cadre théorique d'un mémoire
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Dans la rédaction d’un mémoire, la conclusion est la partie qui boucle le document. C’est donc un résumé de tout ce qui a été dit le long du développement. Cependant, ce n’est pas pour autant qu’elle doit être écrite négligemment. Au contraire, c’est la partie à ne surtout pas bâcler, car étant le deuxième élément que lisent les correcteurs après l’introduction. Lire la conclusion permet en effet d’avoir une idée globale de tout le mémoire et de ses idées principales. C’est donc l’une des parties les plus délicates à écrire.

Une mauvaise conclusion peut notamment décrédibiliser tout le travail qui a été abattu en amont. Qu’il s’agisse des erreurs de forme ou de la non-pertinence du fond, tout point négatif est susceptible de baisser la note accordée au mémoire.

Le rôle d’une conclusion

Une conclusion a pour fonction principale de mettre fin à l’argumentation entamée dans l’introduction et de répondre à la problématique posée dans cette dernière. Il s’agira donc en quelque sorte de boucler le document.

Elle sert également de récapitulatif et donne une vue globale sur le sujet. Elle résume donc les grandes lignes en s’accompagnant des arguments marquants du développement.

Les composantes d’une bonne conclusion

Tout d’abord, une bonne conclusion fait le rappel de la problématique, et surtout la résout. Ainsi, l’on doit pouvoir retrouver dans la première phrase de votre conclusion, la problématique que vous avez traitée dans votre développement, mais également la solution apportée à celle-ci. Ensuite, votre conclusion doit faire le résumé des grandes idées que vous avez développé tout au long de votre mémoire, notamment les arguments les plus poignants et les résultats les plus intéressants. En somme, la conclusion doit comporter la problématique associée au thème et le résumé des arguments avec lesquels vous avez défendu votre idée. Ce sont les deux points principaux que l’on doit absolument retrouver dans une bonne conclusion. 

 

Comment écrire une bonne conclusion

Comme pour toutes les autres parties de la rédaction du mémoire, la conclusion a aussi ses règles, ses formules et sa méthodologie. Bien qu’elle ne soit pas moins importante que les autres étapes de la rédaction, elle semble par contre plus simple à écrire. En effet, les données dont vous aurez besoin pour écrire votre conclusion sont celles que vous avez déjà collectées, analysées et qui ont en l’occurrence meublé votre argumentaire. Ainsi vous n’aurez plus à trop réfléchir à ce que vous allez dire dans cette dernière partie de votre rédaction.

Vous devez notamment accrocher votre lecteur dès la première phrase de votre conclusion. La première chose à faire dans une conclusion est le rappel de la problématique de votre étude, énoncée dans l’introduction et à laquelle la conclusion doit apporter l’élément de réponse démontré dans le développement. C’est la fonction essentielle de la conclusion. Ensuite, il faudra faire le récapitulatif de tout ce qui a été dit dans le développement dans un esprit de résumé. La manière la plus facile de le faire est de suivre l’ordre chronologique de votre développement en gardant les grands concepts, les grandes idées et les informations les plus intéressantes. Il ne faut pas non plus s’étaler sur des lignes. L’exercice de la conclusion justement est de pouvoir contracter tout votre développement en peu de termes. Il ne faut pas non plus l’écrire court.

La forme est aussi importante à ce niveau. Vous devez finir votre document en beauté, et cela implique le respect des règles grammaticales, de syntaxe, d’orthographe et aussi de registre de langue. Optez pour un langage soutenu, mais pas trop formel non plus.

Enfin vous pourrez faire une ouverture pour donner des exemples de prolongements possibles à la réflexion que vous avez menée sur le thème. Ceci n’étant pas obligatoire, vous pouvez vous en passer si vous ne la jugez pas utile à votre conclusion.

Que faut-il éviter de faire dans une conclusion ?

Pour votre mémoire, il est préférable d’éviter les formules usuelles de mémoire en début de conclusion comme : en somme, en conclusion, en résumé, pour finir, etc.

Ensuite, il est important de prouver que vous maîtrisez votre sujet jusqu’au bout. Il faut donc éviter d’écrire une conclusion trop courte. Cela renvoie une image de paresse ou de mauvaise compréhension de votre propre sujet.

Évitez également de rajouter des informations nouvelles dont vous n’avez pas fait cas dans votre développement. Gardez simplement à l’esprit que la conclusion symbolise la fin du développement et donc il ne faut plus ajouter de nouveaux éléments, surtout pas de nouvelles citations d’auteurs. Il n’est pas non plus approprié d’ouvrir un débat sur le sujet dans votre conclusion.

La conclusion n’étant pas l’introduction, elle ne doit pas être écrite avec des termes de généralité. Évitez alors d’être vague, imprécis et soyez plutôt clair, concis et précis. Ne faites surtout pas l’erreur de transposer l’inspiration de votre introduction dans votre conclusion. En effet, n’oubliez pas que l’introduction et la conclusion sont les deux premières parties que liront le correcteur ou l’examinateur de votre mémoire. Il ne serait pas avantageux pour vous qu’ils aient l’impression de lire les mêmes choses deux fois.

La conclusion n’est pas non le lieu où vous devez séduire votre lecteur avec des termes de grande littérature trop complexes. Soyez captivant, mais n’en faites pas trop non plus.

 

Deux exemples de conclusion 

Deux exemples de conclusion de mémoire pour vous aider à trouver de l’inspiration pour rédiger la vôtre.

Sujet 1 :  La digitalisation du secteur médical

A l’issue de mes années de formation en gestion de projet, le résultat de mes recherches aboutit sur la réalisation de ce mémoire. Durant ce parcours haletant, des réponses ont pu être apportées à la problématique majeure qui consiste à déterminer comment efficacement endiguer les effets néfastes de « la digitalisation » sur le secteur médical. En effet, rien ne semble pouvoir ralentir la course effrénée de l’ère technologique, et sans vraiment en prendre conscience, ses frasques peuvent fatalement se retourner contre l’humanité.

Le labeur de longue haleine consacré à l’élaboration de ce mémoire a été ardu, cependant le fruit de mes recherches m’a significativement aidée à peser le pour et le contre. Dans un premier temps, il a fallu comprendre les influences et répercussions de l’informatique sur le domaine de la santé et en extraire les effets ricochets. En effet, la télé – santé du nouveau siècle considérée comme l’innovation valant son pesant d’or, risque bien de détruire la chaleur humaine prodiguée par les équipes sanitaires à néant. Car au-delà de l’exploitation des appareils de pointe qui sauve des vies, l’intensification de la télé consultation qui tuent des vies se profile très nettement à l’horizon. L’objectif étant de mettre des robots docteurs à disposition des patients, l’interaction avec de vrais praticiens sera de moins en moins nécessaire.  L’intelligence artificielle prend le pas sur l’intelligence humaine, qui l’a pourtant créée. L’humain n’a de cesse de poursuivre sa quête vers la robotisation et le corps médical n’y échappe malheureusement pas.  A cette allure, les praticiens de la médecine risquent de se retrouver sans emploi, laissant presque totalement la place aux robots.

La rédaction de ce mémoire relate des faits et arguments sociétaux réels qui renforcent l’inclusion inévitable de la technologie dans nos mœurs. A l’heure où la pandémie et le confinement se veulent être les mots d’ordre, de cette étude émergent les enjeux critiques à prendre en compte. Face à une crise sanitaire mondiale sans précédent, force est de constater que la digitalisation et la robotisation ne seront jamais animées par la faculté humaine de nos experts médicaux. Il est de ce fait important de se rendre à l’évidence que toutes les prestations médicales ne peuvent pas être informatisées. Surtout que l’art de sauver une vie humaine n’est pas simplement une succession de formules et de données informatiques.

Ce mémoire n’a pas la prétention de soulever des hypothèses sans véracité et seuls les événements futurs pourraient affirmer si l’humanité a su tirer les leçons essentielles de l’expérience du Coronavirus. Les résultats d’autres recherches nous permettront de déterminer donc si les hommes de tous les continents sauront s’allier et faire cause commune afin de protéger l’humanité d’une digitalisation abusive et ainsi en équilibrer sagement les avantages et revers de médailles. Car, en voulant améliorer le secteur médical à force d’innovations digitales on risque de le détruire, et ce à nos risques et périls.

Sujet 2 :  Le déclin de la langue française à Madagascar

La réflexion qui se traduit par le biais du travail présenté dans ce mémoire attire l’attention sur les défis de l’apprentissage de la langue française dans les établissements scolaires à Madagascar. Une problématique pesante retient les esprits sur le niveau déplorable de français des Malgaches au sein des lycées et universités. Si la grande île se classe parmi les pays les plus francophonisés de la planète, comment donc expliquer que le maniement de cette langue n’en est hélas pas au meilleur niveau ? Bon nombre d’arguments plausibles ont été énumérés dans ce mémoire et la constatation du résultat se révèle sans appel. La jeunesse malgache ne bénéficie malheureusement pas de ressources ni d’accompagnement nécessaire pour une imprégnation efficace de cette langue.

L’étude de ce mémoire porte en priorité le contexte général de la situation de la jeune génération malgache. De celle-ci a pu découler les raisons accablantes de leur détresse en matière de niveau de français, car, bien peu de moyens leur sont offerts pour exceller. Les talents et les potentialités de la jeunesse meurent ainsi à cause des obstacles que rencontre l’alphabétisation dans ce pays.

Il est mis en exergue qu’à Madagascar le français est la langue officielle éducative, administrative et judiciaire. Bref, cette langue régit sur les principales activités fondamentales du peuple de l’île rouge. La problématique n’en devient donc que plus problématique, car une bonne qualité de langue française devient de moins en moins accessible.

L’ambition de ce mémoire se limite à retracer l’historique et l’évolution de l’utilisation du français sur le territoire malgache et propose des axes d’amélioration afin de préserver l’utilisation qualitative de la langue de Molière.

L’avancée de la mondialisation actuelle ne permet pas de rebrousser chemin et “malgachiser” tout le système n’est donc plus une alternative valable à envisager. La seule issue est de poursuivre les efforts d’insertion de la langue française dans les habitudes de la jeunesse et de la population malgache. La promotion de la langue française devra faire l’objet d’un plan de redressement robuste afin de ne pas envenimer la situation. Ce mémoire a pour ambition de conduire une analyse de fond sur le sujet afin de conclure que « le français », certes, n’est pas la langue maternelle des Malgaches, mais sa sauvegarde au sein de la communauté est vitale. C’est au moyen de cette langue que l’île arrive notamment à suivre les pas de la mondialisation et assurer son intégration dans l’écosystème mondial. Suivant cette optique et face aux enjeux socio-économiques, le gouvernement saura-t-il défendre et promouvoir ce patrimoine culturel tout en conservant la richesse de la langue ancestrale malgache ?

 

Voici donc comment se présente la rédaction d’une bonne conclusion. Elle doit être précise, captivante et exempte de fautes. Ainsi avec ces deux exemples de conclusion, vous avez une idée de la tournure qu’il faut prendre pour conclure votre rédaction de mémoire. Aussi ne vous laissez pas duper par la longueur de vos recherches. C’est-à-dire que peu importe si vos recherches s’étalent sur 50 pages, 100 ou même 300, la méthodologie de la conclusion et ses exigences demeurent les mêmes.

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