Comment rédiger l’introduction parfaite pour un mémoire de fin d’études ?

La méthodologie est une chose à ne pas prendre à la légère dans la rédaction du mémoire de fin d’études. Elle est notamment de mise pour réussir la rédaction des parties les plus importantes du document, et surtout, ses règles varient d’une partie à l’autre, y compris concernant plus particulièrement l’introduction.

L’introduction, en cadrant le mémoire par la première impression qu’elle reflétera mérite une attention particulière. Notamment, c’est la première véritable partie du mémoire et c’est à travers laquelle on prend connaissance du sujet et de la formulation de la problématique.

Certes, rater ou manquer son introduction de mémoire ne constitue pas une inadmissibilité en elle-même ; mais cela laisserait indéniablement paraître une certaine impotence qui va requérir plus de poids d’arguments tant au niveau de la précision d’écriture que de l’enchaînement fluide et cohérent du mémoire.

L’introduction : la « vitrine » du mémoire de fin d’études

Pour un survol très rapide de ce qu’est l’introduction d’un mémoire, c’est un petit développement qui prend en compte le sujet de la rédaction en faisant des généralités sur ce dernier. En effet, c’est un texte qui décrit le thème en parlant de sa problématique, tout en évoquant la raison de son étude.

De même, l’introduction présente la nature et le contexte du sujet de recherche. Comme son nom l’indique, la partie introduction consiste à introduire, imprégner le sujet tout en donnant le ton par la problématique et l’annonce du plan. Son but est donc de prouver la compréhension du sujet par l’étudiant, de démontrer la pertinence de la problématique et de l’étude.

Ce texte de présentation du sujet est notamment très important dans la rédaction d’un mémoire. Il permet au lecteur de comprendre les raisons pour lesquelles l’étudiant a consacré ses recherches sur cette problématique. Et pour écrire une bonne introduction, il existe certains critères à prendre absolument en compte, et ce, dans une chronologie précise qu’il faut respecter.

Les premières lignes de l’introduction servent notamment à contextualiser le sujet en précisant le cadre spatio-temporel du sujet. Il faut rappeler le cheminement historique du sujet en précisant le public cible de son étude.

Il y a lieu également d’y répertorier les termes clés du sujet de mémoire et de les définir pour permettre une meilleure compréhension au lecteur. C’est également dans l’introduction de présenter la problématique et de faire le point sur le côté actuel du sujet, surtout s’il y a eu un fait marquant qui se rapporte à celui-ci.

Il faut parler de l’intérêt du sujet et son importance pour soi, tout en spécifiant l’angle sur lequel cette étude sera faite. Il sera aussi question de préciser le but du mémoire, c’est-à-dire ce que ces recherches cherchent à démontrer, de même que des résultats escomptés

La méthodologie de travail pour l’élaboration du mémoire peut aussi être annoncée dans l’introduction. Enfin, on y trouve l’annonce du plan et des différentes parties constituant le mémoire. Il s’agit des questions auxquelles l’étudiant a apporté des réponses avec ses recherches. Ces éléments sont ceux qui doivent être retrouvés dans une bonne introduction de mémoire. En somme, c’est une sorte de « vitrine » du mémoire.

Ce premier aperçu invite alors à se pencher davantage sur l’importance de l’introduction, et ainsi de la manière de la rédiger correctement. Vous trouverez plus en détail et avec des exemples ces différentes composantes de l’introduction plus bas.

Pourquoi l’introduction est une partie capitale pour votre mémoire de fin d’études ?

Comment faire une introduction pour son rapport de stage ?

L’introduction revêt une importance avérée pour plusieurs raisons liées essentiellement à ses différentes composantes :

  • Première impression : la plupart des lecteurs ou correcteurs lisent l’introduction et la conclusion en première position pour comprendre l’intention derrière le travail de l’étudiant. Certains font même le choix de ne pas approfondir la lecture lorsque l’introduction ne les accroche pas.

En revanche, une introduction bien rédigée donne une bonne première impression et incite à continuer la lecture avec intérêt et engagement. C’est la principale raison qui soutient l’importance d’une bonne introduction.

Le grand risque encouru par une introduction maladroite serait bien évidemment une lecture distraite et inattentive du contenu restant. En effet, l’introduction étant la première partie de votre mémoire, elle va donc en donner une première impression globale. Elle doit par conséquent être réussie.

Si l’on prend l’analogie au physique d’une personne, l’introduction du mémoire refléterait le visage. C’est la première chose qu’on aperçoit du travail de l’étudiant sur le thème en étude et qui s’impose donc au regard du lecteur. C’est stratégiquement la partie la plus importante du mémoire.

Il n’est donc point question de la bâcler. Il convient aussi de veiller à la syntaxe, à la grammaire et d’accorder une attention particulière aux fautes d’orthographe lors de la rédaction de son introduction : une négligence sur ces points risque de faire perdre l’attention du lecteur dès le début.

  • Contexte et cadre de référence : l’introduction fournit le contexte nécessaire pour comprendre la recherche. Il faut y expliquer le contexte général (étude des pratiques de GRH dans les PME, par exemple), les concepts clés (motivation et performance des employés, par exemple) et l’état des lieux autour du sujet d’étude (ressources limitées des PME y compris en matière de GRH, par exemple)

Cela permet à l’introduction de situer votre travail dans un cadre plus large, permettant au lecteur de comprendre la pertinence et l’importance de ce sujet.

  • Définition de la problématique : c’est le cœur de toute recherche, puisque c’est la question à laquelle vous allez répondre. Par exemple : « quelles sont les principales incidences des pratiques de GRH sur la motivation et la performance des employées ? » Cela guide le lecteur sur ce qu’il peut attendre de votre recherche.
  • Justification de l’étude : l’introduction explique l’importance du sujet en contribuant notamment à l’avancement des connaissances dans votre domaine d’études (en tenant compte des effets des pratiques de GRH sur la performance des PME, par exemple). L’originalité de la recherche confère au mémoire une certaine valeur aux yeux du lecteur.
  • Objectif du mémoire : Il va vous permettre d’exposer en un paragraphe ou de quelques phrases pourquoi vous effectuez des recherches, sur la base de votre problématique. Est-ce par exemple pour démontrer, découvrir, obtenir des connaissances, pour rechercher les causes d’un échec ou d’un déclin, etc. ?

Il conduit généralement à créer des recommandations plus loin dans votre mémoire, sans toutefois signifier qu’il vous appartient de résoudre le problème en question. Il en est ainsi sauf si c’est exactement la raison de vos recherches ou de votre mémoire, d’un commun accord avec votre entreprise, les autorités concernées par vos recherches ou vos clients.

  • Présentation de la méthodologie (exemple : adoptant l’entretien individuel comme méthode de collecte d’informations) : cela met en avant le caractère scientifique de la recherche, démontrant qu’il s’agit vraiment d’une étude sérieuse qui mérite une attention particulière de la part du lecteur. Toutefois, il se peut que la méthodologie soit placée dans une autre partie du document (dans la partie empirique, par exemple).
  • Plan du mémoire : Enfin, l’annonce du plan, dernière étape de l’introduction, va présenter les différentes parties de votre mémoire ainsi que leur ordre chronologique. L’introduction aide le lecteur à créer une feuille de route claire et logique pour le document. Après la lecture de l’introduction, le lecteur ne risque pas de se perdre tout au long de votre mémoire.

L’annonce du plan de mémoire se fera désormais par l’usage de connecteurs adaptés comme « en premier lieu », « en second lieu » … « en dernier lieu » ou encore « dans la première partie » « dans la seconde partie » « dans la dernière partie » afin de montrer la structure du travail et démontrer conjointement la clarté de l’étude.

Effectivement, l’utilisation d’articulateurs chronologiques traduit une logique, une cohérence tant dans la structure que dans l’énonciation des idées.

Une autre recommandation est de confirmer au préalable à votre administration, si vous devez utiliser dans votre mémoire, plutôt le pronom « je … », personnel ou le « nous … ». En cas de doute, vous pourrez toujours utiliser la tournure impersonnelle ou passive.

Utilisez par exemple la formulation : dans la première partie, … dans la deuxième partie …

Les termes que vous utilisez pour annoncer votre plan, ici ou pour l’ensemble de votre mémoire, ne doivent pas être négligés. On observe souvent dans les rapports de stages ou les mémoires, l’utilisation de mêmes termes/mots pour présenter un plan.

L’utilisation de formules d’annonces de plan plus originales est fortement recommandée pour différencier son travail de la masse et le sortir de la banalité.

Veillez à garder votre présentation le moins monotone possible. Non seulement, variez les connecteurs que vous utiliserez pour présenter une structure de plan ou des sous-parties, mais pensez également aux synonymes pour les verbes d’action. Word même en propose un minimum et des applications web aussi.

Deux exemples d'introduction pour un mémoire de fin d'études

Voici des exemples de quelques verbes d’action que vous pouvez utiliser, dépendamment de votre plan bien sûr :

  • Je présenterai … / … présentera …
  • Je parlerai de … / … parlera de …
  • Je m’attaquerai à … / … attaquera …
  • Je démontrerai que … / …démontrera que …
  • Je soulignerai l’importance de … / … soulignera l’importance de …
  • Je me concentrerai sur … / … se concentrera sur …
  • Je m’intéresserai à … / … s’intéressera à …
  • Je soulignerai … / … soulignera …
  • J’expliquerai … / … expliquera …
  • Etc. …

L’orthographe et la longueur des phrases utilisées lors de la rédaction doivent être impeccables : pas de fautes de grammaire ou d’orthographes, des phrases courtes et concises, même si cela peut sembler évident, la rigueur en matière d’orthographe nécessite une attention particulière. D’où notre conseil de toujours relire, mieux, faire relire votre mémoire par une tierce personne.

L’introduction du mémoire ne dépasse généralement pas deux (2) pages, dépendamment également des barèmes ou consignes données par votre établissement. Cependant, il vaut mieux rédiger une courte introduction, accrocheuse, qui tient sur une page plutôt que de bavarder pour combler les pages quand vous ne trouvez pas les mots justes.

Sinon, l’introduction risque d’ennuyer et vous perdrez le lecteur.

Force est alors d’admettre que l’introduction est une partie dont la rédaction ne doit jamais être sous-estimée. Il est donc essentiel de parfaire l’introduction dont le rôle consiste à annoncer le sujet (problématique) et donner une idée, un aperçu sur l’ensemble du travail, sa valeur et ses qualités.

Ce qui traduit en d’autres termes la compréhension et la maîtrise du sujet par l’étudiant à travers l’engagement d’une réflexion structurée, rédigée correctement, à travers un plan. L’introduction permet en l’occurrence la compréhension du sujet et l’adhésion du lecteur aux réflexions de l’étudiant.

C’est quoi une bonne introduction ?

Une « bonne » introduction est celle qui remplit convenablement ses fonctions d’information et de communication :

  • L’introduction informe le lecteur sur la raison d’être du mémoire, notamment au regard des contenus de ce dernier. Une « bonne » introduction intègre toutes les composantes exigées par les règles et normes en vigueur ; ces règles sont généralement explicitées dans la méthodologie affichée par l’établissement de formation.

Respectez scrupuleusement ces règles et normes. La plupart du temps, cette méthodologie formellement publiée mentionne la note attribuée pour l’introduction dans l’évaluation du mémoire par le jury.

  • L’introduction est aussi un moyen à travers lequel l’étudiant cherche à « vendre » son œuvre scientifique. En effet, en « investissant » son temps à la lecture du mémoire, le lecteur veut en contrepartie obtenir quelque chose qui lui sera utile, intéressant, et d’une certaine valeur ajoutée. En rédigeant l’introduction, qu’est-ce que vous proposez au lecteur pour qu’il s’engage à vous accompagner de la première jusqu’à la dernière page de votre mémoire ?

En fait, Pour débuter l’introduction, il est essentiel de dévoiler le sujet tout en gardant une part de mystère qui inciterait dans le même temps que l’annonce de la problématique, le lecteur à lire le reste du contenu. Le lecteur cherchera donc à mieux comprendre l’étude pour percer ce mystère.

Autrement dit, l’introduction d’un mémoire de fin d’études se veut être comme une publicité ponctuelle toute en douceur. Elle doit pouvoir vendre le reste du document sans qu’il n’y paraisse.

La forme de l’introduction est tout aussi importante que son contenu. La mise en page de l’introduction reflète déjà celle de l’ensemble du document : des paragraphes bien aérés, une structure logique et cohérente, des caractères suffisamment lisibles et des textes agréables à lire.

Il en est également du côté syntaxique et grammatical : des vocabulaires et un registre qui reflètent bien le niveau et la valeur de l’œuvre en question, sans pourtant aller au-delà de la compréhension d’un lecteur averti. Le texte doit être absolument dépourvu de toute faute d’orthographe et de syntaxe.

Il faut alors dire que la rédaction de l’introduction du mémoire ne demande pas seulement une bonne maîtrise du sujet de recherche. Une « bonne » introduction requiert aussi un savoir-faire, avec beaucoup de compétences communicationnelles. Le lecteur ne devrait avoir de reproche à faire sur la qualité de votre écrit, que ce soit en termes de contenu ou de forme.

Voici un résumé des caractéristiques tirées de nos 10 conseils pour réussir votre cadre théorique de mémoire (voir les exemples plus loin) :

A l’instar d’une mauvaise problématique, une bonne problématique se travaille autant sur la forme que sur le fond. Elle doit être (voir les exemples donnés dans la section un peu plus bas) :

Évaluez donc votre problématique, et voyez si elle répond à l’ensemble de ces caractéristiques. Si ce n’est pas le cas, il serait préférable de la reprendre, car il faut savoir que c’est la problématique qui va conduire toutes les recherches et tout le travail du mémoire.

Dans l’énonciation de la problématique du mémoire, il est préconisé d’utiliser un style journalistique : la poser sous forme de questions qui vont cerner l’ensemble du sujet avec précision. La problématique de votre mémoire peut tenir en 1 phrase ou en un court paragraphe. La plupart du temps elle est formulée sous forme interrogative.

Rédiger une introduction à la perfection

  • Vous vous posez alors la question : comment bien rédiger l’introduction de votre mémoire ? Répondre à cette question amène à se pencher sur chaque composante de cette partie introductive.
  • L’accroche : une fonction essentielle de l’introduction est de captiver l’attention du lecteur. Tout en restant sobre et factuel, vous pouvez utiliser une ou deux phrases percutantes au niveau de leurs contenus : cela peut être une citation, une statistique frappante ou une anecdote pertinente.

Comme l’indique son nom, ce sont les premières phrases qui vont composer l’introduction. Elle doit ainsi attiser l’attention ou la curiosité du lecteur pour lui donner envie de lire votre ouvrage. Et qui dit accroche, dit phrases riches ou expressions marquantes, ou même encore données ou informations impressionnantes et inédites.

Cette accroche va vous permettre d’aborder ensuite la prochaine étape, celle de l’annonce de votre sujet. D’où l’importance de bien le choisir en cohérence avec ce dernier, autrement la transition ne sera pas fluide.

Il existe plusieurs façons de faire. Il est recommandé d’aborder les chiffres issus d’enquêtes ou d’études épidémiologiques se référant au sujet, un historique, un événement marquant et pertinent qui éveille sur le sujet, une observation personnelle étonnante rencontrée lors de stage ou autres, ou encore une citation ou un extrait d’entretien.

C’est une généralité sur le sujet certes, mais elle aura l’avantage d’accrocher le lecteur en étant précise et surtout en se rapportant au sujet ou tout au moins à son domaine d’études.

Par exemple : « Une étude de McKinsey (2023) révèle que plus de 80 % des entreprises considèrent la transformation numérique comme un impératif stratégique, mais seulement 30 % réussissent pleinement leur transition ».

  • Contexte général : lorsque vous parvenez à attirer l’attention du lecteur, vous avez intérêt à la garder. Décrivez de manière brève mais claire le contexte du sujet de recherche en expliquant les grands thèmes et les concepts clés qui s’y rapportent.

Le contexte dans une introduction se résume en un paragraphe et a pour fonction d’amener votre lecteur d’une généralité vers le sujet de votre mémoire. Vous orientez ainsi votre travail, et délimitez les contours de votre sujet pour votre lecteur. Le contexte permet notamment de donner un cadre au mémoire.

Par exemple : « Bien que la transformation numérique offre des opportunités immenses pour améliorer la compétitivité et l’innovation, elle pose également des défis spécifiques en termes de ressources, de compétences et de résistance au changement ».

  • Le cadre théorique du mémoire : Le cadre théorique est la formulation des idées existantes, d’hypothèses et de concepts, issus de faits prouvés et liés au problème étudié. C’est la partie scientifique qui permet de justifier la pertinence du sujet, car ayant déjà fait l’objet d’étude par d’autres personnes.

Il va répondre [uniquement] à des questions d’ordres descriptifs, soit par des bibliographies, des hypothèses scientifiques poussées, de théories chiffrées … afin de développer un contexte (celui que vous aurez préalablement avancé plus haut dans votre introduction).

Quel temps utiliser pour l'introduction d'un mémoire ?

Pour donner un « cadre » à vos recherches, vous pouvez ainsi vous inspirer par exemple de données statistiques, de chiffres, de terminologies, de bibliographies, d’auteurs de thèses … autant d’informations historiques, scientifiques, sociales, environnementales, marketing, etc. … en lien avec votre sujet de mémoire, pour démontrer que vos idées découlent de sources fiables, pertinentes, et logiques à votre domaine de recherche.

 Il donnera encore plus de valeur à votre sujet de mémoire. Aussi, grâce à la bibliographie existante, vous pouvez être sûr de ne pas manquer d’informations et de données pour rédiger cette partie de votre introduction.

  • Problématique : Après votre accroche, vous devez annoncer clairement votre sujet, sans détour. Elle doit être simple de façon à ce que toute personne qui le lise puisse facilement comprendre quel est le thème de votre mémoire. Il est question ici d’éviter les fioritures et d’aller droit au but. C’est ici que vous mettez en perspective l’importance du sujet en soulevant les enjeux principaux autour de celui-ci. Pensez aux grandes idées qui ressortent de votre recherche.

La problématique est une partie importante dans votre introduction, parce qu’elle exprime ce que vous cherchez à déchiffrer à travers votre mémoire. Elle va également justifier la structure du plan que vous présenterez plus tard.

La problématique est issue d’une série de questionnements pertinents, originaux et innovants en rapport au sujet du mémoire. Elle mérite une réflexion mûre et poussée. Pour réussir à en formuler une, il faut commencer par se poser les bonnes questions, et en dégager celle que vous souhaitez traiter et sous quel angle vous choisissez de l’aborder.

Pour formuler une problématique, voici une méthodologie simplifiée, qui consiste à répondre à une série de questionnements :

  • Quel est le problème ? Son origine ? Pour quelle raison est-ce un problème ? …
  • Quelles sont les théories, les faits concernant ce problème ? s’il y en a, quelles solutions ou actions ont déjà été apportées ? lesquelles ont fonctionné, lesquelles non et pourquoi ? …
  • Qu’est-ce que vous allez solutionner ? Quelle partie ou quel aspect ?
  • En quoi et comment votre solution va-t-elle impacter ou bénéficier à l’entreprise, la société, le grand public, la cible en somme ? Que se passerait-il sans cette solution ? Qui cela va-t-il impacter le plus ?

Par exemple : On va partir d’un certain nombre de questionnements : « quel est l’importance (le poids) des PME dans l’économie française ? » « Quel est la place et l’importance du numérique au niveau des PME françaises ? » « En quoi la transformation numérique affecte-t-elle les facteurs clés de succès de cette catégorie d’entreprise ? ».

D’où la problématique qui en ressort : « comment les PME françaises peuvent-elles réussir leur transformation numérique et quels sont les facteurs clés de succès ? »

  • Annonce du plan : donnez un aperçu de la structure du mémoire. Présentez les grandes parties et/ou les chapitres en utilisant des verbes d’action comme : je présenterai, parlerai de, m’attaquerai à, me concentrerai, etc. Encore une fois, ne rentrez pas encore dans les détails. C’est en quelque sorte le cheminement à suivre par le lecteur pour tirer les meilleurs profits de votre recherche.

Dans certains travaux de fin d’étude, comme en soins infirmiers par exemple, l’accroche consiste à relater une « situation qui interpelle ». Il s’agit d’une situation dont les enjeux suscitent des questionnements et un étonnement chez l’étudiant. 

Les rédacteurs de mémoires rajoutent souvent dans leur introduction, une partie supplémentaire pour expliquer leur motivation pour le sujet ou le thème qu’ils ont choisi. Vous justifiez donc ici en un court paragraphe, le choix de votre thème. D’abord pourquoi le choix de ce thème ? Et ensuite, pourquoi l’avoir choisi ?

En d’autres termes, vous expliquez le choix de ce sujet en particulier et pas un autre. Il devrait pouvoir se résumer en une ou deux phrases, et donner envie de lire la suite.

Ce paragraphe « motivation » confère également une dimension encore plus logique, et plus personnelle de surcroît à votre travail de recherche, ce qui pourrait séduire votre lecteur. Pour cela, vous pourrez dévoiler le temps passé à mûrir la réflexion sur le sujet, votre cheminement personnel.

Bien que la réflexion que vous porterez à votre thème, votre méthodologie de recherche des problématiques se fait bien en amont de votre rédaction, il est plus aisé de rédiger l’introduction à la fin de la rédaction du corps du mémoire, avec la conclusion.

Ceci peut paraître étrange, mais cette astuce est plutôt bien pensée et est tout à votre avantage, car vous faisant aller plus vite et assurant la pertinence de l’introduction. En effet, à la fin de la rédaction du mémoire en entier à savoir après le traitement du sujet, les études de cas, les analyses, la vérification des hypothèses et l’exposition des résultats, on a la meilleure maîtrise possible du mémoire.

Incontestablement, tout est déjà « mieux » posé et structuré dans la tête que l’on trouve facilement les mots pour émettre la problématique et annoncer le plan. L’esprit humain fera plus facilement une meilleure synthèse du mémoire. Il est dès lors sûr que l’introduction sera bien écrite.

Vous avez désormais toutes les cartes en main pour rédiger une introduction parfaite. A vous de jouer !

Besoin de rédacteur de mémoire

La rédaction des différentes composantes de l’introduction doit être irréprochable en termes de fautes et de précision. En effet, il est essentiel d’écrire de façon claire et concise pour donner envie au lecteur de poursuivre sa lecture.

Il ne faut absolument pas perdre son lecteur avant qu’il ait achevé le décryptage. Comme le dit l’adage : « Vous n’aurez jamais deux occasions de faire une première bonne impression », votre attention doit donc être à son paroxysme pour cette partie de votre mémoire. Cela exige à la fois des compétences et de l’inspiration.

Oui, s’inspirer, car il est ici question d’inspiration afin que fluidité puisse rimer avec cohérence et structuration dans l’introduction. Cela peut sembler banal, mais il est parfois difficile de trouver les mots justes pour faire bonne impression. On peut dire que c’est plus facile pour quelqu’un qui maîtrise l’art de rédiger, ce qui est le cas des rédacteurs de mémoire.

Ils ne manqueront pas de vous impressionner, et surtout de réussir les défis associés à l’introduction du mémoire. Ce sont des professionnels très expérimentés et qui resteront dans l’entière discrétion à votre avantage. N’hésitez pas de leur confier l’élaboration de l’ensemble de votre mémoire.

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