Comment réagir quand son mémoire a été rejeté, c’est le sujet de cet article.
La première chose à savoir lorsque cela vous arrive, c’est de rester absolument positif. La pire des choses à faire c’est de se morfondre et de tomber dans le désespoir en pensant ne jamais y arriver. Cela reste une épreuve comme toute autre. Un mémoire c’est une épreuve importante, dans laquelle vous avez fourni beaucoup de travail et il est normal que cela peut être très démoralisant de le voir rejeté. Par conséquent, il faut positiver car cela est absolument déterminant pour avancer de manière convenable, de manière constructive, et in fine, de valider votre mémoire.
Il va ensuite falloir avoir une approche positive et essayer d’y trouver un apprentissage. Voyez-le tel quel, càd un apprentissage que vous en retirez, ce qui va vous permettre d’être meilleur et mieux rédiger et réussir votre mémoire. Donc en général vous gardez un petit peu de temps puisque vous allez déposer à la session d’après ou à l’année d’après, et vous allez donc procéder aux ajustements nécessaires dans l’hypothèse où vous êtes amené à rester sur le même sujet que le mémoire. En général je vous conseille de rester sur un sujet analogue, peut être actualisée pour conserver ce que vous avez capitalisé en termes de savoirs et minimiser les réécritures éventuelles sur le précédent mémoire. On va chercher à travailler de manière chirurgicale en faisant des réécritures qui vont porter exclusivement sur les parties qui doivent être remaniées et non pas tout refaire d’une façon générale, puisque forcément ça va augmenter la charge de travail.
Alors une fois que vous avez adopté cette approche positive que vous êtes “programmé à une psychologie positive”, que vous avez compris que c’était une occasion d’en tirer un apprentissage, et déposer un meilleur mémoire par la suite, il va falloir avancer, avoir un plan d’action. Le meilleur que vous pouvez avoir sur un élément de ce type là ça sera de remanier le précédent mémoire mais pour savoir comment le remanier et sur quels axes travailler, il va falloir travailler de concert avec votre directeur de mémoire. Celui-ci est la personne qui doit valider et pré-valider votre mémoire avant que vous ne le redéposiez.
Si vous en êtes arrivés là, c’est-à-dire avec un mémoire refusé, c’est que vous n’aviez pas suivi un conseil que l’on donne sur notre blog, qui très fréquemment, c’est de faire valider par votre directeur de mémoire avant de le faire déposer. Il peut y avoir plusieurs raisons à cela et si vous l’avez fait, vous avez pris un risque. Pour ne pas s’exposer à cette prise de risque il va falloir se mettre d’accord en amont. Pour cela vous allez demander à votre directeur de mémoire de vous faire part de ses critiques, les plus précises possibles, en insistant bien là-dessus. Parce que si vous avez des retours évasifs, généraux voire pas de retours du tout , vous n’arriverez pas à satisfaire votre directeur de mémoire tout simplement. Pour pouvoir répondre à un besoin, il faut pouvoir cerner très précisément ce dernier pour avoir une adéquation avec la réponse à y apporter. Pour faire simple, il faut identifier très précisément les critiques du directeur de mémoire. Demandez-lui idéalement par écrit par exemple d’annoter le document en son sein, si vous en avez cette possibilité. Essayez d’avoir les annotations précises ou un retour global mais très précis. Ensuite répondez à ces observations à travers les remaniements que vous allez faire, tout en les mettant en évidence. Par exemple en les surlignant, pour bien montrer et matérialiser les modifications auprès du directeur de mémoire.
La prise en compte de ces critiques est donc la première chose.
La deuxième chose à faire, est de créer une nouvelle page qui va matérialiser la présence de ces remarques en les formalisant.
De quelle façon ?
Tout simplement, d’un côté, avoir les critiques du directeur de mémoire, et de l’autre, le détail de ce qui a été apporté au mémoire pour répondre à chacune de ses critiques. Lorsque ces critiques et ces remaniements seront bien en perspective, on a une matérialisation de la prise en compte des observations du tuteur. Cela permet à ce dernier de se dire que vous êtes allé dans le bon sens, que vous avez pris en compte tout ce qu’il a demandé. il ne pourra pas dire que vous n’avez pas pris ses recommandations en compte, que ce soit partiellement ou intégralement puisque chaque point, chaque remarque figure sur le document, en surligné, de telle sorte à ce qu’il n’ait pas d’échappatoire pour dire que vous n’avez pas corrigé votre document en son sens. C’est la raison pour laquelle d’un côté vous devez avoir les critiques les plus précises possibles sur cette nouvelle feuille ou cette nouvelle page; et de l’autre côté tous les ajustements et les compléments qui ont été faits pour répondre à chacune de ses critiques. En formalisant de cette manière, vous vous protégez.
Et une fois cela fait, et si vous en avez cette possibilité bien entendu, vu que dans certains cas vous êtes amené à soumettre cela à posteriori, et avez la note à posteriori, vous allez les soumettre encore au directeur de mémoire et chercher à obtenir cette pré-validation sur le mémoire global. Si votre directeur de mémoire vous fait comprendre de manière au moins tacite, que le mémoire est validé, il n’y a plus d’aléa, ni d’interrogations, vous pouvez alors déposer sereinement votre document en sachant que vous allez passer l’épreuve.
Donc, il faut passer par ces quelques caps de formalisation, l’obtention des détails, les ajustements en détail qui sont rapprochés des critiques, la pré-validation du directeur du mémoire pour se mettre d’accord en amont que c’est bien pris en compte. On essaie d’avoir idéalement des écrits qui nous protègent de la mauvaise foi, bien que rare mais qui peut arriver tout de même.
Voilà nous espérons que cet article vous apportera quelques conseils intéressants sur la bonne manière de formaliser les ajustements, suite à un refus de votre mémoire et puis surtout à garder la bonne approche, et à rester positif après un rejet. Nous vous souhaitons bon courage dans la reprise et dans le remaniement de votre mémoire.
