Quel choix méthodologique privilégier pour le mémoire de fin d'études en école de commerce

La partie empirique d’un mémoire de fin d’études est une suite logique de la partie théorique. Si la partie théorique expose la revue de littérature qui vient à énoncer les théories existantes sur le sujet choisi ainsi que les recherches antérieures menées sur le même sujet d’étude, la partie empirique, elle, est menée entièrement par le chercheur. Dans laquelle, le chercheur revêt son costume d’enquêteur afin de mettre en évidence sa capacité à mettre en œuvre des stratégies pour collecter et traiter des données, et son aptitude à interpréter les résultats obtenus. Cette partie marque la différence entre les travaux de recherche universitaire et ceux du secondaire. Elle met l’accent sur le qualificatif recherche et non descriptif de et justifie, voir même confère, la qualité « scientifique » du mémoire.

Une démarche empirique veille à vérifier l’hypothèse énoncée plus haut afin de répondre à la problématique posée. A cet effet, le chercheur sera amené à faire des recherches qui l’amèneront vers les informations indispensables pour appuyer ses allégations et pour affirmer ses dires. Les informations peuvent être primaires si ce sont ses données propres, secondaires si elles sont trouvées par de tiers personne (qui existent déjà). Pour ce faire, il est à privilégier d’utiliser les outils de collecte d’informations comme l’enquête composée d’observation, de recherche, d’investigation ou descente sur terrain ainsi que des questions posées auprès des personnes ressources (interview ou sondage) qui revêt l’appellation d’étude de marché ou EDM très souvent. Le chercheur a le choix d’adopter une approche déductive (exploitation d’une théorie déjà existante) ou inductive (aboutir à une théorie existante) suivant les différentes méthodes enseigner lors de son cursus.

La méthode

La méthode de recherche peut revêtir la forme d’une étude qualitative ou quantitative. D’une manière générale, l’étude qualitative se fait par le biais d’entretiens ou interviews auprès de personnes ressources nécessitant l’élaboration de grille d’entretien contenant les principaux thèmes qui devront être abordés lors de l’entretien et dont un procès-verbal sera dressé à l’issu de cela.

L’étude quantitative pour sa part, est adoptée pour mesurer l’impact d’une stratégie sur le comportement de la population étudiée. Elle requiert la détermination des facteurs à analyser, des variables à mesurer et des ressources disponibles pour recueillir les informations c’est-à-dire elle nécessite un choix justifié pour la population enquêtée ou échantillon. La première étape de la recherche consiste à choisir la population ou l’échantillon. Il s’agit d’une étape importante car elle vous permet d’élaborer vos critères de participation, c’est-à-dire quel type de personnes devraient être incluses comme sujets ou répondants dans votre étude ? Quelles sont les caractéristiques de cette population ? Ce premier choix peut varier en fonction de divers facteurs : Il convient de noter que cette grande variation n’affecte pas la validité d’une étude, seule la décision du chercheur sur la façon de le concevoir. La base de sondage est tirée d’une population d’intérêt. Le cadre peut être limité à une institution, un état ou un pays. L’échantillon est sélectionné à l’aide de diverses méthodes, notamment des générateurs de nombres aléatoires, une sélection systématique (par exemple, sélectionner une personne sur trois) et une sélection aléatoire stratifiée (par exemple, sélectionner pour moitié des personnes de plus de 25 ans et pour moitié des personnes de moins de 25 ans).

Les résultats

Les résultats issus de ces enquêtes et de ces observations sur terrain devraient être recueillis, traités, interprétés et présentés en structure logique dans la partie empirique. Pour ce faire, le recours à différents logiciels de traitement de données facilite largement le travail dont les résultats seront exposés sous forme de graphiques, de tableau, de courbe, etc. Cette présentation des résultats sous forme de figures permet en premier lieu de faciliter l’interprétation des résultats pour le chercheur et en même temps il aide le lecteur à comprendre très rapidement les principaux résultats découlant des études sur terrain, souvent plus parlant qu’un texte dense. D’un point de vue formel, il permet aussi de donner un bon visuel au mémoire car il permet d’aérer le mémoire, ce qui est indispensable pour la suite de l’étude, qui sera sous forme de texte. Il faut considérer que dès que l’on commence à travailler avec sur l’analyse des résultats qualitatifs et quantitatifs, il faut développer des compétences dans la collecte et la présentation de ce type de données. 

Comment présenter les résultats dans le cadre d’une méthodologie qualitative?

La recherche qualitative est un type de recherche qui se concentre sur la signification des comportements, des sentiments et des pensées des gens. La recherche qualitative est basée sur l’idée qu’il existe de nombreuses façons d’exprimer une idée et que le chercheur doit donc explorer différentes avenues afin de produire une interprétation complète d’une situation. La recherche qualitative est parfois qualifiée de méthode «ascendante» pour mener des recherches, contrairement à la recherche quantitative, qui est un processus «descendant» qui utilise des données provenant d’études préexistantes. Le terme recherche qualitative vient du mot latin “qualitas”, qui signifie qualité. Les différentes approches et cadres théoriques des études qualitatives incluent : la théorie féministe, postmoderne, critique, l’ethnographie, la phénoménologie, l’herméneutique et la théorie ancrée.

La recherche qualitative est un type de recherche qui se concentre sur la compréhension et la création d’une compréhension approfondie des comportements, des sentiments et des pensées humaines. Les données qualitatives recueillies à partir de ce type de recherche sont fondées sur le cadre théorique utilisé pour guider l’étude. Les données qualitatives peuvent être utilisées pour générer de nouvelles idées et théories, qui pourraient être utilisées dans l’analyse quantitative ou d’autres types d’études qualitatives.

Quel outil d’analyse pour une étude qualitative?

L’utilisation d’outils analytiques pour les études qualitatives peut être un peu délicate. La recherche qualitative est différente de la recherche quantitative en ce sens qu’elle se concentre sur les raisons qui sous-tendent les comportements, les sentiments et les pensées des gens. L’outil le plus populaire à utiliser pour l’analyse qualitative des données est NVivo, qui vous permet de voir les relations entre les textes et les thèmes. . -Exemple : NVivo est utilisé pour créer une matrice de modèles de résultats à travers les données qualitatives. L’interprétation réalisée à l’aide de NVivo permettrait de dégager 3 thèmes au sein des entretiens réalisés : le désir, l’idéal impossible et le potentiel.

Le guide d’entretien comme outil d’une méthodologie d’enquête qualitative

Les enquêtes qualitatives sont une méthode de recherche populaire utilisée dans les études de marché. Ils sont généralement effectués pour recueillir des informations sur les attitudes, les motivations et les opinions des personnes. Souvent, les entretiens qualitatifs sont structurés autour d’une série de questions auxquelles l’interviewé doit répondre. Les enquêtes qualitatives sont une méthode de recherche populaire utilisée dans les études de marché. 

Exemple de guide d’entretien :

Le guide d’entretien a été formulé comme un questionnaire et envoyé à l’intention des infirmiers potentiellement répondants.

  • Qu’évoque pour vous « l’éthique » ?
  • Qu’est-ce qui est pour vous une relation soignant-soigné ?
  • Quelles sont vos qualités pour assurer une relation soignant-soigné ?
  • Comment définiriez-vous une prise en charge de qualité ?
  • S’interroger sur sa pratique soignante en lien avec l’éthique influence-t-elle votre prise en soins ?

Exemple de résultat d’un guide d’entretien :

  1. Qu’évoque pour vous l’éthique ?

Réponse : Pour moi, l’éthique est un mot qui désigne une réflexion sur un sujet, une situation qui porte à questionnement dans le but de trouver la meilleure chose à faire. Elle est fondée sur nos croyances, notre morale, nos idées, notre expérience Elle ouvre un débat entre plusieurs personnes ayant des visions plus ou moins différentes afin d’analyser la meilleure réponse. Elle est souvent mobilisée dans des situations qui posent un questionnement complexe avec une réponse ambiguë, qui n’est pas évidente.

  1. Qu’est-ce qui est pour vous une relation soignant-soigné ?

Réponse : C’est la relation qui s’établit entre un professionnel de la santé et un patient. C’est une relation difficile à mettre en place, car elle doit être suffisante pour assurer les besoins de la personne soignée tout en laissant une distance quand même pour rester dans une relation d’aide.

  1. Quelles sont vos qualités pour assurer une relation soignant-soigné ?

Réponse : Je pense que ce qui est nécessaire est d’écouter le patient, d’avoir une certaine empathie. De par notre formation IDE, nous avons certaines clés afin de mettre en place une relation adéquate. Cependant je pense que ce sont nos valeurs, nos expériences personnelles et professionnelles et la personne soignée en face de nous qui définissent cette relation. Parfois malgré tout ça, la relation peut être difficile à mettre en place.

  1. Comment définiriez-vous une prise en charge de qualité ?

Réponse : C’est une prise en charge du patient dans sa globalité. Elle prend en compte le patient sur tous les plans, tant sur le médical, le social, le psychologique. Elle tient compte également des souhaits et refus du patient, de ses habitudes. Elle n’a pas de contrainte de temps.

  1. S’interroger sur sa pratique soignante en lien avec l’éthique influence-t-elle votre prise en soins ?

Réponse : Il arrive parfois que nous sommes face à une situation complexe d’un patient qui nous pose question. Il m’est arrivé de prendre en soin un patient et ne pas en comprendre réellement le sens. Certaines situations ne sont faciles et nous ne sommes pas toujours d’accord avec la prise en charge. Notre expérience, nos valeurs sont parfois en contradiction avec la prise en charge désirée, choisie.

Nous souhaitons la meilleure solution possible pour le patient, mais parfois en fonction de ses volontés, de ses croyances, les soins dispensés ne correspondent pas à notre idée de la prise en charge et il est difficile de prodiguer des soins sans en tenir compte ? Néanmoins, il faut respecter les choix et effectuer les soins comme ils doivent l’être et ceci même quand la situation nous pose problème.

Le guide d’entretien comme outil d’une méthodologie d’enquête qualitative
  1. Vous arrive-t-il ou cela vous est-il arrivé d’utiliser le tutoiement pour vous adresser à un patient ?

Réponse : Au cours de mon expérience professionnelle, il m’est arrivé à plusieurs reprises de tutoyer certains patients. Dans la plupart des situations, il s’agissait de patients atteints de pathologies chroniques avec de fréquentes hospitalisations dans le service. Cette démarche était souvent à la demande du patient. Cela pouvait parfois être difficile pour moi, malgré leurs insistances, surtout pour les patients plus âgés, car j’avais une sensation de manque de respect. Pour d’autres patients, souvent des patients plus jeunes que moi, ou à peu près du même âge, j’arrivais plus facilement à les tutoyer.

 

Qu’est-ce qu’une grille d’analyse des verbatims et comment l’utiliser ?

Une grille d’analyse de verbatim est un document ou un tableur utilisé pour collecter des données à partir d’entretiens ou de groupes de discussion. Les grilles d’analyse de verbatim sont le plus souvent utilisées dans les recherches qualitatives. Ce type de système aide les chercheurs à recueillir des données sur les réponses à des questions ouvertes, telles que « Pourquoi ? » ou comment?” Une grille verbatim varie, mais elle comporte généralement des colonnes pour la réponse du répondant, le texte qu’il a dit , les notes de l’intervieweur, quels répondants ont dit quoi et quand, et un endroit où le chercheur peut noter sa propre réponse. Une grille verbatim est souvent utilisée dans la recherche qualitative par les ethnographes pour collecter des données à partir d’entretiens ou de groupes de discussion. Ce type de document est le plus souvent utilisé avec des questions ouvertes où les données doivent être enregistrées textuellement. Une grille verbatim permet aux ethnographes de noter les différentes réponses de chaque interviewé avec texte, horodatage, répondant, et déclaration textuelle.

Voici un exemple de grille verbatim :

Exemple de grille d’analyse:

VariableDescriptionIndicateurs
Date de publicationDate se situant dans la période d’analyseAutour de la date de sortie d’album
Contenu de la publicationLes composants de la publicationTypes de contenus : photo, vidéo, hyperlien (interne ou externe), texte
Nature du messageMessage déclaratif, interrogatif, ou impératifCommunication interactive ou à sens unique
Thème du message  
Bénéfices mobilisésBénéfices économiques, sociaux, hédoniques et/ou utilitairesBénéfices offerts directement et explicitement par l’artiste
Taux d’engagement Se basant sur le nombre de like, de commentaires, et de partage pour estimer l’efficacité de différents types de publication avec la formule (Jammet, 2015) : Echelles de valeur proposées par l’agence Socialbakers.

Comment présenter les résultats dans le cadre d’une méthodologie quantitative ? 

L’analyse des données est une étape importante dans le processus de recherche. Les résultats de l’étude ne sont aussi bons que l’analyse qui en est faite. Dans cet article, je discuterai de la manière d’interpréter, de résumer et de présenter des données quantitatives. Comment lire un ensemble de données quantitatives Un ensemble de données quantitatives est une collection de données numériques qui peuvent être analysées et représentées graphiquement. Deux principaux types de graphiques peuvent être créés à partir de ces données numériques. L’un est un graphique à barres, qui compare deux groupes ou plus en fonction d’une variable. L’autre type, le camembert, affiche la part du tout qui a été donnée à chaque groupe par rapport au montant total. Exemple : Disons que nous voulait comparer la quantité d’énergie utilisée par différents types d’appareils électroménagers. Nous créerions un graphique à barres avec deux groupes, un pour les téléviseurs et un pour les réfrigérateurs. Les téléviseurs sont en bleu et les réfrigérateurs en vert :

Figure 1 : Graphique à barres montrant la différence de consommation d’énergie entre les téléviseurs et les réfrigérateurs Dans le graphique à secteurs, nous montrerions chaque groupe et combien il avait en tant que part de l’ensemble :

Figure 2 : graphique montrant la différence de consommation d’énergie entre les téléviseurs et les réfrigérateurs Exemple : Supposons que nous voulions comparer la quantité d’énergie utilisée par différents types d’appareils électroménagers. Nous créerions un graphique à barres avec deux groupes, un pour les téléviseurs et un pour les réfrigérateurs. Les téléviseurs sont bleus et les réfrigérateurs sont verts : dans le graphique à secteurs, nous montrerions chaque groupe et sa part du total.

Le questionnaire comme outil d’une méthodologie quantitative

En tant que méthodologie quantitative, le questionnaire repose sur des données recueillies au moyen d’une série de questions. Les questions sont dichotomiques ou polysémiques et peuvent être structurées comme ouvertes ou fermées. Une question ouverte est une question qui n’a pas d’options de réponse spécifiques, par exemple “Que pensez-vous du prochain trimestre ?” ou “Veuillez décrire ce que vous pensez de cette enquête.” Une question ouverte permet aux utilisateurs d’élaborer sur le problème en question. Une question fermée ou dichotomique est une question qui n’a que deux options de réponse, par exemple, “Êtes-vous un homme ou une femme ?” Il existe de nombreux types de des questions. Les questions de type A sont celles qui nécessitent une réponse par oui/non, par exemple, « Avez-vous de l’asthme ? » Les questions de type B ont des réponses allant de un à cinq ou dix, par exemple, « Diriez-vous que vous êtes très heureux ou pas tout à fait aussi heureux ? » 

Vous devez réfléchir au but de votre étude et à la façon dont vous allez le mesurer. Cela déterminera quel outil d’analyse vous convient le mieux. Par exemple, si vous souhaitez étudier un changement de style de vie comme la perte de poids, un outil d’observation serait préférable car il est plus facile de voir ce qui se passe au fil du temps. Si vous envisagez un événement ponctuel comme un débat présidentiel, une enquête pourrait être mieux parce qu’il est plus facile de voir comment différentes choses se produisent en peu de temps. Il n’y a pas d’outil unique qui puisse répondre à toutes les questions. Choisissez ce qui convient le mieux à votre étude et vous partirez sur une bonne base avec les bons outils. Quels sont les outils comportementaux les plus populaires ? Les outils les plus populaires incluent les sondages et les journaux. Les sondages sont généralement utilisés pour des événements ponctuels, comme les débats présidentiels, car ils sont faciles à réaliser en peu de temps. Les journaux donnent généralement une analyse plus approfondie que les enquêtes.

Exemple de questionnaire :

QUESTIONNAIRE

NOM DE L’ENTREPRISE :                                              

LOCALISATION :

DATE DE CREATION :     

QUESTION 1 :

Qui êtes-vous ? :

Un homme   Une femme

 PDG Directeur Autre …………………………………………………………………..

QUESTION 2 :

De quel type est votre entreprise ? :

Industrielle  commerciale  artisanale  service  Autre  ……………………………………………

TPE  PME-PMI  Grande E  Familiale  Actionnariat  autre  ………………………………..

QUESTION 3 :

Quel est votre secteur d’activité ? :

  • Agroalimentaire
  • Banque et assurances
  • Numérique, informatique, télécommunication et logiciels
  • Commerce, distribution
  • Electronique, électricité
  • Pétrole, énergie
  • Aéronautique, automobile
  • Santé
  • Transport, logistique
  • Construction
  • Chimie, parachimie
  • Hôtellerie, restauration
  • Médias, communication, culture
  • Autre réponse

QUESTION 4 :

De combien de salariés dispose votre structure ? :

Inférieur à 10           10 à 49         50 à 299       supérieur à 300       

QUESTION 5 :

Quelles sont les différentes fonctions présentes au sein de votre organisation ? :

Recherche et Développement      Ressources humaines    Production               

Effectif ……………………………..        Effectif …………………….  Effectif ………………………………….

Marketing                                   Commercial                   Logistique               

Effectif ……………………………..        Effectif ……………………..  Effectif ………………………………..

Administratif                              Comptabilité                  Autre                       

Effectif ……………………………..        Effectif …………………….   Effectif ………………………………..

QUESTION 6 :

Pour vous, la digitalisation des Ressources Humaines, c’est (2 choix maximum) :

  1. Une réalité qui ne peut être ignorée
  2. Une deshumanisation des relations physiques
  3. Une formidable source d’innovation et de création de nouveaux services RH
  4. Une amélioration de la collaboration et du partage de compétences et d’informations
  5. Un énième changement sans réelle plus-value pour la fonction RH
  6. Une nouvelle source de tension dans l’entreprise
  7. Un avantage concurrentiel indéniable mais qui nécessite une bonne maîtrise de l’outil

Qu’est ce qu’une étude de cas et comment l’utiliser?

Une étude de cas est un rapport d’une observation ou d’une expérience, faisant généralement référence à sa cause et à son effet. Les études de cas peuvent être utilisées dans différentes professions telles que le marketing, la sociologie et plus encore. Ils sont souvent utilisés par les propriétaires d’entreprise qui doivent décider s’ils doivent se référer à l’expérience de quelqu’un d’autre ou utiliser eux-mêmes la même stratégie. Par exemple, Si un propriétaire d’entreprise envisage de commercialiser en ligne, il peut vouloir voir ce qui a été fait par d’autres qui l’ont essayé. Une étude de cas peut également être utilisée par des chercheurs dans de nombreux domaines différents, notamment la psychologie, l’éducation et le travail social. Ils l’utilisent comme un moyen de recueillir des informations sur les expériences des gens avec certaines situations ou concepts pour aider à mieux comprendre leurs besoins et comment ils peuvent améliorer leurs idées.

Au même titre que la méthodologie qualitative ou quantitative, l’étude de cas portant par exemple sur une entreprise est parfaitement recevable d’un point de vue académique en école de commerce. Elle présente l’intérêt d’être moins fastidieuse à réaliser. Elle reste cependant à valider auprès de votre directeur de mémoire.

L’interprétation des résultats

L’interprétation des résultats peut amener à l’affirmation en cas de résultat positif ou à l’infirmation dans le cas de résultat négatif de l’hypothèse de départ. En cas d’infirmation, le chercheur doit redoubler d’effort dans sa documentation ou tenter d’expliquer les causes. L’interprétation ne doit pas seulement se résumer à une explication détaillée ou  descriptive. Elle doit être également critique aboutissant à un bilan qui mènera à une discussion. Il est à noter que parfois le chercheur peut se heurter sur des données inaccessibles (données noires), floues (données grises) ou confidentielles (données rouges) qui affectent les recherches. 

En cas de résultat positif, le chercheur doit vérifier et confirmer l’hypothèse avec soit plus de données, soit une nouvelle interprétation. En cas de résultat négatif, sans autre moyen que de redoubler d’efforts pour collecter de nouvelles données ou interpréter les données existantes afin de les “sauver” de l’ambiguïté. 

Une hypothèse est une idée ou une affirmation que vous souhaitez tester. C’est une façon d’essayer d’apprendre quelque chose de nouveau sur le monde en prédisant ce qui pourrait arriver. Une hypothèse peut être aussi simple que “je pense qu’il va pleuvoir aujourd’hui” ou “je pense qu’une étudiante est plus jolie qu’un étudiant”.

Faut-il présenter les limites de la méthode choisie pour votre partie empirique ?

La recherche est imparfaite. Il est inévitable que vos conclusions soient faussées. Pour cette raison, il est important d’examiner les limites de la méthode de recherche que vous avez choisie et ses résultats. Cela peut vous aider à mieux comprendre les données et à trouver leurs lacunes. Une limite de cette étude est qu’elle s’appuyait sur une cohorte de seulement 5 personnes et que leurs réponses étaient basées uniquement sur leurs propres expériences. Cela peut être considéré comme une limitation des manières suivantes : Il est possible que leurs réponses ne soient pas représentatives de l’ensemble de la population. Il y avait un risque que les réponses des participants aient été influencées par leur cercle social. L’étude n’a pas contrôlé les facteurs de confusion possibles, tels que le sexe, l’âge ou l’orientation sexuelle.

De même un questionnaire se basant sur 50 répondants présente une marge d’erreur supérieur à 100 répondants, il faudra indiquer que vos résultats n’ont pas une portée universelle et qu’une marge d’erreur demeure.

Présenter les limites de votre méthodologie peut sembler contre-intuitif, mais cela valorisera paradoxalement votre travail car vous ferez montre d’une forme d’humilité dans votre approche qui anticiperait d’éventuelle critiques du jury et apporteront un crédit supplémentaire à votre approche méthodologique.

Comment structurer le plan de la partie empirique de votre mémoire d’école de commerce ?

La partie empirique vient après votre revue de littérature, une structure convenable du plan correspondant nous donnait ce cadre :

Partie II. Empirique

IV. Méthodologie

1. Rappel de la problématique et des hypothèses de recherche

2. Méthodes et outils d’investigation

3. Cadre et contexte de l’étude empirique

4. Limites méthodologiques

V. Résultats

VI. Discussion : analyse comparative avec les résultats du mémoire de référence

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