La thèse de doctorat est une étape cruciale dans le parcours académique d’un chercheur. Elle représente l’aboutissement de plusieurs années de recherche et d’étude approfondie dans un domaine spécifique. Cependant, il existe différentes approches pour rédiger une thèse, notamment la thèse de doctorat classique et la thèse monographique. Dans cet article, nous allons explorer les différences entre ces deux types de thèses, en mettant l’accent sur leur structure et leur méthodologie.
Structure d’une thèse de doctorat classique et thèse monographique
La structure d’une thèse de doctorat classique est généralement plus rigide et suit un schéma préétabli.
Elle se compose de plusieurs chapitres distincts, tels que l’introduction, la revue de littéraire, la méthodologie, les résultats de recherche, la discussion et la conclusion. Chaque chapitre a un objectif spécifique et contribue à l’ensemble de la thèse. Par exemple, l’introduction fournit un aperçu du sujet de recherche, la revue littéraire examine les travaux antérieurs dans le domaine. Quant à la méthodologie, celle-ci décrit les méthodologies utilisées pour collecter et analyser les données. Les résultats de recherche présentent les principales découvertes et la discussion interprète les résultats. Pour la conclusion, elle résume les principales conclusions et recommandations.
En revanche, la structure d’une thèse monographique est plus flexible et peut être adaptée en fonction des besoins de l’étudiant et du sujet de recherche. Elle se présente souvent sous la forme d’un livre ou d’un document unique et peut être plus concise en termes de nombre de pages par rapport à une thèse de doctorat classique. La thèse de doctorat monographique se concentre généralement sur un seul sujet spécifique et explore en profondeur les aspects pertinents de ce sujet. Elle peut être organisée de manière plus libre, en fonction de la logique et de la cohérence de l’argumentation présentée par l’auteur.
Méthodologie d’une thèse de doctorat classique et thèse monographique
En ce qui concerne la méthodologie, la thèse de doctorat classique met souvent l’accent sur une approche empirique et quantitative. Cela signifie que les données sont collectées à l’aide de méthodes scientifiques, telles que des enquêtes, des expériences ou des observations, et sont analysées à l’aide de techniques statistiques. Cette approche permet de tester des hypothèses et tirer des conclusions basées sur des preuves tangibles. La thèse monographique, par contre, peut utiliser une approche plus qualitative. Les données sont généralement recueillies à partir d’entretiens, d’observations ou d’analyses de documents, et sont interprétées à travers des cadres théoriques spécifiques. Cette démarche permet de comprendre en profondeur les phénomènes étudiés et de fournir des insights riches et nuancés.
Il convient de noter que ces différences ne sont pas absolues et peuvent varier en fonction du sujet de recherche et des préférences de l’étudiant. Certaines thèses de doctorat classiques constituent également des éléments qualitatifs, tandis que certaines thèses monographiques incluent des éléments quantitatifs. La décision de choisir une thèse de doctorat de doctorat classique et une thèse monographique dépend souvent du domaine d’étude et des exigences spécifiques de l’institution académique.
Bref aperçu d’une thèse de doctorat classique et thèse monographique
La thèse de doctorat est un travail de recherche original et approfondi qui vise à obtenir le grade de docteur. Il existe deux formats principaux pour rédiger une thèse de doctorat : la thèse classique, qui consiste à présenter les résultats de sa recherche sous la forme d’une série d’articles scientifiques publiés ou soumis à des revues spécialisées, et la thèse monographique, qui consiste à présenter les résultats de sa recherche sous la forme d’un ouvrage unique et structuré. Chacun de ces formats présente des avantages et des inconvénients, qu’il faut peser en fonction du domaine de recherche, du type de données, du public visé et des objectifs personnels du doctorant.
Aperçu des autres types de thèses de doctorat
Outre la thèse de doctorat classique, qui fait partie des thèses en formation initiale, d’autres types de thèses sont autorisées par l’enseignement supérieur. La première est la thèse de doctorat par validation des acquis. L’objectif est de faire valider les compétences acquises lors d’une activité professionnelle ayant duré plus de trois ans et qui correspondent au doctorat visé.
Le second est la thèse de doctorat par articles. Cette fois-ci, le doctorant a la possibilité d’intégrer des articles publiés ou prêts à être publiés dans des revues à comité de lecture. Un quota de trois articles minimum est alors requis dans ce cas de figure. Plusieurs critères sont à prendre en compte pour la validation de la thèse par articles.
Le doctorant doit avant tout être l’auteur principal des articles apportés. Les liens entre ces articles et la démarche suivie durant le doctorat sont aussi à établir clairement. Une des particularités de ce type de thèse est de permettre de discuter d’un sujet sous différents angles complémentaires. La diversité est donc plus présente au lieu de la profondeur de l’étude, comme dans le cas d’une thèse de doctorat classique.
En résumé
Les notions de thèse de doctorat classique et de thèse monographique désignent une seule et même chose. La seconde se référant plus précisément au format de la thèse de doctorat classique. Une thèse de doctorat classique est menée de telle sorte à aborder un sujet suivant un angle bien défini qui sera par la suite analysé en profondeur. Dans ce type de thèse de doctorat, les formes ou plans de rédaction sont bien établis. Les autres types de thèses de doctorat disposent d’autres critères bien spécifiques. C’est notamment le cas de la thèse par articles où le doctorant présente les principaux résultats sous formes d’articles publiés ou prêts à être publiés. L’essentiel est donc de cerner les termes techniques adoptés dans le domaine et de connaître les détails des différents types de thèses de doctorat.
