Les fautes ou les coquilles dans un mémoire ne sont malheureusement pas seulement l’apanage des profanes ou incultes. Très souvent, même à notre insu, des erreurs sont susceptibles de se glisser dans un écrit, surtout lorsque celui-ci est volumineux. Elèves, étudiants ou secrétaires en font tous les jours les frais. C’est la raison pour laquelle il n’est pas superflu de développer des techniques et méthodes efficaces destinées à réviser son mémoire pour venir à bout des fautes de grammaire ou d’orthographe dans un travail académique.
Accorder beaucoup de temps à la relecture de son travail
La relecture, bien qu’essentielle, est le plus souvent négligée par la plupart des étudiants. Ces derniers privilégient malheureusement le fond de leur mémoire au détriment de sa forme (style, orthographe, grammaire, syntaxe…). La présence de fautes empêche l’appréciation d’une bonne compréhension du sujet. Il est donc primordial de relire méticuleusement son travail. Cette étape permettra à coup sûr de repérer des coquilles qui nous avaient auparavant échappées. Ce sera aussi l’occasion de sortir du placard dictionnaires et manuels de conjugaison afin de rendre un texte très près de la perfection. La relecture peut être ennuyeuse et peu stimulante pour beaucoup ; c’est pourquoi, il est parfois recommandé de faire recours à des professionnels. Ceux-ci se feront un plaisir de vous rendre un texte débarrassé de toute imperfection. L’autre solution, moins coûteuse serait de solliciter l’aide des proches compétents qui pourraient vous aider à relire et corriger votre mémoire.
Se concentrer sur un but à la fois pendant sa correction
Traquer les fautes dans son mémoire n’est pas chose aisée. L’une des façons les plus efficaces pour rendre un mémoire irréprochable sur le plan linguistique est de décomposer le travail « d’assainissement » en plusieurs étapes. On pourrait choisir de ne se concentrer que sur la grammaire, la conjugaison ou encore sur l’orthographe. Diviser son travail de la sorte permettra à terme d’être moins dispersé et surtout d’être plus performant. On n’est pas tous des génies, heureusement. Alléger son travail le rend moins fastidieux et élimine la paresse. Cette tâche de découpage permet selon les spécialistes, d’améliorer la concentration et ainsi, de mieux utiliser sa mémoire et ses connaissances. Cela sera utile pour une évolution point par point sans risque d’oubli dans le traitement des différentes annotations et points d’interrogation qui avaient préalablement attirés notre attention. Il faut préciser que cette étape n’est pas l’occasion de se sur pencher sur le fond, sauf si cela est strictement nécessaire pour la correction des fautes. Se concentrer sur un but précis pendant sa relecture pourra même peut-être nous aider à nous passer d’un logiciel de relecture.
Avoir recours à un logiciel de correction
On ne le répètera jamais assez : un texte académique rempli de fautes n’est pas flatteur. Les fautes empêchent le lecteur de se concentrer sur ce qu’il lit. Des études ont montré que les étudiants ont du mal à consacrer du temps à cette étape. En effet, la correction représente seulement 3% du processus total d’écriture. C’est la raison pour laquelle il est de plus en plus recommandé de faire recours à des logiciels d’écriture ou de correction de textes. Ces outils, en plus de palier les lacunes de l’utilisateur en matière d’orthographe et de grammaire, lui permet aussi un emploi optimale de son savoir parce qu’ils favorisent la concentration. Qu’il s’agisse de Cordial, d’Antidote ou de Reverso, le résultat est le même, réduire au maximum les erreurs et favoriser par la même occasion un apprentissage. Encore faut-il savoir comment les choisir et s’en servir.