Ces exemples de sujet de mémoire en sciences de l’éducation vise à vous donner un aperçu de ce qui est requis pour ce type de formation et nourrir votre inspiration à fin de trouver votre propre sujet de mémoire pour votre formation MEEF.
Sujet 1 de mémoire MEEF : Les flashcards en classe d’anglais et la compréhension écrite
La lecture est un défi auquel, les élèves se trouvent confrontés. En effet, la compréhension de ce qu’ils lisent leur permet de tirer des significations, de donner du sens à ce qu’ils lisent (Clarke et al., 2010 : 1). Cette compétence permet à chaque individu de communiquer, de faire des interprétations et de s’exprimer ponctuellement et aussi de connaître les principes du code de l’écrit (Gallardo Rico, 2013 : 121). Les limites dans la compréhension écrite affecte de ce fait, la réussite scolaire de l’élève (Clarke et al., 2010 : 1). La réalisation de nombreuses tâches aussi bien dans l’environnement scolaire que dans le domaine professionnel, demandent une bonne compréhension écrite (Eason et al., 2012).
L’apprentissage d’une langue étrangère constitue un atout professionnel pour l’élève. L’Anglais comme langue internationale occupe une place importante à l’ère de la globalisation. C’est la raison pour laquelle il est important que chaque élève apprenne cette langue le plus tôt possible (Tirtayani, Magta & Lestari, 2017 : 18). Et pourtant, l’enseignement et l’apprentissage de l’Anglais s’avère complexe. Quatre capacités de base sont requises chez les apprenants : l’écoute, le parler, la lecture, et l’écriture. Trois autres capacités supplémentaires doivent être acquises : la grammaire, le vocabulaire et la prononciation. Ces différentes compétences sont à acquérir pour maîtriser la langue anglaise (Karini, 2019 : 10).
Le flashcard a été utilisé en didactique de langue pour favoriser la répétition et la mémorisation des mots. C’est un support didactique utilisé dans les méthodes répétitives et actives d’enseignement de la langue (Antier et Miyanaga, 2012 : 49). D’autre part, le flashcard a été utilisé pour l’apprentissage de la langue chez les élèves bilingues (Tirtayani, Magta & Lestari, 2017 : 18). Cependant, peu d’études se sont intéressées à l’apport du flashcards dans la compréhension écrite des élèves en classe d’Anglais. La question de départ qui émerge de ces constatations est donc la suivante : Comment les flashcards peuvent-ils contribuer à la compréhension écrite par les élèves en classe d’anglais ?
La littérature rapporte entre autres, que les flashcards sont particulièrement efficaces pour aider les élèves présentant des difficultés scolaires, ou une limitation physique et mentale. Les flashcards sont choisis au cas où l’apprenant présente une limitation physique et/ou mentale ou des difficultés pour lire et écrire (Alanazi, 2017). Ces différents cas permettent d’avancer l’hypothèse que : les flashcards permettent de faire progresser la compréhension écrite des élèves.
Sujet 2 de mémoire MEEF
L’autoévaluation peut-elle amener un étudiant à développer ses compétences en négociation et en vente grâce à l’autorégulation de son apprentissage ?
L’année 2020 a secoué la planète entière.
Évidemment, le monde professionnel n’a pas été épargné. Du jour au lendemain, nombre de salariés se sont vus dans l’obligation de travailler à distance, remettant par la même en question de nombreuses pratiques managériales et de nombreuses méthodes de travail. L’incertitude quant à l’évolution de la situation sanitaire n’a jamais cessé, et bien malin celui qui pourra affirmer avec exactitude la date du retour à la normale, si tant est que l’on puisse l’appeler ainsi.
Or, ces facultés d’adaptation, un apprenant peut les développer avant même le début de sa vie professionnelle, au cours de sa formation. Et c’est sur cet aspect que se penche ce mémoire de recherche. Pour s’adapter, il faut pouvoir évaluer son évolution, afin d’estimer si oui ou non l’on progresse vers une direction souhaitée.
Une méthode qui a particulièrement attiré mon attention est la pratique de l’auto-évaluation. L’autoévaluation est évoquée comme : « un autoquestionnement de son action et de ce qu’elle produit » (Vial cité in Paquay, 2013). En effet, contrairement à une évaluation par un expert, l’auto-évaluation peut être ré-utilisée tout au long sa pratique professionnelle afin de se perfectionner, et ce sans intervention externe. Si elle est efficace alors on comprend bien que l’auto-évaluation présente des avantages du point de vue de l’autonomie de l’apprenant.
Pour comprendre les effets de l’auto-évaluation, nous mobiliserons les concepts d’autorégulation, et d’apprentissage autorégulé. L’autorégulation se définit comme : « L’habileté cognitive de planification consistant à élaborer et coordonner une séquence d’actions visant l’atteinte d’un but ou d’une résolution de problème » (Nader-Grosbois, 2007, p.11). Les étudiants sont amenés à se remettre en question constamment pour mieux se développer, s’améliorer et mieux canaliser leurs efforts de développement et d’amélioration à cet effet. C’est le système de l’autorégulation par l’autoévaluation.
La première partie de ce mémoire aura donc pour but de présenter un état de l’art de la recherche sur l’auto-évaluation et de l’autorégulation afin de comprendre comment ces concepts s’articulent entre eux. En raison de mon parcours, l’étude de terrain de ce mémoire portera sur le lien entre autorégulation et auto-évaluation dans le contexte de l’apprentissage des compétences en négociation-vente. L’état de l’art de ce mémoire sera donc clôturé par une présentation de la littérature sur l’apprentissage de ces compétences en particulier.
Sujet 3 de mémoire meef :
« Comment accompagner au sein d’un institut médico-éducatif les parents dans cette période qu’est le passage à l’âge adulte de leur adolescent en situation de handicap ? »
Ce paradoxe s’est accentué au cours de mes observations du quotidien au sein de l’IME, j’ai pu constater dans l’USEAP où j’effectuais mon stage, que les mêmes prises en charge dans les activités hebdomadaires de loisirs, créatives et sportives étaient proposées aux jeunes. Les
jeunes de l’unité étaient regroupés par rapport à leur pathologie, mais ils avaient de très grandes différences d’âges, regroupés dans le terme « d’adolescence » : De 13 à 26 ans, les jeunes plus âgés souhaitaient faire des activités de « grands », ils pensaient à la « sexualité »
et ne plus être avec « papa » et « maman ». Ce n’étaient plus des adolescents mais des adultes en devenir, restés dans cette institution, faute de places ailleurs. Je me suis donc demandée quels dispositifs et plan d’action sont proposés aux familles pour sortir de cette problématique
? Quel accompagnement social est mené auprès des parents au sein d’un institut médico-éducatif ? Quelles démarches doivent être entamées lors de l’orientation en structure adulte spécialisée ? Quel suivi et quels parcours sont proposés au jeune adulte lors de sa sortie de l’institut médico-éducatif ? Ces premiers constats de problématiques et interrogations m’ont amenée à me poser de nombreux questionnements sur le passage à l’âge adulte d’adolescent en situation de handicap, plus spécifiquement en IME, et quel accompagnement était fait auprès des parents dans ce passage-là.
