5 erreurs à éviter lors de la collaboration avec votre directeur de mémoire
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Pour commencer n’oubliez pas que le directeur de mémoire est absolument une personne fondamentale dans le processus de rédaction. On peut même dire que c’est la personne la plus importante puisque c’est lui qui va valider votre mémoire. 

Le court-circuiter est l’une des pires erreurs que vous pouvez faire dans ce processus. En le faisant, vous passez à côté de ses idées, de la valeur qu’il peut vous apporter et surtout vous prendrez le risque d’être en décalage avec ses attentes. Qu’est ce que ça veut dire ? Ca veut dire que si vous l’avez court-circuité et qu’à la fin vous lui envoyez le mémoire, il peut le remettre en question en bloc, à commencer par la problématique et le plan. Et là ça voudrait dire qu’il faudrait rédiger un deuxième mémoire. Donc c’est absolument fondamental de collaborer avec lui tout au long du processus, de le solliciter également. En fonction de son niveau de disponibilité n’hésitez pas à le solliciter sur les points, les parties les plus importants notamment à commencer par le plan détaillé, la problématique. Pour ce qui est des parties les plus importantes et puis le mémoire dans sa totalité. D’une manière générale, ne préjugez pas de la disponibilité de votre tuteur, n’hésitez pas à le solliciter lorsque vous avez des doutes. Toujours en respectant un juste milieu, pour ne pas le harceler. il ne faut pas hésiter à lui poser des questions et à soumettre des parties lorsque celles-ci sont rédigées pour avoir sa validation. Puisque ça permettra de capitaliser sur les différentes parties et in fine de sécuriser la validation de votre mémoire en entier. C’est vraiment l’aspect stratégique et organisationnel le plus important sur la rédaction d’un mémoire.

Deuxième chose classique, c’est d’aller le voir avec aucun élément, puisque vous vous décrédibilisez et donnez une image nonchalante de vous. Et n’oubliez pas que l’évaluation d’un mémoire a toujours une part humaine. Et si effectivement le tuteur s’est forgé une image dilettante, nonchalante de vous, ça peut pénaliser l’évaluation qu’il aura de votre mémoire. Bien évidemment ce qui compte c’est le résultat final, on est d’accord, et c’est d’avoir un produit fini, validable et recevable. Ceci étant dit c’est plus professionnel et c’est plus respectueux du tuteur d’aller le voir avec des avancements substantiels. Lorsque par exemple vous avez des dates qui sont prévues avec des guidances. 

A contrario lui envoyer tout en une fois à la fin c’est aussi une erreur à ne pas faire. Dans l’idéal, on va valider d’abord le plan avec la problématique; dans un deuxième temps la méthodologie de la partie empirique, la partie théorique et la totalité du mémoire. Et avec ces validations progressives s’il y a des ajustements à faire il sera plus simple de les faire sur des parties que de devoir le faire à la fin lorsque l’on a déjà avancé substantiellement dans la rédaction et qu’on a rédigé éventuellement dans la mauvaise direction. Ainsi, vous comprenez bien la nécessité d’échanger régulièrement avec le tuteur et d’avoir une relation positive, constructive avec lui.

Enfin une erreur à ne pas commettre qui peut paraître assez évidente est de ne pas appliquer ce que le directeur de mémoire vous demande. Quelle que soit votre opinion, celles des personnes auxquelles vous avez pu soumettre le mémoire, elles n’ont aucune valeur. Avec tout le respect que nous avons pour eux, ce qui compte c’est celui de la personne qui valide in fine votre mémoire, soit votre directeur de mémoire. Et on a un résultat qui se matérialise par une validation ou non. Et quels que soient les jugements de valeur qu’on peut avoir, notre objectif c’est d’avoir un résultat. Et par conséquent, il faut satisfaire le directeur du mémoire. Et pour ce faire, il n’y a pas cinquante solutions, il faut aller dans sa direction, suivre ses directives. Lorsqu’on a des directives qui sont précises, par exemple des critiques ou des observations qui ont été émises sur une version intermédiaire de votre mémoire, il va falloir y répondre. On parle ici de les traiter et mettre en exergue le fait de les avoir traités. Cela passe par une mise en évidence au niveau du document comme le fait de surligner le contenu que vous avez modifié pour répondre aux attentes du directeur de mémoire. Par exemple, le directeur de mémoire a émis une critique A, vous apportez un léger commentaire pour dire ce que vous avez fait pour répondre à ce commentaire A. C’est le cas notamment quand vous avez des commentaires sur un document word, vous prenez l’habitude de répondre à chaque commentaire pour dire ce que vous avez fait pour y répondre. Ce qui permet de matérialiser la prise en compte de ces remarques. Le tuteur sera alors dans une situation se disant que vous avez pris en compte tout ce qu’il a demandé et il y a un bon échange. Cela démontre un certain professionnalisme qui va vous valoriser. Ainsi surtout tenir compte des retours de votre tuteur. Quand vous remaniez un mémoire pour tenir compte de ses retours, évitez de remanier sans suivi, sans réponse et sans mise en évidence de ce que vous avez fait. Quand le tuteur vous communique des observations, il faut qu’il y ait une communication inverse qui détaille ce qui a été fait concrètement sur chaque observation en question.

Espérant que cet article vous apportera quelques clés intéressantes pour mieux collaborer avec votre directeur de mémoire et vous éviter les principales erreurs qu’on peut voir lors des échanges avec un directeur de mémoire. Bon courage pour rédiger votre mémoire.

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