En définitive, faire un plan de travail pour le mémoire c’est en quelque sorte faire un brouillon, faire un plan détaillé. Cela va être un document de base qui va reprendre les fondamentaux du mémoire.
Alors qu’est ce que c’est les fondamentaux du mémoire ?
Cela va être la problématique dans un premier temps, avec éventuellement le thème du mémoire, les hypothèses de recherche c’est-à-dire les réponses supposées à cette problématique de départ, qui va poser tout le fil conducteur du mémoire, la méthodologie pour la partie empirique, c’est à dire comment vous allez vous y prendre pour récolter les observations-terrain. Est ce que vous allez faire une analyse quantitative ou qualitative, un questionnaire ou un guide d’entretien ? Est ce que vous allez faire une étude de cas ? Est ce que vous allez faire des observations sur des patients, par exemple si vous êtes dans une discipline médicale etc. Donc c’est ça la méthodologie de la partie empirique qui va concerner spécifiquement la partie empirique du mémoire. Et enfin le plan très détaillé du mémoire (en insistant bien sur le “très”), ça vise à poser dès le départ tout contenu mémoire tout contenu les grands lignes des principales les prix des principaux sites sous titres pour savoir exactement ce que vous allez aborder et qui est pas de d’inconnus ou de deux questions sur l’orientation, sur le cap une fois que vous serez déjà en train de rédiger. Puisque si vous vous posez cette question là, si vous risquez de réécrire ce que vous avez écrit précédemment. Ainsi, avant de rédiger la première page on pose un plan très précis, avec les titres des parties et des sous parties.
Donc ces quelques fondamentaux à savoir la problématique avec le titre, les hypothèses de départ, la méthodologie et le plan très détaillé, ce sont les éléments vraiment constitutifs des fondamentaux du mémoire qu’il convient de poser systématiquement et de faire valider par votre directeur de mémoire. Pour être certain de capitaliser sur les bons fondamentaux et partir dans la bonne direction puisqu’une fois que ces fondamentaux sont validés, on ne prend plus de risques sur l’orientation qu’on va suivre, sur les parties qu’on va aborder, et ça va minimiser les remaniements, les réécritures éventuelles. La réécriture à priori, il n’y en aura pas mais les éventuels remaniements seront minimisés puisqu’on aura validé toute l’ossature, tout le squelette du mémoire avant même de rédiger. Et c’est ça vraiment le plan de travail qu’il faut poser en amont de la rédaction.
Enfin faire un plan de travail pour mémoire c’est non seulement valider les fondamentaux du mémoire, à savoir l’axe sur lequel vous allez travailler, mais c’est également valider un planning. Puisque sans date, on n’a pas véritablement de plan de travail. Un plan de travail va s’inscrire dans la durée et avec disons, un horizon temporel, avec des dates intermédiaires pour les différentes parties et les différentes sous parties. Vous avez une date limite qui est fixée par l’école. Cette date limite est ferme, fixée et est non négociable. C’est un objectif temporel qui vous est imposé et il va falloir s’organiser en conséquence. Et pour ce faire, il va falloir définir ce planning de rédaction avec des étapes intermédiaires. Vous êtes invité, comme nous l’avons abordé dans de précédents articles, de vous laisser des délais beaucoup plus courts que ce dont vous auriez pu bénéficier, parce que cela va vous permettre d’être plus efficace. Le fait de travailler sur des délais plus courts, tel que déjà vu, avec la règle de Parkinson donc va vous permettre d’être plus productif qu’en travaillant sur des délais beaucoup plus longs, pendant lesquels vous allez être un peu moins efficace, où vous allez faire traîner un petit peu les choses, procrastiner un petit peu. Alors que quand on se laisse des délais plus courts, non seulement on est plus efficace, mais en plus à la fin, on a plus de marge pour faire valider par le directeur de mémoire. Ce qui nous met dans une situation clairement avantageuse d’un point de vue stratégique parce qu’on va pouvoir avoir une prise de recul nécessaire, échanger avec le tuteur, on ne sera pas stressé par l’approche de la date limite.
Il y a vraiment beaucoup d’avantages à terminer son mémoire, bien en avance.
Voilà j’espère que cet article va vous aider à définir un plan de travail efficace et à travailler dans de bonnes dispositions, en partant avec un axe et des fondamentaux qui vous aideront substantiellement à réussir la rédaction de votre mémoire. Bon courage pour cette rédaction.
