
Dans cet article, on va voir quelles sont les cinq pires erreurs qu’on a pu observer sur les mémoires d’école de commerce. Chaque année sur nos clients qu’on est amené à aider à faire une formation en école de commerce, on a certains clients qui viennent nous voir avec des mémoires qui sont refusés et à travers notre expérience, de manière empirique, on a pu constater qu’il y avait des erreurs-type qui revenaient systématiquement et qui étaient rédhibitoires au niveau des écoles de commerce. C’est à dire que lorsque ces erreurs ont été commises, systématiquement ça provoquait, ça amenait un refus du mémoire, une invalidation. Et souvent l’étudiant est amené à réécrire un mémoire etc. Donc nous allons vous présenter effectivement ces principales erreurs qu’on a relevées, erreurs de fond et erreurs de forme, principalement erreurs de fond qui vont jusqu’à justifier l’invalidation du mémoire.
La première erreur-type c’est au niveau des sources sur la revue littérature. Si vous utilisez des sites internet, des sources sans valeur académique au lieu d’utiliser effectivement des références académiques, type articles scientifiques, articles de recherche, ouvrages récents, forcément ça peut être un motif suffisant la plupart du temps pour entraîner une invalidation du mémoire ; c’est-à-dire avoir une note inférieure à 10 sur 20. Quand bien même votre partie empiriques et que vos préconisations managériales sont bonnes, si vous avez fait une revue de littérature en vous basant sur des sources de mauvaise qualité, on considère que vous avez fait une revue de littérature donc en général à peu près la moitié du mémoire, sur des sources qui n’ont aucune valeur. En gros, vous avez utilisé une matière qui n’a aucune valeur pour rédiger votre revue de littérature. Quelle est la conséquence ? Votre revue de littérature n’a aucune valeur, donc la moitié de votre mémoire n’a aucune valeur. Forcément le jury n’aime pas, donc on fait attention à utiliser des sources académiques, des sources de premier choix, des sources récentes, ce sera valorisé.
Deuxième erreur-type : c’est un rédacteur de mémoire, un étudiant qui est trop descriptif; c’est-à-dire qu’il n’y a pas d’analyse. C’est à dire qu’il s’est contenté soit de paraphraser des textes qu’il a lus, donc des références bibliographiques, aussi qualitatives soient-elles mais qui s’est contenté d’être descriptif, de paraphraser ou de décrire par exemple au niveau de la partie empirique ses observations mais sans réellement les interpréter, les analyser. Donc il n’y a pas de “jus de cerveau”, il n’y a pas d’analyse, on n’a pas dégagé des préconisations, on n’a pas véritablement d’analyse qui est faite au niveau de la rédaction, on est resté très superficiel donc c’est très plat. Cela aussi c’est un motif rédhibitoire pour refuser un mémoire à ce moment-là. On va demander d’être beaucoup plus pratique, d’apporter plus de valeur, d’apporter une analyse réelle au niveau de la rédaction, une analyse qui est le fruit de sa propre réflexion. C’est vraiment un élément sur lequel il faut faire attention. On doit transcender les simples références bibliographiques qu’on a eues. Cela doit être le fruit de notre propre analyse. Bien évidemment on source les références, on les indique mais on réfléchit et on rédige soi même le mémoire sur la base de notre propre réflexion. On doit vraiment avoir une valeur ajoutée notable au niveau de de cette rédaction.
Troisième erreur type c’est un déséquilibre au niveau des parties. Par exemple on va avoir trois quart du mémoire, ça va être la revue littérature, un petit quart, ça va être la partie empirique. Donc on va voir un déséquilibre au niveau des parties. La partie empirique est vraiment le cœur de la valeur ajoutée du mémoire. Donc si effectivement j’ai trois quart de théorie et un quart de partie empirique, le jury va rester sur sa faim et il va se poser la question où est la véritable valeur ajoutée. Elle est manquante donc ça ne passe pas. C’est aussi un motif de refus d’un mémoire, quand on a un déséquilibre notable, conséquent, entre la théorie et la partie pratique. Donc on veille à ce que notre partie empirique apporte une valeur substantielle et qu’on ait également un état des lieux au niveau de la littérature qui soit équilibré par rapport à cette partie terrain, par rapport à cette partie empirique.
Quatrième reproche qui est fait sur un mémoire en école de commerce qui justifie l’invalidation d’un mémoire c’est des préconisations qui sont inexistantes ou qui sont trop légères. Alors qu’en fait tout le but de votre mémoire c’est ce que vous allez apporter à la profession, ce que vous allez apporter à l’entreprise, et si vous avez fait un état des lieux de la revue de la littérature, une partie empirique mais que vous n’en avez rien dégagé, c’est à dire que si vous avez fait des interprétations mais que finalement ça n’apporte rien à l’entreprise, quel est le but, quel est l’intérêt, il n’y en a aucun, donc votre mémoire ne sert à rien. Le déroulé logique du mémoire c’est de commencer par la littérature, la partie empirique et d’aboutir sur des préconisations. Donc qui en fait ce que vous allez dégagez par rapport aux observations terrain et qui vont être bénéfiques pour l’entreprise. Ces préconisations doivent être pertinentes, avoir du sens et elles doivent avoir une part relativement significative au sein du mémoire. On ne peut pas bâcler cette partie-là, se contenter de faire une partie trop légère au niveau des préconisations parce qu’on va vider de sa substance l’intérêt de ce mémoire. Ainsi on fait attention à avoir des préconisations qui sont pertinentes, importantes, substantielles, significatives au niveau du mémoire.
Enfin dernier reproche qui peut être fait sur un mémoire d’école de commerce, c’est au niveau de la forme, ça va être des blocs de texte sans graphiques, sans schémas. N’oubliez pas que vous êtes sur un mémoire professionnel en école de commerce. On veut vérifier votre capacité à vous professionnaliser en entreprise, votre capacité à établir un rapport pour un décisionnaire en entreprise. Par conséquent ces gens là n’ont pas beaucoup de temps et ils doivent avoir accès directement au cœur même de l’information, à l’information essentielle. Et cette information essentielle vous allez la faire transparaître sur des schémas, des graphiques qui seront toujours beaucoup plus parlants qu’un gros bloc de texte indigeste, difficile à lire et que personne ne va lire en réalité en entreprise. Donc vous allez montrer à travers ce mémoire que vous êtes capable d’établir un programme, un rapport professionnel, un mémoire professionnel, donc on essaye d’illustrer, d’améliorer la lisibilité de son rapport. Et bien évidemment d’éviter les fautes d’orthographe. Parce que si vous êtes sur un niveau bac +5 et en master 2 par exemple et que vous avez un mémoire truffé de fautes d’orthographe, la question que le jury sera amené à se poser c’est votre capacité à exercer des responsabilités en entreprise. Imaginez-vous en train de rédiger un mail avec des fautes d’orthographe, vous n’êtes pas à même d’exercer ce type de responsabilité. Donc il faut prouver votre capacité à exercer ce type de responsabilité avec un mémoire qui est absolument dépourvu de coquilles et de fautes d’orthographe parce que vous allez montrer que vous êtes quelqu’un de crédible, vous allez montrer que vous êtes quelqu’un de rigoureux, qui se relit, qui maîtrise la langue française et qui est en mesure d’exercer des responsabilités en entreprise. D’autant plus que la relecture se fait très rapidement de trois heures. Un mémoire de 50 pages, on peut le lire et le relire très facilement, idéalement par une personne tierce, avec une nouvelle vision et qui va vous permettre de déposer un mémoire propre au niveau de la forme, et inattaquable au niveau des fautes d’orthographe. C’est quelque chose qui est fréquent car on voit des clients qui viennent nous voir et qui ont des mémoires avec des fautes d’orthographe qui n’ont pas été validées. C’est du gâchis par rapport au fond parce qu’on peut très facilement gâcher un mémoire avec des fautes d’orthographe. On va décrédibiliser le rédacteur et ça va se ressentir incontestablement au niveau de la note, souvent de manière rédhibitoire. On va vous demander de refaire un mémoire dépourvu de fautes d’orthographe.
Voilà nous espérons que cette vidéo va vous aider à éviter justement ces erreurs, c’est tout l’intérêt de cet article, et à produire un mémoire de qualité qui sera validé par votre école de commerce. Bon courage pour la rédaction de votre mémoire.








