
Dans cet article, on va voir quelles sont les principales raisons d’un mémoire rejeté par le jury. Alors l’intérêt de cette question c’est de savoir quelles sont ces principales raisons pour ne pas faire soi-même cette erreur, lorsqu’on va rédiger son mémoire. C’est d’être conscient justement de ces principales erreurs pour absolument les éviter et maximiser la chance de validation de son mémoire. Il faut savoir que chez Expertmemoire, on a depuis des années des clients qui viennent nous voir avec des mémoires qui ont été refusés et ça nous a permis de voir statistiquement quelles sont les principales raisons qui justifient justement ce type de refus.
Alors la première raison qui apparaît le plus souvent c’est le fait que vous ayez une partie empirique insuffisante, c’est à dire qu’il y a un déséquilibre entre la théorie, de la revue littérature et la partie empirique qui reste trop faible, qui vous apporte peu de valeur et ce manque de valeur peut donner une connotation trop descriptive à votre mémoire et faire en sorte que la valeur que vous allez véritablement apporter, eh bien elle sera trop juste, trop limitée et ça c’est un motif de refus très fréquent au niveau du mémoire. Il faut vraiment veiller à ce que votre partie empirique représente à peu près la moitié, qu’elle aboutisse sur des préconisations de qualité, des préconisations pertinentes et qui doivent être suffisamment importantes pour qu’on puisse estimer que votre mémoire apporte de la valeur et qu’il mérite d’être validé. C’est le premier aspect.
Le deuxième élément, la deuxième cause de refus du mémoire c’est la qualité des sources sur la partie théorique. Si vous avez un mémoire qui va utiliser principalement des sources de second choix, des sites internet, des sources sans valeur académique, on est quasiment certain que si on a une école qui se respecte avec un jury un minimum exigeant, eh bien votre mémoire va être refusé. Parce que quand vous utilisez des sources qui ne sont pas académiques, c’est-à-dire des blogs, les sites internet, Wikipédia et autres, vous décrédibilisez votre revue de littérature. C’est à dire en quelque sorte, que ça vide de sens ce que vous rédigez puisque si vous vous appuyez sur les mauvaises sources, qu’elle ait in fine le niveau de fiabilité, le niveau de crédibilité qu’on peut accorder à ces sources. Un site internet veut tout et rien dire. L’avantage d’une source académique c’est qu’en général elles s’appuient sur des auteurs, qui ont fait leurs preuves sur des observations qui sont statistiquement mesurées, mesurables, et on s’appuie sur des preuves. Donc ces sources là, scientifiques académiques, ou lorsqu’on a un auteur qui rédige un ouvrage, un auteur de renom dans un domaine, eh bien on sait qu’on peut lui faire confiance quand il affirme quelque chose. En revanche si vous vous basez sur une source secondaire, un blog ou autre, c’est monsieur affirme … Monsieur X affirme…. Monsieur Y affirme … On ne sait pas le niveau de crédibilité que ça a, et si vous rédigez une revue littérature en vous appuyant de manière prépondérante sur des sources de ce type là, vous allez être sanctionné. Même si la qualité de la plume est bonne, dès que l’on voit apparaître des sources de second choix au niveau des notes de bas de page, c’est rédhibitoire. Voilà tout ça c’est la deuxième cause d’erreur, c’est trop de descriptions dans le mémoire, trop descriptif. C’est à dire que le niveau d’ analyse va être trop superficiel ou il n’y a pas d’analyse, on se contente de paraphraser, de reprendre ce qu’ont fait les autres, sans plagier bien évidemment mais on va faire l’économie de notre propre analyse. On ne va pas analyser profondément le sujet, on ne va pas faire ressortir du sens à travers nos analyses, on va se contenter de reprendre ce qui a été fait, de le reformuler, le paraphraser et ça le jury va clairement voir que vous n’apportez quasiment pas de valeur. Donc ce côté descriptif c’est aussi un type d’erreur classique pour avoir un refus du mémoire. Quand vous lisez des sources, vous rédigez une revue de littérature, on ne doit pas se contenter de reprendre uniquement, mais on doit également analyser, faire ressortir du sens à travers nos analyses. Bien évidemment, citons nos sources sur lesquelles nous nous sommes appuyées mais on doit réfléchir et dégager, ressortir notre propre analyse dans le cadre de la rédaction.
Enfin quatrième critère qui est également assez rédhibitoire, c’est trop de fautes d’orthographe ou le plagiat. C’est plus rare mais ça arrive. En général on est conscient de ne pas faire de plagiat mais ça peut arriver et c’est aussi un motif de refus. Trop de fautes d’orthographe c’est dommage parce que ça se vérifie facilement. En effet, il suffit de faire appel à un relecteur et le plagiat il y a des logiciels pour cela qui permettent de le vérifier de manière plus ou moins facilement.
Donc voilà j’espère que cet article va vous aider à rédiger votre mémoire, et à éviter justement ces principales erreurs, qui chaque année, entraînent des refus ou des rejets au niveau des dépôts de mémoire qui sont réalisés. Bon courage pour la rédaction de votre mémoire.








