Les questions fréquemment posées pour un travail de fin d’études en soins infirmiers

Rédiger un mémoire est parfois considéré par les étudiants en Ostéopathie comme une étape redoutable. La réussite dans cette étape et la qualité de ce type de mémoire impliquent des rigueurs dans l’observance des règles et normes portant sur la forme et le fond.

Structure, méthodologie et normes à suivre pour le mémoire en Ostéopathie

La structure, la méthodologie de rédaction de mémoire en Ostéopathie et les citations bibliographiques doivent impérativement respecter un certain nombre de règles et normes pour les travaux de mémoire d’Ostéopathie.

Forme en IMRAD/IMRED

En règle générale, le mémoire d’Ostéopathie doit être structuré suivant le format IMRAD : c’est-à-dire, mettant en évidence successivement l’Introduction, les Méthodes (utilisées dans la recherche), les Résultats (obtenus) et la Discussion (des résultats).

En fait, cela facilite l’appréhension, notamment par les chercheurs, du travail ainsi réalisé. Ces différentes composantes du mémoire en Ostéopathie seront détaillées plus bas et vous pouvez notre article sur comment réussir un mémoire en Ostéopathie ?

À propos de la méthodologie de rédaction de mémoire en Ostéopathie

Comme tout mémoire dans le domaine médical, la méthodologie du mémoire en Ostéopathie doit être rigoureuse. Dans le format IMRAD, on parle de Matériel et méthodes pour l’étude empirique. Plusieurs éléments doivent figurer dans cette section :

  • Le type d’étude :

  • Population et échantillon : il faut faire une description de la population étudiée (exemple : adultes souffrant de douleurs lombaires chroniques). On détermine aussi des critères d’inclusion et d’exclusion pour les participants à l’étude (âge, sexe, diagnostic, traitements médicaux, etc.).

Enfin, il faut justifier la définition de la taille de l’échantillon en se basant sur des considérations statistiques ou pratiques.

  • Procédure de recrutement des participants : il y a lieu aussi de préciser les méthodes utilisées (annonces, collaboration avec des cliniques, etc.) ainsi que le processus de consentement éclairé (qui explique les objectifs de l’étude, les interventions, et les droits des participants).
  • Interventions ostéopathiques : il est indispensable de définir les techniques utilisées, la durée et la fréquence des sessions, et la formation et qualification des praticiens intervenants.
  • Mesures et instruments : il est essentiel non seulement de mentionner les mesures et instruments utilisés pour la collecte de données (exemple : échelles de douleur, questionnaire de qualité de vie, etc.), mais également la validité et la fiabilité des instruments (selon la littérature scientifique).
  • Procédures à suivre pour le déroulement de l’étude : les étapes suivies à chaque session de traitement et chronologie des interventions et des évaluations doivent être explicitées.
  • Analyse des données : il faut apporter aussi une précision sur les méthodes statistiques (tests t, régression, etc.), les logiciels (R, SPSS, STATA, etc.) et le plan d’analyse (manière de tester chaque hypothèse) utilisés.

Citer les références bibliographiques

Toute idée et tout propos empruntés d’un ou de plusieurs auteurs doivent faire l’objet d’une citation explicite des références bibliographiques sources. Autrement, l’auteur du mémoire est passible d’une sanction en raison d’un plagiat.

En fonction des normes imposées par l’établissement de formation en Ostéopathie (APA ou Vancouver, plus généralement), ces références doivent être citées dans le texte ; une liste complète des références citées est ensuite placée à la suite du corps du mémoire (après la conclusion).

De même que la forme et la structure du mémoire sont importantes, les contenus de celui-ci sont également cruciaux.

Contenus des différentes parties du mémoire

Contenus des différentes parties du mémoire en Ostéopathie

Les parties et sections suivantes sont absolument à intégrer dans tout mémoire d’Ostéopathie :

L’introduction

L’introduction est une sorte de « vitrine » destinée à offrir une présentation globale de l’ensemble du mémoire. En principe pour un mémoire en Ostéopathie, l’introduction contient le contexte, la problématique, le ou les objectifs, et la ou les hypothèses de recherche.

Ainsi, avec la présentation du contexte général du sujet d’étude, l’importance de ce dernier dans le domaine de l’Ostéopathie doit être mise en avant.

À cet égard, le chercheur est tenu de justifier son choix du sujet. Vient ensuite la description précise du problème de recherche : la problématique implique l’identification des lacunes dans la littérature existante concernant ce sujet de recherche.

Cela conduit alors à la définition de l’objectif principal du mémoire ; celui-ci peut aussi se décliner en objectifs secondaires. Enfin, vis-à-vis de la problématique et de l’objectif de la recherche, une ou quelques hypothèses sont formulées en guise de réponse qui restent toutefois à vérifier.

  • Exemple de problématique : « Comment les techniques ostéopathiques crâniennes peuvent-elles influencer la qualité du sommeil chez les patients souffrant d’insomnie chronique ? ».
  • L’objectif correspondant est : « Évaluer l’efficacité des techniques ostéopathiques crâniennes sur l’amélioration de la qualité du sommeil chez les patients atteints d’insomnie chronique ».
  • Enfin, l’hypothèse associée est : « les techniques ostéopathiques crâniennes permettent une amélioration significative de la qualité du sommeil chez les patients souffrant d’insomnie chronique, en réduisant les tensions crâniennes et en favorisant une relaxation profonde »

Attention ! Le sujet de mémoire doit être original, n’ayant pas encore fait l’objet d’une recherche. Pour vous aider, une liste de 30 sujets de mémoire en Ostéopathie est proposée à la fin de cet article.

Le cadre théorique de la rédaction de mémoire en Ostéopathie

Il s’agit d’une revue de la littérature sur le sujet de recherche : c’est une analyse conceptuelle de l’objet de la recherche. Dès lors, il est question de décrire les concepts et notions sous-tendant la problématique de l’étude, ainsi que les liens pouvant exister entre ceux-ci.

Exemple de concept : « Les techniques ostéopathiques crâniennes », « insomnie chronique ». L’analyse, à la fois descriptive et critique, s’appuie sur les articles scientifiques existants.

Attention ! Il ne faut retenir que les éléments susceptibles de permettre de donner des éléments de réponse à la problématique ; des éléments qui aident à l’atteinte de l’objectif de la recherche.

C’est la réponse ou les éléments de réponse, qui en découlent, qui constituent la ou les hypothèses de recherche.

La partie empirique

La raison d’être de cette partie est de vérifier la ou les hypothèses de recherche : il faut répondre à la problématique en se basant sur des informations et/ou des données empiriques.

Pour cela, il y a lieu d’abord de définir les variables et indicateurs de l’étude (exemple : qualité du sommeil, tensions crâniennes…).

Cela amène alors à préciser la méthodologie de la recherche empirique, pour la collecte et l’analyse de ces informations et données empiriques (voir plus haut pour les détails sur Matériel et méthodes).

C’est ensuite que l’on présente les résultats de la recherche empirique qui seront donc analysés, puis discutés.

La discussion pour la rédaction de mémoire en Ostéopathie

Placée à la fin de la partie empirique, la discussion résume les résultats de la recherche en effectuant une synthèse de l’analyse qui vient d’être faite.

Il s’agit principalement de statuer sur la vérification (confirmation/infirmation) de chaque hypothèse de recherche : qu’est-ce que cela implique, au niveau clinique, pour la pratique ostéopathique ?

Mais, on parle surtout de discussion dans le sens où les résultats de la recherche doivent être confrontés à ceux qui sont présentés dans la littérature scientifique, concernant le sujet de recherche. Il faut expliquer tout écart ou toute contradiction qui émerge de cette confrontation.

C’est dans la discussion que seront mentionnés également les limites et biais de l’étude : qu’est-ce que cela implique sur la qualité et la portée de l’étude, en général ?

Une faible taille de l’échantillon réduit par exemple la portée des résultats de la recherche. Cela ouvre une perspective d’approfondissement de la recherche se basant sur les résultats désormais obtenus, en cherchant à améliorer la qualité de l’étude.

La conclusion

La conclusion résume les principaux résultats de la recherche. En effectuant un bref rappel du contexte de l’étude et de l’objectif de la recherche, on met l’accent sur l’importance des résultats obtenus pour la pratique ostéopathique, de même que pour la recherche future dans cette discipline.

Voici un exemple de mémoire d’ostéopathie.

30 exemples de sujets de mémoire en Ostéopathie

  • Les effets de l’ostéopathie sur les douleurs chroniques du bas du dos chez les adultes.
  • L’impact de l’ostéopathie sur les maux de tête et les migraines.
  • Efficacité des traitements ostéopathiques dans les troubles digestifs.
  • Rôle de l’ostéopathie dans la prise en charge des douleurs cervicales.
  • Influence de l’ostéopathie sur la qualité de vie des patients atteints de fibromyalgie.
  • Traitement ostéopathique des tendinites du coude chez les sportifs.
  • L’ostéopathie et les troubles de la mâchoire (ATM).
  • Ostéopathie et gestion de la douleur post-partum.
  • L’ostéopathie pédiatrique : traitement des coliques chez les nourrissons.
  • Ostéopathie et récupération après une entorse de la cheville.
  • Traitement ostéopathique des douleurs menstruelles.
  • Impact de l’ostéopathie sur les troubles du sommeil.
  • Efficacité de l’ostéopathie dans la prise en charge des vertiges.
  • Ostéopathie et gestion du stress chez les étudiants.
  • Rôle de l’ostéopathie dans la prévention des blessures sportives.
  • Ostéopathie et syndrome du canal carpien.
  • Influence de l’ostéopathie sur les douleurs de l’épaule.
  • Traitement ostéopathique des sciatiques.
  • Effets de l’ostéopathie sur les troubles de la posture chez les adolescents.
  • Ostéopathie et lombalgies chez les femmes enceintes.
  • Rôle de l’ostéopathie dans la prise en charge des patients atteints de scoliose.
  • L’ostéopathie et les troubles respiratoires, comme l’asthme.
  • Impact de l’ostéopathie sur les douleurs thoraciques non cardiaques.
  • Ostéopathie et rééducation après une fracture.
  • Effets de l’ostéopathie sur les troubles de l’équilibre chez les personnes âgées.
  • Ostéopathie et prise en charge des cicatrices chirurgicales.
  • Influence de l’ostéopathie sur la performance sportive.
  • Ostéopathie et syndrome de l’intestin irritable (SII).
  • Traitement ostéopathique des douleurs neuropathiques.
  • Effets de l’ostéopathie sur la récupération après une intervention chirurgicale.

Besoin de rédacteur de mémoire en Ostéopathie

Certainement, réaliser un mémoire en Ostéopathie n’est nullement le fruit d’un hasard : il faut être méthodique, réflexif et créatif. Les critères d’évaluation affichés exigent des compétences de haut niveau, et c’est légitime pour une discipline qui touche à la santé et le bien-être des patients.

C’est pour soutenir les étudiants à atteindre le haut niveau et remplir toutes les exigences permettant d’obtenir l’excellence que le service de rédaction de mémoire d’Ostéopathie est offert. Si vous sentez le besoin d’assistance et d’aide, n’hésitez pas à faire appel à un rédacteur de mémoire en Ostéopathie.

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