
Parler de difficultés dans l’élaboration d’un mémoire est évident : cela montre en quelque sorte les valeurs accordées à ce travail. Dans cet article nous allons vous présenter les principales difficultés qui peuvent être rencontrées dans la rédaction de votre mémoire et nous allons vous donner quelques conseils pour effectivement trouver des solutions qui vous permettent d’éviter ces difficultés.
Mais avant de s’attarder sur ces difficultés majeures, il convient de rassurer tous ceux qui se heurtent à des obstacles sérieux qu’ils ne sont pas seuls, que c’est même « naturel », et qu’il y a toujours un issu pour un problème qui se présente.
C’est difficile, mais vous pouvez y arriver !
Si c’est si facile, cela ne figurerait pas dans les exigences que l’on vous a imposées pour évaluer vos capacités et compétences en fin de votre formation universitaire. Rappelons juste quelques-unes des raisons d’être du mémoire de fin d’études pour les étudiants :
D’abord, c’est pour démontrer vos compétences à mener une recherche approfondie et autonome sur un sujet donné (mener un diagnostic partagé au sein d’une unité en tant que faisant fonction de chef de service, par exemple).
Vous avez monté en compétence, et vous devriez le prouver : ce ne sera pas avec des exercices faciles, sinon le mémoire n’aurait servi à rien.
- Ensuite, c’est pour mettre en application des connaissances acquises durant des années de formation. Il s’agit de faire appel à tout ce que vous avez appris pour résoudre des problèmes concrets ou explorer des questions académiques complexes (mettre en pratique les méthodes adaptées pour réaliser un audit, par exemple).
Oui, c’est difficile, mais vous êtes censé pouvoir le faire, et c’est sûrement le cas avec vous.
Aussi, c’est pour l’évaluation académique de vos compétences. N’oubliez pas que le mémoire est une composante importante de l’évaluation finale de votre cursus dans l’enseignement supérieur.
Il permet aux évaluateurs de juger de votre niveau de compréhension, d’analyse et de réflexion critique (voyez par exemple la grille d’évaluation affichée généralement dans la méthodologie fixée par votre établissement). Ce n’est évidemment pas une entreprise facile, mais un passage obligé pour obtenir une qualification.
En résumé, le mémoire est un exercice de synthèse et de recherche qui permet à l’étudiant de prouver sa maîtrise d’un sujet, de contribuer à son domaine d’étude, et de se préparer pour des défis académiques ou professionnels futurs.
Lorsque vous avez entamé cette formation, vous aviez seulement eu les prérequis pour celle-ci ; mais maintenant, vous avez les bagages nécessaires pour affronter le monde du travail, c’est-à-dire aller au-delà de votre statut de simple étudiant (en tant que futur professionnel de l’orthoptie, par exemple).
N’oubliez pas que si vous portez un regard négatif sur vos propres compétences, donc avec un esprit pessimiste (du genre : je ne peux pas faire ça !), vous n’y arriverez pas.
Toutefois, si vous gardez votre optimisme et cherchez à croire en vous-même, rien ne vous arrêtera. Gardez à l’esprit que nul de ceux qui ont refusé d’essayer n’y parviendra, et aucun de ceux qui ont peur de l’échec ne réussira. Alors, évitez de baisser les bras, puisqu’à chaque problème, difficulté, obstacle correspond au moins une solution réalisable.
A chaque difficulté dans l’élaboration d’un mémoire, il y a une solution

Choisir le sujet de votre mémoire
Trouver un sujet pertinent, original, et qui peut être traité de manière approfondie est souvent l’une des premières grandes difficultés. Le sujet doit être suffisamment restreint pour être gérable, mais assez large pour offrir matière à analyse.
C’est surtout difficile pour les étudiants qui entament pour leur première fois un travail de recherche : donc, c’est le cas de la grande majorité de ceux qui réalisent un mémoire. Comment choisir alors le sujet de votre recherche ?
Prenez juste quelques critères pour vous aider. D’abord, concentrez-vous sur un ou deux domaines qui vous passionnent les plus : le numérique, la musique, le football, la puériculture … Puis, retenez celui ou ceux qui peuvent avoir de liaison avec la discipline du mémoire : la musique et l’éducation scolaire, sans vous éloigner de vos intérêts portés sur ces domaines, par exemple.
Faites ensuite une recherche documentaire mettant au premier plan les termes considérés : “musique” et “éducation scolaire“, en l’occurrence. En considération des lacunes dans la littérature scientifique sur ces thématiques, vous pouvez en structurer un sujet : « la musique comme outil de gestion du comportement en classe dans les écoles élémentaires », par exemple.
Gérer votre temps à allouer à votre recherche

De nombreux étudiants sous-estiment le temps nécessaire pour la recherche, la rédaction et la révision. La procrastination peut entrainer un stress supplémentaire. Comment optimiser alors votre temps pour éviter de le gaspiller ?
Sur cette question, une bonne compréhension de toutes les tâches à faire et une bonne organisation avec un planning plus ou moins détaillé vous aideront sûrement.
Pour cela, selon votre rythme, sachez que les tâches les plus chronophages dans l’élaboration de votre mémoire concernent la recherche et l’analyse documentaire pour le cadre théorique d’une part, et l’analyse des informations recueillies sur terrain d’autre part.
La première vous permet de choisir un sujet d’étude, de définir une problématique de recherche, d’élaborer un plan, et d’intégrer les contenus pertinents dans la partie théorique. La seconde consiste à vérifier votre hypothèse de recherche. Allouez donc plus de temps à ces deux tâches.
Par exemple, si vous disposez de deux mois pour votre mémoire, consacrez les trois premières semaines au cadre théorique, les deux semaines suivantes au recueil des données, puis les deux qui suivent au reste de la partie empirique, et enfin la dernière semaine à la finalisation (introduction, conclusion, résumé, corrections, mise en page).
Vous gagnerez beaucoup en établissant un planning strict à travers un calendrier de travail et un emploi du temps journalier : indiquez des objectifs à atteindre.
Accéder aux ressources fiables et pertinentes

Utilisez les moyens et les fonctionnalités nécessaires offerts par les moteurs de recherche pour trouver ce dont vous avez besoin. Par exemple, pour obtenir des fichiers PDF sur un sujet, utilisez « filetype:pdf » avec vos mots-clés dans la barre de recherche.
Certes, il y a des sources payantes ; mais vérifiez toujours que d’autres sites ne les mettent pas à disposition, peut-être en extrait (peut-être que l’extrait contient des informations intéressantes). Parfois, il y a aussi par exemple des comptes rendus de lecture sur ces sources payantes. Certains auteurs citent également ces sources : considérez ces sources secondaires.
Définir une méthodologie adéquate
Développer une méthodologie rigoureuse qui cadre bien avec le sujet et les objectifs de recherche peut être un défi. Les étudiants doivent comprendre et appliquer des techniques de recherche appropriées, ce qui peut nécessiter des compétences techniques ou analytiques avancées.
Les cours offerts en matière de méthodologie vous indiquent une multitude de choix embarrassants, et il n’est pas toujours facile de décider. Vous ne savez peut-être pas sur quoi vous baser pour obtenir des réponses, vous ne savez pas quelle orientation choisir, si vous allez avoir des interviewés, si vous pouvez les rencontrer ; vous n’avez pas de visibilité, ou peut-être un petit peu perdu.
La difficulté est ainsi celle qui consiste à élaborer une méthodologie adaptée notamment pour la partie empirique du mémoire. Donc à ce moment-là on va regarder ce qui a été fait sur des mémoires portant sur des sujets connexes.
Par exemple, si une recherche portant sur les impacts des stratégies de personnalisation sur la fidélisation de la clientèle opte sur l’entretien individuel semi-directif comme méthode d’investigation, vous pouvez aussi considérer cette dernière pour votre étude concernant ces stratégies, mais dans le contexte du marché électronique.
Encore une fois le but n’est pas de plagier mais de trouver de l’inspiration en faisant, en quelque sorte une veille sur d’autres mémoires, et ça va effectivement nous donner des idées. Cela peut débloquer des situations. L’astuce est de toujours élaborer une première idée de méthodologie et de la soumettre à votre directeur de mémoire : discutez-en avec lui.
Rédiger le mémoire
La rédaction du mémoire demande une structure claire, une argumentation solide, et un style académique approprié. De plus, il faut être capable de synthétiser et d’articuler les idées de manière cohérente, ce qui n’est pas toujours évident. N’ayant pas encore d’expérience dans ce genre d’exercice, vous ne savez peut-être pas comment procéder.
Lorsque vous avez posé la problématique, le plan détaillé, vous avez également les sources sur lesquelles vous baser puisque ce sont les principaux fondamentaux de votre mémoire (donc les sources, le plan, la problématique), vous éprouvez ensuite des difficultés à rédiger. Vous pouvez également faire un brainstorming des idées qui vous passent par la tête.
Vous allez les répartir par parties et sous-parties et cela va vous donner des idées sur des angles d’attaque, des perspectives de recherche que cela va vous donner par rapport aux concepts-clés. Cela peut effectivement donner de l’inspiration et vous aurez des idées pour pouvoir rédiger.
Par exemple, autour du concept « fratrie » dans le contexte du maintien des liens en cas de placement des enfants, vous pouvez avoir comme sous-parties à la section « placement des fratries » : « définitions de fratrie », « liens fraternels », « intérêts et limites du maintien des liens », …
La principale recommandation est de vous encourager à lire, à beaucoup lire des mémoires, surtout dans la discipline de votre recherche. Faites-vous lire aussi : rédiger juste une section et sollicitez une personne plus compétente à vous corriger.
Analyser les données/informations de terrain
L’analyse des données collectées peut être complexe, surtout si cela implique des statistiques ou des techniques analytiques spécifiques. Mal interpréter les données peut nuire à la validité des conclusions.
Les cours offrent des explications détaillées sur les méthodes pouvant être utilisées, certes. Mais, là encore, constater ce qui a été fait dans d’autres mémoires adoptant les mêmes méthodes est une idée très pratique. Par exemple, apprécier la manière de faire une analyse thématique si vous devriez réaliser une analyse de contenu d’entretiens.
D’autres difficultés tout à fait surmontables
Trouver des références bibliographiques pertinentes

De nombreux étudiants éprouvent des difficultés à trouver des références bibliographiques pertinentes par rapport au sujet d’étude.
C’est compréhensible : d’une part, internet regorge trop d’informations non fiables, les sources fiables étant de plus en plus rares ; d’autre part, l’originalité de votre sujet implique qu’on n’a pas encore traité celui-ci, et les écrits à ce sujet peuvent être extrêmement rares.
Ce qu’on recommande dans ce cas-là, c’est d’essayer de partir sur des sujets connexes ou des sujets qui sont plus ou moins liés, qui portent sur des concepts relativement similaires et essayer de vous baser sur ces sources-là.
Il en est par exemple d’une recherche sur les politiques d’équité, de diversité et d’inclusion dans les établissements scolaires européens ; mais vous pouvez partir de la considération de ces trois concepts dans d’autres contextes (dans le contexte canadien, par exemple) pour établir une cadre de référence.
Donc ça va vous permettre d’élargir un petit peu le spectre des références qui seront accessibles sur le sujet et vous aurez ainsi un peu plus de matière acceptable pour pouvoir rédiger la revue de littérature de votre mémoire.
L’abondance ou le trop d’informations
Une autre difficulté connexe à la précédente, c’est l’abondance des informations que vous avez. C’est-à-dire que vous avez commencé vos recherches, vous voyez que vous avez trop d’informations et vous ne savez plus sur quoi vous baser.
Il y a tout et son contraire, et effectivement vous ne savez pas sur quoi vous vous basez puisque vous avez trop d’informations tout simplement, et vous êtes en quelque sorte noyé dans ces informations-là.
Donc la première chose à faire, ça va être de trier en vous basant sur la notion de qualité, car une mauvaise source a un impact sur votre mémoire. Donc, la qualité d’une source se définit sur son caractère académique scientifique notamment.
On va éliminer les sources qui sont secondaires, qui ont moins de crédibilité, qui sont moins reconnues par les pairs, par les scientifiques, par les chercheurs et autres.
Donc on va privilégier effectivement les sources qui correspondent à des spécialistes du domaine, à des auteurs reconnus ayant publié dans un domaine en particulier, être reconnus par leurs pairs : qui ont publié par exemple dans des revues connues et reconnues et réputées (Revue française de gestion, par exemple).
Donc ce sont des sources qui ont un crédit bien supérieur et on va sélectionner ces sources. Et on va travailler en priorité sur ces sources puisque c’est quelque chose qui va valoriser le travail. Si on a beaucoup de ressources académiques, trop de sources académiques, on peut également les sélectionner en fonction de leur niveau de récence.
C’est à dire qu’on va se baser sur les dernières sources les plus récentes qui portent sur le sujet et a contrario éliminer celles qui sont un petit peu plus anciennes, voire obsolètes.
Structurer vos idées
Certains étudiants ont du mal à structurer leurs idées, et ils ne savent pas dans quelle direction partir. Effectivement, un mémoire est bien plus qu’un agencement de mots, de phrases et de textes : on le bâtit plutôt avec des idées, et probablement avec une multitude d’idées. Alors, comment on fait ?
Donc là on va déjà tout d’abord penser à poser une problématique et on va dégager les concepts clés. Et sur la base de ces concepts clés on va délimiter en quelque sorte le champ de la recherche, et ça nous facilitera l’élaboration du plan détaillé et du fil conducteur inhérents à ce plan.
Il faut toujours partir effectivement de la problématique du thème que vous allez problématiser. Après, vous partez sur le plan et sur le fil conducteur qui va vous permettre de répondre à la problématique.
On essaie toujours de travailler sur les concepts liés à la problématique pour éviter de nous disperser sur des notions qui n’ont pas forcément une pertinence par rapport à notre sujet.
Par exemple, avec la problématique « Comment l’intégration des outils numériques en classe influence-t-elle la motivation et la performance des élèves du secondaire ? », structurez votre plan autour des concepts : outils numériques, motivation des élèves, performance des élèves.
Nous espérons que cet article vous apportera quelques idées, quelques éclairages pour pouvoir lever certaines difficultés qui peuvent apparaître lorsque vous êtes amené à rédiger votre mémoire.
En fin de compte, toutes ces difficultés sont normales et font partie du processus de recherche académique. Une planification rigoureuse, un encadrement adéquat, et des ressources de soutien peuvent aider à surmonter ces obstacles. Nous vous souhaitons bon courage et réussite pour votre mémoire.
Besoin de rédacteur de mémoire
Si vraiment vous éprouvez des difficultés à rédiger pour des raisons qui ne sont pas que rédactionnelles, mais qui peuvent porter sur des questions de santé, des questions d’organisation, des questions familiales, professionnelles ou autres, à ce moment-là, effectivement il peut être recommandé de recourir à un rédacteur spécialisé pour votre mémoire.
Ce qui effectivement est notre cas de figure puisque nous aidons des personnes qui sont vraiment dans des configurations diverses et variées en termes de difficulté rédactionnelle. Les rédacteurs spécialisés pourront vous aider à vous apporter un travail rédactionnel que vous pourrez réutiliser
Attention cela ne veut pas dire que tout sera fait à votre place ; cela veut dire qu’on va vous donner une matière rédigée sur laquelle vous pourrez également vous baser, compléter, personnaliser et faire valider par votre tuteur ; une matière sur laquelle vous vous basez également pour faire vos propres recherches, pour vous approprier les sources, et pour vous préparer effectivement à la soutenance.
En tout cas, profitez des larges expériences que disposent ces rédacteurs de mémoire : vous aurez un document impeccable y compris sur la forme.