L’élaboration d’un questionnaire est une tâche cruciale dans la préparation d’un mémoire de fin d’études car de sa qualité vont dépendre la qualité et la fiabilité des réponses et des données recueillies. Il est donc important de s’assurer que l’on obtienne le maximum de résultats possible.
Comment procéder?
Il s’agit de trouver comment obtenir un maximum de résultats rapidement pour un questionnaire de mémoire de fin d’études. Cela sous entend trois objectifs à savoir la qualité, la quantité et la célérité. En effet, il faut allier quantité et qualité pour aboutir à un résultat optimal. La célérité quant à elle, permet d’avoir les résultats dans les meilleurs délais.
La première précaution à prendre est de bien définir et déterminer ce que l’on veut. Autrement dit, il s’agit de fixer les objectifs et les résultats attendus afin de bien cerner le sujet et de rendre le questionnaire plus précis et concis; et cela au bon endroit et au moment opportun. Pour ce faire, il faut bien identifier dès le début les divers lieux où l’interview se produira, le moment auquel il aura lieu ainsi que sa durée. Une fois le domaine de recherche spécifié, ces diverses informations seront facilement identifiées. Ne pas oublier de prendre rendez-vous si besoin est, et de prendre des contacts-clés au sein des établissements que vous avez choisi pour votre enquête.
L’échantillon choisi doit être assez représentatif. La technique de l’entonnoir est un bon moyen pour éviter de perdre du temps à interroger les individus qui ne répondent pas aux critères requis. Cela consiste à commencer par des questions générales puis à naviguer peu à peu vers le cœur du sujet en éliminant progressivement les individus non qualifiés. Cette technique a aussi l’avantage d’accélérer le dépouillement en n’analysant que les réponses des personnes qualifiées au lieu de tout analyser pour en venir au même résultat. Dès lors, il est intéressant de tester le questionnaire sur des personnes sélectionnées dans le but de détecter les éventuelles imperfections que ce soit dans son contenu, sa logique et dans le fil d’idées que dans sa compréhension et sa perception par l’interrogé.
Des questions formulées simplement
La formulation des questions est très importante car elle conditionne la réaction et corollairement la réponse de l’interrogé. Aussi, il est convenable d’alléger le formulaire en utilisant des questions simples, faciles afin d’éviter toute ambigüité. Par exemple, il faut, à tout prix, éviter les questions doubles car elles perturbent le raisonnement de l’interviewé. Ensuite, il vaut mieux utiliser des termes précis, des phrases simples et compréhensibles, et surtout, pas de jargons que l’enquêté pourrait difficilement comprendre et qui pourraient l’embarrasser.
Pour une harmonisation, il convient d’utiliser les différents types de questions. Toutefois, un choix minutieux doit être fait quant à leur composition car cela pourrait nuire au rendement obtenu. Les questions fermées par exemple sont très faciles à administrer, simple à traiter mais ne procurent pas assez de nuance à l’analyse, même si elles plaisent à celui que l’on interroge. Les questions à choix multiples quant à elles, mettent l’interviewé à l’aise en proposant des fourchettes ; cependant ; la réponse pourrait ne pas venir instantanément puisque la mémorisation sera plus difficile. Ce qui pourrait constituer une perte de temps considérable, vu le nombre de questions à poser et le nombre de personnes à interviewer.
Une longueur adéquate
Enfin, le meilleur moyen d’avoir le maximum de résultats rapidement est de proposer des questions ainsi que des moyens de réponses qui vous facilitent la tâche et surtout celle de la personne questionnée. Il faut donc veiller à ce que le questionnaire ne soit ni incomplet ni trop long, au risque de démotiver l’enquêté.
